M23

Le jeudi 12 janvier dernier, à Mombasa au Kenya, Uhuru Kenyatta, facilitateur désigné de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), a rencontré les responsables du M23 au sujet de la question sécuritaire au Nord-Kivu où la rébellion contrôle plusieurs entités en territoire de Rutshuru depuis juin 2022. Le M23 était directement représenté par Bertrand Bisimwa, président du mouvement ainsi que d'autres dirigeants politiques, à l'instar de Laurence Kanyuka, Mponimba et Castro. 

Des réactions fusent de partout après l'ultimatum de cessez-le-feu accordé aux rebelles du M23 de se retirer des zones conquises et cesser des attaques contre les FARDC et la MONUSCO dès ce vendredi 25 novembre 2022 à la suite des discussions qui ont eu lieu mercredi dernier lors du mini-sommet régional de Luanda en Angola qui abordait la question de la sécurité dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) sont cités dans des exactions dont des pillages, des enlèvements, des tortures ainsi que d'autres abus en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Selon les forces vives locales, la situation a de plus en plus empiré, surtout après des tirs des bombardiers de l'armée congolaise qui ont visé leurs positions le mardi 8 novembre dernier sur les collines de Chanzu et Runyonyi ou encore à Musungati. Elles soupçonnent ainsi une action de représailles de la part du M23.

Augustin Kabuya, secrétaire général du parti politique l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s'inquiète du silence de certains opposants politiques qui ne condamnent pas les tueries perpétuelles des congolais dans l'Est de la République démocratique du Congo. Dans un meeting tenu le samedi 29 octobre 2022 sur la place de la poste au centre-ville de Lubumbashi, Augustin Kabuya rappelle qu'à l'époque où son parti était dans l'opposition, il ne manquait pas de réagir à toutes les questions d'actualité dans le pays.

Des forces vives du Sud-Kivu manifestent à la place de l'Indépendance dans la ville de Bukavu depuis la matinée de ce jeudi 29 septembre 2022. Elles exigent, à travers ce sit-in, la libération de Bunagana occupée par les rebelles du M23 depuis plus de 3 mois. 

La société civile de Bukavu projette une journée ville morte sur toute l'étendue du chef-lieu du Sud-Kivu, ce mardi 27 septembre 2022. C’est pour exiger la libération de la cité de Bunagana au Nord-Kivu des mains des rebelles du M23 appuyés par certains pays voisins dont le Rwanda.

L'ex-directeur de cabinet du chef de l'Etat, Vital Kamerhe, appelle les terroristes du Mouvement du 23 Mars (M23) à quitter la cité de Bunagana (Nord-Kivu) qu'ils contrôlent depuis trois mois. Dans son meeting tenu le jeudi 15 septembre à la place de l'Indépendance à Bukavu (Sud-Kivu), Vital Kamerhe souligne qu'aucun mètre de la République démocratique du Congo ne sera cédé à l'ennemi et aucune prime de guerre ne sera accordée aux rebelles.

Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) ont signé de nouvelles attaques dans les localités de Muhimbira, Rwanguba et Langira en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, dans la nuit du lundi à ce mardi 16 août. Une source sécuritaire qui s'est confiée à 7SUR7.CD ce mardi matin, précise que les coups de feu ont d'abord retenti sur la colline Shwera avant que des bombardements ne touchent les villages précités où d'importants dégâts humains et matériels sont rapportés parmi les civils.

L’association des époux, veuves, enfants et orphelins des militaires de la garnison de Kisangani et de la Police nationale congolaise (PNC) a organisé une marche, ce samedi, dans laquelle elles ont exigé le retour de la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo, notamment à Rutshuru où des combats contre le M23 s'intensifient.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont démenti jeudi avoir perdu deux de leurs soldats dans une embuscade rebelle à Kiwanja, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), la veille. Elles évoquent plutôt un « règlement de compte » entre des porteurs « illégaux » d’armes, très actifs dans cette région qui fait actuellement face à l’agression rwandaise via le M23.