L'arrêt de la Cour constitutionnelle continue à susciter des réactions. A son tour, l'UDPS vient de réagir par la bouche de son Secrétaire aux affaires extérieures Félix Tshisekedi. Il a dit exactement ceci à propos de l'arrêt qui prolonge de facto et de jure le mandat présidentiel en l'absence des élections : « peu importe les élucubrations de cette Cour instrumentalisée, le 19 décembre prochain pour l'Udps il y aura alternance, J.Kabila doit partir». Une déclaration qui ne fait pas dans la dentelle. Qui a le mérite d'être claire aussi.
Politique
La Cour constitutionnelle a autorisé mercredi le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila à rester en fonctions au-delà du terme de son mandat, fin 2016, si l’élection présidentielle censée avoir lieu cette année n’est pas organisée.
La Cour a choisi de privilégier l’article 70, alinéa 2 de la Constitution qui stipule qu’« à la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu ».
Moïse Katumbi est ressorti du parquet libre ce mercredi 11 avril après sa deuxième audition au Parquet de Lubumbashi. Son audition a été plus courte que la première le lundi. Pour autant, il n'est pas toujours sorti de l'auberge. Rendez-vous avec le parquet pour le vendredi prochain. Le feuilleton politico-juridique se poursuit donc.
Le président Kabila restera en fonction même en cas de non-élection, c'est-ce qu'a décidé la Cour constitutionnelle ce mercredi 11 mai. Saisie par voie de requête par une centaine des députés de la majorité présidentielle (285), au sujet des articles 70, 103 et 105 de la constitution, la Haute Cour vient de trancher en faveur des députés de la MP. La théorie de la vacance du pouvoir en cas de non-élection soutenue par l'opposition vient d'être battue en brèche.
La convention nationale convoquée par le groupe d’individus se réclamant du courant rénovateur de l’Unadef est nulle, selon le secrétariat général adjoint du parti. Il précise : « Le comité politique national, seul organe statutairement habileté à destituer le président national du parti, en cas de faute, n‘est saisi d’aucune pétition ».
Le secrétaire général adjoint de l‘Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadef), Me Kakule Matembela, a fait une mise au point, hier mercredi 11 mai au siège national de ce parti à Kinshasa.
Qui suivrait une cour constitutionnelle de 9 juges (4 de l'Université de Kinshasa et 3 de sa Faculté de droit!!!) qui seraient incapables de bien lire la Constitution, qui appliqueraient les principes de droit administratif en droit constitutionnel, se substitueraient au souverain peuple congolais tout entier au motif que leurs arrêts sont sans appel et qui importuneraient la nation en édictant qu'un président dont le mandat est de 5 ans renouvelables une seule fois devrait rester en fonction jusqu'à l'organisation d’une nouvelle élection présidentielle…
Attendu depuis le 18 avril 2016, date du dépôt de la requête de plus de 250 députés de la Majorité Présidentielle, appuyés par une cinquantaine de leurs collègues de l’opposition, l’arrêt de la Cour Constitutionnelle relatif à l’interprétation des articles 70, 103 et 105 de la Constitution a été finalement rendu public hier mercredi 11 mai 2016.
Par souci de transparence et par respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire, le Majorité Présidentielle exige que toute la lumière soit faite sur ce dossier par les autorités judiciaires compétentes. Tel est le credo de la famille politique du chef de l’Etat lors de la conférence de presse tenue hier à son siège par l’Ambassadeur
ndré-Alain Atundu Liongo, porte-parole.
La prolongation de facto du mandat présidentiel par la Haute cour a fait bondir la Secrétaire exécutive du MLC Eve Bazaïba Masudi. Le président Kabila reste en fonction jusqu'à l'installation effective d'un nouveau président élu, ainsi en a décidé la Cour constitutionnelle à travers son arrêt rendu hier. En réaction, Eve Bazaïba à réagi via son compte tweeter ce matin en utilisant une citation célèbre de Montesquieu. « Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle qui s'exerce à l'ombre de lois et avec les couleurs de la Justice» a tweeté la sénatrice.
Entendu le lundi 09 mai 2016 puis hier mercredi 11 mai, Moïse Katumbi devrait se présenter de nouveau le vendredi 13 mai au Parquet général de Lubumbashi. Poursuivi dans une affaire de recrutement présumé de
mercenaires étrangers, dont des sujets américains évalués à 658 par le cabinet du ministre de la Justice et Garde des Sceaux, le gouverneur honoraire de l’ex-province du Katanga s’est fait accompagner hier, comme lundi, de plusieurs milliers de sympathisants.