Politique

jeu 19/05/2016 - 16:35
Ce qui devait arriver arriva! Moïse Katumbi accusé d'un des crimes les plus graves contre un État. Il vient d'être inculper ce jeudi 19 mai par l'avocat général Maduda Anselme « d'atteinte à la sûreté interne et externe de l'État». Épilogue provisoire de l'affaire dit « recrutement des mercenaires». Cette inculpation réduit considérablement ses chances à la présidentielle, lui le candidat déclaré. Pas encore condamné, néanmoins il ne fait l'objet d'aucun doute qu'il le sera. En attendant son arrêt provisoire, il suit des soins dans un hôpital de Lubumbashi.
jeu 19/05/2016 - 16:21
Pourquoi l'opposition va-t- elle marcher le jeudi 26 mai? Eh bien les raisons de cette marche pacifique sont à chercher dans la lettre d'information que la Secrétaire exécutive du MLC a adressé au gouverneur de la ville. La sénatrice Eve Bazaïba a écrit à Kimbuta pour lui informer de l'itinéraire mais surtout des motivations de cette marche pacifique. Respect de la Constitution, organisation de la présidentielle dans le délai constitutionnel et sécurisation des populations de Beni; sont les trois principales revendications de l'opposition.
jeu 19/05/2016 - 15:38
Selon des sources judiciaires et gouvernementales, le parquet général près la cour d'Appel de l'ex-Katanga a inculpé jeudi Moïse Katumbi du chef de recrutement de mercenaires. Et un mandat d'arrêt provisoire a également été délivré contre l'opposant, candidat à la présidentielle. « C’est officiel. M. Katumbi est inculpé du chef de recrutement de mercenaires par le parquet général de Lubumbashi », a confirmé à Jeune Afrique Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, qui dit avoir  été « informé par le procureur général de la République ».
jeu 19/05/2016 - 14:53
La prison se précise pour Moïse Katumbi, candidat présidentiel déclaré. Après ses proches, lui-même prend vraisemblablement le chemin de la case prison.
jeu 19/05/2016 - 11:49
Décidément, la Majorité présidentielle est un bateau à la dérive. Ce ne sont pas de preuves qui manquent. Chaque jour qui passe, elle envoie des signaux qui présagent sa désintégration. L’action lancée contre le Premier ministre à l’Assemblée nationale en est une illustration. Les répliques en plénière ont donné lieu à un déballage révélateur d’un règlement des comptes qui mine  de l’intérieur le bâtiment battant pavillon MP.  
jeu 19/05/2016 - 11:46
L’Arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle en date du 11 mai 2016 fait polémique. Si dans la Majorité, on se frotte les mains en évoquant le caractère exécutoire et obligatoire de cette décision, à l’opposition, la sentence est très mal accueillie, car de nature à ouvrir la voie à l’usage abusif du pouvoir d’Etat. Cela pourrait pousser ceux qui seront portés à la magistrature suprême dans les années à venir de se complaire dans des prolongations  interminables, sous prétexte d’attendre l’élection de leur successeur.
jeu 19/05/2016 - 11:43
Depuis la publication des noms des députés nationaux signataires de la requête introduite à la Cour Constitutionnelle par la Majorité Présidentielle en interprétation de l’article 70 de la Constitution, l’Opposition parlementaire est sous le choc. Lorsqu’il y a un mois, la famille politique du Chef de l’Etat criait sur tous les toits avoir réussi à faire signer le document par des élus de l’Opposition, d’aucuns pensaient à l’intoxication.
jeu 19/05/2016 - 11:40
Un appel au soutien total à l’article 70 de la Constitution a été lancé à l’endroit des cadres et militants du PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie) par son Secrétaire général, Henri Mova Sakanyi, le mardi 17 mai 2016 à partir de la Place du Cinquantenaire, sur le boulevard Triomphal. Cette disposition constitutionnelle, qui permet au Chef de l’Etat en fonction de le demeurer jusqu’à l’investiture de son successeur, vient de faire l’objet d’un Arrêt de la Cour Constitutionnelle qui écarte toute possibilité de vacance du pouvoir au sommet de l’Etat.