Politique

Le président du parti politique Ensemble pour la République a personnellement confirmé sa venue à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, ce vendredi. Dans un message posté sur Twitter ce mercredi 4 novembre 2020, Moïse Katumbi a précisé qu'il vient à Kinshasa pour participer aux consultations initiées par le chef de l'État.

Le président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba Gombo, a salué l'initiative lancée par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de consulter les acteurs sociopolitiques les plus représentatifs du pays pour créer une union sacrée de la Nation. "Ça s'est bien passé (...) Je soutiens ce dialogue entre Congolais", a brièvement déclaré Jean-Pierre Bemba à la fin de son échange avec le président de la République.

Le président du Mouvement de Libération du Congo Jean-Pierre Bemba est arrivé ce mercredi 4 novembre 2020 au Palais de la Nation. Il sera reçu par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le cadre des consultations présidentielles qu'il a lancées depuis lundi. A son arrivée, ce membre du présidium de la coalition de l'opposition LAMUKA était accompagné du conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité, François Beya.

Les membres co-fondateurs, cadres et députés provinciaux de la fédération provinciale du Sud-Kivu de l'Alliance des Forces Démocratiques du Congo, (AFDC) aile Néné Nkulu, qualifient « d'irrégulière et de mise en scène », la convocation du congrès du parti AFDC par le sénateur Modeste Bahati Lukwebo. Dans une déclaration rendue publique le mardi 03 novembre 2020, ces cadres et membres de l'AFDC/Néné Nkulu ont souligné que Lukwebo veut juste se créer une légitimité de « façade » face aux consultations entamées par le chef de l'État Félix Tshisekedi.

Les députés provinciaux du Sud-Kivu ont voté pour l'interpellation du ministre provincial de l'intérieur, Lwabanji Lwasingabo, au sujet de l'installation des animateurs de la commune rurale de Minembwe. Ce vote a eu lieu le mardi 03 novembre dernier, lors d'une plénière organisée à l'hémicycle de l'assemblée provinciale, situé à Labotte dans la commune d'Ibanda à Bukavu.

Le sénateur Modeste Bahati Lukwebo a, lors de la tenue du 3ème congrès de l'Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC) mardi 3 novembre 2020, annoncé que son parti politique répondra à l'invitation du chef de l'État sur les consultations présidentielles. L'ancien ministre du Plan reste convaincu que l'Union sacrée de la Nation prônée par Félix Tshisekedi peut apporter des solutions aux préoccupations des Congolais.

Le gouverneur du Kasaï, Dieudonné Pieme Tutokot et le président de l'Assemblée provinciale, Aloïs Mushitu Ngenge sont convoqués à Kinshasa par le vice-premier ministre et ministre de l'intérieur Gilbert Kankonde. C'est ce qu'indique une correspondance du VPM Kankonde daté du mardi 3 novembre 2020 et dont 7SUR7.CD s'est procuré une copie. « Vous saluer et vous informer toutes affaires cessantes, vous êtes attendus à Kinshasa dès réception du présent message », peut-on lire dans cette correspondance.

Par sa lettre officielle adressée aux gouvernements du Kwango et du Mai-ndombé dont la copie est parvenue à 7SUR7.CD ce mardi 3 novembre, le vice-premier ministre de l'intérieur, Gilbert Kankonde, a réhabilité  Mputu Paul et Jean Peti-Peti, gouverneurs de deux provinces respectives précitées,  mettant ainsi fin au régime des affaires courantes par assumées par les vice-gouverneurs.

Des organisations de la société civile ont été reçues par le président de la République Félix Tshisekedi ce lundi 3 novembre 2020 au Palais de la nation et ce, dans le cadre des consultations qui ont démarré lundi dernier.  Il s'agit notamment du Cadre de concertation de la société civile, de la Société civile de la République démocratique du Congo et de la Nouvelle Société Civile Congolaise. 

Dans un message parvenu à 7SUR7.CD ce mardi 3 novembre 2020, le professeur André Mbata affirme que l'adhésion à l'Union sacrée de la nation ne peut jamais faire perdre à un député national ou un sénateur le mandat parlementaire.  Pour ce député national membre de la coalition Cap pour le Changement (CACH), les artisans de l'inanition de la nation ne comprennent pas que l'article 110 de la constitution dispose que la perte du mandat parlementaire peut intervenir notamment quand un député national ou un sénateur quitte délibérément son parti durant la législature.