Société

Prenant la parole ce dimanche 23 juin 2019 pour sa prière à l'occasion du culte religieux dédié à la République Démocratique du Congo, le chef de l'État a demandé pardon à Dieu pour la mauvaise gestion des richesses du pays par les congolais. "J’endosse la responsabilité de toutes nos fautes et te demande pardon pour tout abus de pouvoir contre les faibles. Pardonne-nous aussi de n’avoir pas été des bons gérants de toutes les richesses que tu nous a données", a dit Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris part ce dimanche 23 juin 2019 à la prière sur la Nation organisée au stade des martyrs de la Pentecôte à Kinshasa.  Lors de sa prière, Félix Tshisekedi a sollicité de Dieu le pardon au nom des congolais notamment pour le culte de la personnalité.

Une pétition pour l'organisation des élections locales avant décembre 2019 vient d'être initiée par la CENCO et les autres confessions religieuses à Beni dans le Nord-Kivu. Pour les initiateurs, il est question de pousser la CENI à organiser les élections avant fin décembre 2019 comme le prévoit le calendrier complet de la centrale électorale. Des signatures sont récoltées notamment dans des paroisses de la ville où les messages sont relayés même dans des messes au près des chrétiens.

Maman Marthe, la mère du président de la République Félix Tshisekedi, vient d'arriver au stade des Martyrs de la pentecôte.  À son arrivée, elle a été ovationnée par plusieurs milliers de personnes qui prennent  part ce dimanche à la prière pour le Congo.  Entre temps, le programme continue. Après l'animation des musiciens chrétiens, c'est au tour des certains hommes de Dieu de témoigner de la grandeur, dit-il, du seigneur pour le Congo-Kinshasa. Signalons que le chef de l'Etat n'est pas encore arrivé en ce moment.

L'atelier sur l'avenir de la régie de distribution d'eau (Regideso) s'est clôturée le vendredi 21 juin. Plusieurs recommandations  ont été formulées au terme des travaux. Les prticipants à cet atelier ont formulé plusieurs recommandations à l'intention du gouvernement visant à  restructurer au mieux la Regideso et la repositionner pour  l'adapter au nouveau cadre juridique en matière de service public de l'eau en RDC.

L'Intersyndicale de l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo, "ARPTC", est monté au créneau pour exiger le paiement de la prime de rétrocession du mois d'avril 2019. Dans une correspondance datée du 21 juin 2019 adressée au président du Collège de l'ARPTC, Odon Kasindi et parvenue à 7SUR7.CD, l'Intersyndicale affirme que la grogne des agents ne cessent de prendre de l'ampleur suite au non paiement de la prime de rétrocession et la mise en place du personnel qu'il considère "inopportune".

Après leur sit-in organisé ce vendredi 21 juin devant l'immeuble du gouvernement, les médecins non alignés à la prime de risque projettent une grande marche de protestation le lundi prochain. A travers cette manifestation pacifique, ils visent à dénoncer leur non prise en charge par l'Etat congolais.  " Parmi nous, il y a ceux qui exercent depuis plusieurs années sans toucher à la prime de risque. Nous ne sommes même pas mécanisés. C'est inacceptable", fustigent ces médecins.

Des activités socio-économiques sont paralysées depuis le matin de ce vendredi 21 juin 2019 au territoire de Lubao en province de Lomami suite à l'appel à la ville morte lancé par la coalition Cap pour le Changement pour exiger le réajustement du gouvernement provincial de Sylvain Lubamba Mayombo. Magasins, boutiques, écoles et autres établissements publics restent fermés. Pas des motos-taxis et autre mécanisme de transport en commun sur le parking.

Quelques femmes de médias réunies au sein de l'Union Congolaise des Femmes des Médias, "UCOFEM", ont marché ce vendredi 21 juin 2019 dans les rues de Kinshasa pour protester contre le verdict rendu dans l'affaire du viol collectif sur une mineure de 13 ans. Partie de la place des évolués dans la commune de la Gombe, cette marche a eu pour point de chute le palais de la justice.  N'ayant pas été autorisées à y accéder, les manifestantes ont lu leur mémorandum à l'extérieur, dans lequel elles dénoncent le verdict rendu dans ladite affaire.

Dr. Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018 se dit "indigné" par le viol collectif d'une mineure de 13 ans par ses 7 condisciples, tous élèves à l'école Révérend Kim de Kinshasa.  Tout en exprimant sa compassion à la famille de la victime, le gynécologue congolais, qui a consacré l'ensemble de son oeuvre pour la lutte contre les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre, estime que cet acte abject met à nu les "dérives de la permissivité et de l'impunité" qui rongent la société congolaise.