Politique

Après son installation, le bureau d'âges de l'Assemblée nationale a annoncé ce mardi 08 décembre 2020, au cours d'une plénière à la salle de spectacle du palais du peuple, que l'examen des pétitions déposées contre l'équipe Mabunda se fera le jeudi 10 décembre prochain. Cette annonce a été faite après l'adoption du l'ordre par les députés nationaux qui ont pris part à la séance plénière de ce jour.

La plénière sur l'installation d'un nouveau bureau d'âges a démarré ce mardi 8 décembre 2020 à l'Assemblée nationale, dans le salle de spectacles. Le bureau d'âge présidé par le doyen Mboso Kodia a constaté un quorum de 279 députés. Ce bureau va procéder à l'examen de 6 pétitions initiées contre les membres du bureau Mabunda. Ce nouveau bureau est composé de Mboso Kodio (plus âgé) député du FCC, Gaël Busa 27 ans, CODE du FCC et Aminatha Namancia 27 ans élu du PPRD.

Pour le député national Fabrice Puela, l'installation ce mardi 8 décembre 2020 du bureau d'âges pour statuer sur les pétitions mettant en cause les membres de l'équipe de l'Assemblée nationale conduite par Jeanine Mabunda, consacre la récupération du pouvoir du peuple à travers ses représentants.  Au cours d'une interview accordée à 7SUR7.CD, il a balayé d'un revers de la main des arguments avancés par certaines langues faisant état de la convocation de cette plénière de manière irrégulière. 

Le bureau qui doit examiner ce mardi 8 décembre 2020 la pétition contre l'équipe de Mabunda est entièrement composé des députés issus du FCC, la plateforme politique de l'ex- président Joseph Kabila. Ce bureau est composé de la manière suivante : 1. Président : FCC Mboso Kodia Puanga 78 ans (doyen d'âge),  2. Le  FCC/Code Gaël Bussa 27ans  (benjamin), 3.  La PPRD/ FCC Aminatha Namancia 27 ans (benjamine).

La ministre de la Fonction publique Yollande Ebongo Bosongo a suspendu le secrétaire général de l'Assemblée nationale suite à son communiqué convoquant une plénière ce mardi dans cette chambre. C'est-ce que renseigne une correspondance adressée au concerné dont une copie a atterri à la Rédaction de 7SUR7.CD ce mardi 8 décembre 2020.

La Police Nationale Congolaise (PNC) a fait usage, ce mardi 08 décembre 2020, des gaz lacrymogènes pour disperser les militants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), qui tentent d'accéder au Palais du peuple à Kinshasa.  Sur place, toutes les entrées du siège du Parlement sont bloquées. Le dispositif sécuritaire est fortement renforcé. Sur le boulevard Triomphal, une partie de l'enclos du Palais du peuple a été détruite par les combattants.

Réagissant au discours du président de la République prononcé le dimanche 06 décembre dernier, le député provincial Jean Calvin Mingashanga, a salué le courage du chef de l'État en décidant de mettre fin à la coalition FCC-CACH et ainsi, nommer un informateur pour identifier une nouvelle majorité parlementaire. Il estime que ce discours est un rappel à l'ordre dans la gestion de la province du Kasaï.

La Rédaction de 7SUR7.CD a réussi à obtenir une note technique confidentielle adressée au président de la République par une cellule technique constituée essentiellement de professeurs constitutionnalistes: André Mbata, Jean Louis Esambo (ex-juge constitutionnel et doyen de la faculté de droit de l'Université de Kinshasa) et Léon Odimula.

Dans une interview accordée à la presse ce mardi 8 décembre 2020 au Palais du Peuple, le député national Crispin Bindule a déclaré que c'est la fin de Jeanine Mabunda à la tête du bureau de l'assemblée nationale de la République démocratique du Congo. D'après cet élu de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti de Vital Kamerhe et qui est venu assister à la plénière convoquée par le secrétaire général de l'assemblée nationale, Jeanine Mabunda est en train de fuire.

Le député national Claudel Lubaya a appelé ce mardi 8 décembre 2020, les membres du bureau de l'assemblée nationale, dirigé par Jeanine Mabunda, à démissionner par élégance, "étant donné qu'ils sont désavoués" par les élus du peuple. D'après Claudel Lubaya, la démission de ces derniers permettra de préserver la chambre basse du Parlement de la République démocratique du Congo de l'opprobre.