La Révision du fichier électoral qu’il soutient à travers différentes tournées ramène, d’après le G7, au recensement général de la population congolaise rejeté catégoriquement lors des manifestations du 19 et 20janvier 2015 réprimées dans le sang
Le Président de la République multiplie ces derniers temps des appels de soutien à la Révision du fichier électoral, que la Commission électorale indépendante a promis d’entamer par la nouvelle province du Nord-Ubangi.
Joseph Kabila Kabange est revenu abondamment là-dessus à Kananga, où il vient de séjourner en date du lund
Politique
Le parti de Jean Pierre Bemba rejette le meeting de l’opposition annoncé pour le 31 juillet prochain à Kinshasa et accuse, presque ouvertement, le G7 de vouloir jouer les premiers rôles au sein de l’opposition alors que ses principaux acteurs ont participé à beaucoup d’abus du pouvoir.
Après Genval, Jean Pierre Lisanga Bonganga, le coordonnateur du Front Populaire contre la révision constitutionnelle, a annoncé que le compte à rebours à commencer pour la tenue de l’élection présidentielle le 19 septembre 2016. Sur cette date, il ne transige pas. Dans une salle archicomble, l’opposant qui restituait les travaux de cette grande messe de l’opposition, a appelé le président Kabila à lever les hypothèques et préalables exigés par le Rassemblement pour permettre au panel de la facilitation de convoquer le dialogue politique véritable.
D’un proche de la majorité présidentielle, François Mwamba est passé à l’opposition radicale. L’opposition qui veut le départ du président Kabila fin décembre 2016. Le même que le leader de l’Adr a défendu bec et ongles il y a peine une semaine. Pas étonnant de le voir, quatre jours seulement après sa démission, s’afficher au coté de Lisanga Bonganga, lors de la restitution des travaux de Genval par le Front contre la révision constitutionnelle. C’est clair, Mwamba signe la rupture avec la Kabylie et adhère aux résolutions de Genval.
Ses orteils saignent du sang. Le bâtonnier Jean Claude Muyambo, détenu personnel du régime selon son parti, a regagné le centre médical Caroline qu’il a quitté depuis plus d’un mois.
Le G7 accuse la commission électorale nationale indépendante de vouloir prolonger le mandat du président Kabila en prétextant organiser un nouveau fichier électoral dans le dépassement total du délai constitutionnel. ‘‘En vérité, la Ceni traine délibérément les pieds et allonge inutilement le délai des opérations préélectorales pour donner du temps au président Kabila et à ses partisans qui veulent retarder le plus longtemps possible l’élection présidentielle et l’alternance politique’’, rappelle les leaders des sept partis issus de la Majorité au pouvoir.
Le professeur Freddy Matungulu Mbuyamu, président du parti « Congo Na Biso » (CNB) et futur candidat à la présidence de la République Démocratique du Congo (RDC), a tenu une conférence au Centre international de séjour de Paris (CISP-Maurice Ravel ) dans le 12ème arrondissement , le samedi 16 juillet 2016.
Un bel exposé du professeur Freddy Matungulu samedi dernier.
C’est un regard froid et ironique que porte l’Honorable François Rubota Masumuko sur le paysage politique congolais et, plus particulièrement, sur certaines prises de positions de l’opposition. C’est sans langue du bois que le Secrétaire général du Mouvement Social du Renouveau (MSR) est sorti de sa réserve pour donner la position et la bonne compréhension de son parti sur l’Arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle en date du 11 avril 2016, le Processus électoral, le Dialogue et la polémique du Referendum. Il dénonce le panurgisme médiatique.
A moins de deux semaines du meeting du 31 juillet, le G7 annonce les couleurs en donnant de la voix. Cette plateforme de l’Opposition entend placer cette manifestation publique sous une triple revendication : respect de la Constitution, relance du processus électoral conformément à la Loi fondamentale et alternance démocratique. Comme en avant-première, le doyen Charles Mwando Nsimba a rencontré la presse hier.
Désormais, la hache de guerre Combattants-dirigeants congolais, est enterrée.
Combattants ou partisans de la lutte violente ? Ce concept demeure encore différemment compris par les Congolais, selon qu’ils vivent au pays, en Europe ou aux Etats-Unis d’Amérique. Si à Kinshasa, combattant est pris pour synonyme de militant d’un parti politique, dans les capitales occidentales ou américaines, le mot " combattant " désigne des jeunes Congolais qui, de l’extérieur, mènent des actions de résistance au pouvoir en place à Kinshasa.