Sécurité

Au total, treize civils ont été tués par des miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) au village Pluto, dans la région minière de Mungwalu, en secteur des Banyali-kilo, territoire de Djugu, province de l'Ituri, le samedi 13 juillet 2024. A en croire Innocent Madukadala, chef dudit secteur qui a livré la nouvelle à7SUR7.CD, c'est vers 7h du matin que ces hors-la-loi ont pris d'assaut ce village.

Les activités socioéconomiques sont paralysées en ville commerciale de Butembo, ce lundi 15 juillet 2024. Un bain de foule, composé essentiellement de militants des groupes de pression, proteste contre l’avancée des rebelles du M23/RDF et de l'AFC de Corneille Nangaa vers le territoire de Lubero. Une manifestation est en cours, de Butembo jusqu'au village de Musienene, situé à plus de 15 kilomètres de Butembo. 

Le vice-premier ministre de la Défense et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, a ouvert, jeudi, un colloque international marquant la clôture de la 7ᵉ session spéciale au Collège de hautes études de stratégie et de la défense (CHESD). Ces assises sont placées sous le thème : « Défis sécuritaires en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs : enjeux et axes prioritaires d'actions ».

La formation de la 4ᵉ promotion de l'École de guerre de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a été clôturée le mercredi 10 juillet 2024. Cette cérémonie, placée sous le thème : "Les armées africaines face à la reconfiguration stratégique mondiale de défense et de sécurité", a été présidée par le vice-premier ministre de la Défense et anciens combattants.

Dans un communiqué officiel publié ce jeudi 11 juillet 2024, les forces armées de la République démocratique du Congo, accusent l'armée rwandaise de non-respect de la trêve humanitaire recommandée  par les USA. Selon l'armée congolaise, l'armée rwandaise a lancé des attaques simultanées vers 4 h du matin sur ses positions et celles de ses partenaires se trouvant aux villages Nyange et Mpati.

Le général Dieudonné Odimba Okito, commissaire provincial de la Police nationale congolaise dans le Haut-Katanga, a appelé les éléments de la Police qui font la patrouille la nuit, spécialement dans les grandes artères de la ville de Lubumbashi, "à ne pas tracasser" les chauffeurs, mais aussi la population. Le numéro un de la Police dans cette entité du sud-est du pays a affirmé qu'au moins 2 policiers ont été arrêtés en flagrance à Lubumbashi. Ce qui ramène le nombre à 10 en l'espace de 3 semaines.

L'armée congolaise accuse le M23 de violer la trêve humanitaire voulue par les États-Unis dans le conflit qui secoue la province du Nord-Kivu. Dans un communiqué publié ce jeudi 11 juillet, les troupes gouvernementales rapportent que "les terroristes de Rwanda defence force (RDF) ont lancé des attaques simultanées vers 4 h 52 du mercredi 10 juillet sur des positions de Forces armées de la République démocratique du Congo et ses partenaires se trouvant aux villages de Nyange et Mpati, à 80 kms en profondeur à l'ouest de Kitsanga".

Le commissaire provincial de la police de la ville de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, a réuni le mardi 9 juillet les commandants des grandes unités de la police de sa juridiction. Ils ont passé en revue les mesures prises ces derniers jours pour combattre l’insécurité dans la capitale.

Le chef de l’État et Commandant suprême des FARDC et de la Police nationale, Félix Antoine Tshisekedi, a présidé la deuxième réunion de la Task force du Haut Commandement militaire, le lundi 08 juillet 2024 , au  palais présidentiel sur la  situation militaire et sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Cette rencontre a connu la participation du Haut commandement militaire, de certains ministres, des responsables des services de sécurité ainsi que de certains conseillers du chef de l’État.

Au total, 26 militaires ont été condamnés par le tribunal militaire de garnison de Butembo, ce lundi 08 juillet 2024 au Nord-Kivu. C'était à la suite de l'audience foraines  publique qui a été organisée à Lubero, chef-lieu du territoire de Lubero. Vingt-deux (22) ont été condamnés à la peine de mort, 3 à 10 ans de servitude pénale et un seul a écopé de 20 ans.