Dix-huit auteurs présumés de plusieurs exactions commises dans le secteur de Miriki ont été arrêtés et transférés ce week-end à l’auditorat militaire de Goma. L’information a été livrée lundi 22 février par la société civile et les responsables coutumiers locaux. Parmi ces personnes, il y a trois commanditaires présumés du massacre de Miriki le mois de janvier dernier.
Sur les dix-huit personnes arrêtées, trois sont soupçonnés d’avoir participé au massacre de janvier dernier, qui a exacerbé les tensions entre Hutu et Nande.
Sécurité
Le pasteur Kakule Kitsungu de l’église de la Communauté des baptistes au centre de l’Afrique (CBCA) et son frère ont été tués lundi 22 février dans la matinée à Beni au Nord-Kivu.
Selon des sources sécuritaires, un groupe de bandits armés a investi nuitamment par effraction le domicile de l’incriminé, dans le quartier Butsili, en commune de Bungulu.
Les assaillants ont procédé à la fouille de deux maisons dans la parcelle, cherchant visiblement l’une des victimes, indiquent les mêmes sources.
C’est finalement dans la maison annexe que les bandits ont retrouvé le pasteur Kitsungu et son frèr
Vingt-deux députés nationaux du Nord-Kivu sollicitent l’implication du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon en vue de mettre fin aux tueries des populations dans cette partie de la RDC.
Dans une correspondance qu’ils lui ont adressée le week-end dernier, le caucus des élus du grand Nord regrette que cette région soit victime des tueries, notamment à Lubero et Beni.
« Nous voulons mettre le secrétaire général devant ses responsabilités en tant que patron des Nations unies.
Le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC) ont demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de rappeler à l'ordre le Rwanda, accusé de recruter des réfugiés burundais pour déstabiliser Bujumbura, dans des lettres rendues publiques mercredi 17 février.
L'ambassadeur burundais Albert Shingiro a réclamé une réunion d'urgence du Conseil afin de « prendre des mesures appropriées » pour s'assurer que Kigali ne cherche pas à déstabiliser le Burundi.
Dans une autre lettre au Conseil, l'ambassadeur de RDC Ignace Gata Mavita demande, lui, « d'inviter le Rwanda à respect
La société civile de Beni (Nord-Kivu) salue la reprise de coopération entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et la Monusco.
Au cours d’une communication faite dernièrement devant la presse, au siège du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), le président de cette formation politique et du Front anti dialogue (FAD), le député national Frank Diongo, a annoncé avoir réuni suffisamment de preuves sur les dérapages des éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), lors des manifestations liées à la victoire des Léopards au Chan et de leur accueil à Kinshasa.
L’armée a présenté à la presse lundi 15 février à Uvira douze civils présumés détenteurs illégaux d’armes.
La Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front anti-dialogue maintiennent leur appel à une journée «ville-morte» le 16 février en RDC. L’objectif est de dire non à la révision de la constitution et oui à l’alternance au pouvoir le 20 décembre 2016, a précisé Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Mais le Gouvernement insiste sur le caractère ouvrable de cette journée, menaçant de sanctionner tout fonctionnaire qui s’absenterait de son lieu de travail.
Dans une pétition lancée samedi 13 février, le député national Jean-Paul Midagu plaide pour la réouverture de la frontière entre la RDC et le Rwanda. Selon cet élu de la circonscription de Goma, les faits qui ont amené à la fermeture de la frontière coté congolais depuis 2012 ne sont plus d’actualité.
Depuis octobre 2012, la frontière congolaise reste fermée à celle du Rwanda entre 18h et 6h du matin. Bien avant cette mesure, elle était ouverte 24h sur 24.
Le représentant de la section protection de l’enfant de la Munusco à Beni a indiqué avoir documenté au cours de l’année 2015 vingt-trois cas d’enfants-soldats tués, dix-sept cas d’enfants recrutés puis sortis des groupes armés, dix-huit autres enlevés par les ADF ainsi que douze cas de violences sexuelles sur mineurs.
Ces chiffres ont été communiqués ce vendredi 12 février au cours de la journée de sensibilisation contre le recrutement d’enfants par les groupes armés et les violences sexuelles contre les mineurs que la section Protection de l’enfant de