Politique

Le président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), Corneille Nangaa a échangé avec les responsables de la COMICO (Communauté islamique du Congo) le lundi 15 février 2016 au siège de cette confession religieuse à Kinshasa.   Parmi les responsables de la COMICO qui ont pris part à cette rencontre, on a remarqué la présence des membres du Conseil national, du Comité directeur, du Bureau permanen1, du Conseil théologal national, du Conseil national des sages, des Comités nationaux des femmes musulmanes, de la jeunesse et des musulmans vivants avec handicaps ainsi que de
Les Alliés d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui ont tenu du 28 janvier au 13 février leur première convention politique, ont porté le lundi 15 février à la connaissance du public la création de leur plateforme dénommé « Front du peuple ». Il s’agit d’un mouvement qu’ils considèrent comme un rassemblement de toutes les forces sociales acquises au changement démocratique.
Dans une déclaration rendue publique le 14 février, à l’issue de son assemblée générale extraordinaire, tenue dans la commune de N’Djili, la communauté Lulua Bashilange de Tshikapa vivant à Kinshasa s’est exprimée en faveur du Dialogue national inclusif qu’elle considère comme le socle de la démocratie participative, et le facteur de la paix et de la cohésion nationale.
Le Pape François suit attentivement l’évolution de la situation politique en République démocratique du Congo. Par la voie de son envoyé spécial en RDC, le Saint-Père a indiqué que « la Constitution de 2006 trace déjà un schéma à suivre pour l’organisation des élections en République démocratique du Congo. En ce jour où nous commémorons les victimes du 16 février et nous prions pour que le processus électoral soit conduit à bon port.
Ecoles publiques, privées et consulaires fermées, marchés et petit commerce tournant au ralenti, entreprises publiques et privées en service minimum. Voilà l’image qu’on a observée à Kinshasa et dans les grandes villes de la RDC, hier mardi 16 février 2016. Répondant à l’appel de l’Opposition qui a appelé à une ville morte, la population a préféré se terrer à la maison. Pendant ce temps, le PPRD, le parti présidentiel, qui avait promis de manifester le même jour, a renoncé en dernière minute à son projet.
  Le ministre de la communication et médias, Lambert Mende a affirmé que la population n’a pas obéi à la manipulation d’une opposition en mal de positionnement. Les marchés, les boutiques ont ouvert normalement, indique-t-il. L’opposition qui pensait réussir, a échoué. A la majorité présidentielle, on applaudit de deux mains le rejet de la journée ville morte par la population. Pour le sénateur Léonard She Okitundu, l’opposition a choisi l’école buissonnière.
L’opposant Martin Fayulu a vivement remercié le peuple congolais après la ville morte réussie à Kinshasa et dans plusieurs provinces du pays. Au cours d’une interview sur 7sur7.cd, le leader de l’Ecidé s’est félicité que le peuple congolais ait respecté entièrement le mot d’ordre. ‘‘C’est un message clair que nous lançons à M. Kabila pour lui dire que le peuple est avec nous’’, a expliqué Fayulu, l’homme dont l’arrestation-libération dimanche a enflammé la toile et provoqué des réactions du monde entier. Le travail de sensibilisation de porte-à-porte a payé.
Le contre-pied du mot d’ordre n’a pas atteint l’effet recherché. En souvenir de la répression sanglante de la marche des chrétiens, qui réclamaient pacifiquement la réouverture de la Conférence Nationale Souveraine, le 16 février 1992, les forces politiques et sociales du pays acquises au changement ont appelé hier mardi l’ensemble du peuple congolais à observer une journée « ville morte » ou « campagne morte », c’est selon !
A l’occasion du 34ème anniversaire de la création de  l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), cadres, militants et alliés de ce parti se sont retrouvés le lundi 15 février 2016 dans l’après-midi à la paroisse catholique Saint Joseph de la commune de Kalamu, pour un culte d’action de grâces.
La journée «Ville morte » d’hier, 16 février 2016, sur l’ensemble du territoire national s’est traduite de diverses manières. A Kinshasa, le secteur éducatif a ressenti de façon dramatique les soubresauts de cette journée. Le moins qu’on puisse dire est que cette journée a été celle congé pour les élèves de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation de la Nouvelle Citoyenneté (EPS/INC). Une tournée de nos reporters à travers la capitale a mis en exergue des distorsions dans le déroulement de cette journée dans les écoles des trois provinces éducationnelles de la Ville de Kinshasa.