Politique

Edem Kodjo, facilitateur du Dialogue politique inclusif en RD Congo, s’est entretenu mardi le 26 juillet, avec les différents délégués pour valider leur mandat. Cette rencontre a été subséquente aux menaces du Rassemblement des forces sociales du changement à Edem Kodjo. Par la bouche de son président Etienne Tshisekedi, le Rassemblement a demandé à Edem Kodjo de rendre le tablier. La réunion du 26 juillet avec les différents délégués est une preuve que le facilitateur du Dialogue politique en RD Congo s’est comporté en cette aigle qui ne s’occupe pas de vétilles.

Après la réunion de validation des mandats de 19 premiers délégués au Comité préparatoire au dialogue national tenue le mardi 26 juillet dernier par Edem Kodjo, les réactions ne se sont pas faits attendre. Les autorités coutumières, réunies au sein de l’Alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo (ANATC) ont donné le ton. Elles réclament leur participation aux travaux préparatoires dudit dialogue national.

  Dans cet entretien qu’il accorde à 7sur7.cd, Gabriel Mokia, membre de la Dynamique de l’opposition donne son point de vue sur l’actualité en rapport avec la récusation d’Edem Kodjo par le « Rassemblement ». 7sur7.cd/. Edem Kodjo annonce le début des travaux préparatoires du dialogue national pour ce 30 juillet. Votre réaction ?

Le gouverneur du Kasaï-Oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo Le gouverneur du Kasaï-Oriental Alphonse Ngoyi Kasanji a organisé mercredi 27 juillet une marche pacifique de soutien au dialogue politique en RDC et à son facilitateur, Edem Kodjo. Ce dernier a été récusé par une plateforme de l’opposition, le Rassemblement des forces acquises au changement. Des sympathisants des partis de la Majorité présidentielle et de nombreux invités ont pris part à cette marche qui est partie du boulevard Mzee Laurent Désiré Kabila à la mairie de Mbuji-Mayi.

La première édition de la Foire de l’emploi a ouvert ses portes, mardi 26 juillet, à Lubumbashi (Haut-Katanga). A l’initiative du Conseil national de la jeunesse (CNJ), cette édition foraine offre aux jeunes en quête d’emploi des formations sur la rédaction d’un curriculum vitae, sur l’entretien d’embauche ainsi que sur l’entreprenariat. Cette formation va durer cinq jours et l’accès est gratuit pour tous les jeunes. Le Conseil national de la jeunesse affirme organiser cette activité pour faire des jeunes de cette province des acteurs de développement.

Le coordonnateur et porte-parole de la plateforme «Front du peuple», Lisanga Bonganga, appelle toute l’opposition à rester unie autour d’Etienne Tshisekedi. Il a formulé ce vœu, mercredi 27 juillet, lors du retour à Kinshasa du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Une foule énorme, venue de différentes communes de la capitale a répondu présent à l’appel de l’opposition congolaise pour accueillir le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (Udps), Etienne Tshisekedi Wa Mulumba. A cette occasion la circonscription de la Tshangu a connu un engouement indescriptible. La marrée humaine s’est déplacée jusqu’aux quartiers Debonhomme, Limete-Salongo, etc.

Deux semaines après la démission de François Muamba Tshishimbi au poste de coordonnateur du Mécanisme national de suivi (MNS), le coordonnateur intérimaire monte au créneau et dénonce une gestion« autocratique » de son prédécesseur. Il exige également que la justice se saisisse du dossier, étant donné que le dossier y relatif se trouve déjà sur la table du Procureur général de la République (PGR).

La récusation du Facilitateur de l’Union africaine aura-t-elle été le geste de trop qu’a posé le Rassemblement ? Tshisekedi, qui a pratiquement réussi à faire marcher la Communauté internationale, a tout reçu de cette dernière : la désignation d’un Facilitateur, la mise en place d’un panel d’experts devait accompagner ce dernier ainsi que toute une série d’autres préalables.

La tradition a été respectée hier mercredi 27 juillet 2016. Comme c’est le cas depuis l’époque de Mobutu, le retour d’Etienne Tshisekedi à Kinshasa, après deux années passées en Belgique, et plus précisément à Bruxelles, pour des raisons de santé mais aussi de marketing politique, s’est transformé en un double carnaval : motorisé et pédestre. De mémoire de Kinois, on n’a jamais vu pareille mobilisation populaire.