Politique

Le processus électoral préoccupe au plus haut point les partenaires financiers de la RDC. C’est ce qui justifie l’octroi, par le Gouvernement canadien, de 3,5 millions de dollars canadiens. C’est ce qui ressort de la rencontre, le week-end dernier, entre le Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Norbert Basengezi, et la Vice-ministre canadienne à la Coopération, Lise Filiatrault accompagnée de l’Ambassadeur du Canada accréditée en RDC, Mme Ginette Martin.

Un fait suffisamment rare pour être souligné : les participants au congrès de l’UDCO sont repartis de Lubumbashi avec un précieux sésame. A savoir un livre signé Banza Mukalay Nsungu, qui retrace la vie du parti. Du haut de ses presque neufans, l’UDCO charrie déjà une histoire. Toute une histoire. Un parti né par la volonté d’un homme de servir au mieux de ses ressources politiques ses proches -pas au sens biologique-, sa famille politique, et le chef de l’Etat. Un parti à

Nous sommes entrain d’assister à un blocage sans précédent du processus de démocratisation tel qu’on n’en a pas connu dans l’histoire de la RDC ", clame Pascaline Kudura. Les femmes du " Front du peuple " s’accordent deux semaines d’intenses activités dans le cadre de la célébration du mois de la femme.

La session ordinaire du Parlement congolais s’ouvre mardi 15 mars. Cette session devra se pencher en priorité sur les matières relatives aux élections et au dialogue national, estime Crispin Ngoy, député de la Majorité présidentielle (MP).

«On ne peut pas parler du développement, si on est dans la confusion et que la constitution n’est pas respectée», a déclaré mardi 15 mars docteur Denis Mukwege au cours d’une conférence, à Kinshasa. A l’occasion, le gynécologue de l’hôpital de Panzi à Bukavu (Sud-Kivu) a plaidé pour une justice efficace et une alternance du pouvoir dans le délai constitutionnel afin d’éviter des crises multiformes au pays. Il a également invité tout Congolais épris de paix à s’impliquer pour que l’année 2016 soit celle d’espoir et de non de violences. «Ça sera un passage qui va être de paix ave

Le leader des Conservateurs de la Nature et Démocrates, Moise Moni Della a concocté son schéma de sortie de crise. Un schéma clair pour gérer l’après-Kabila et favoriser surtout la tenue des élections apaisées. Il propose Etienne Tshisekedi comme président de la république pour la période de transition si jamais la classe politique s’accordait sur cette réalité. A défaut d’avoir la convocation de l’élection présidentielle 90 jours à l’expiration du mandat en cours du président Kabila, la classe politique serait face à une évidence.

  Le G7 et la Dynamique de l’opposition exigent un dialogue sans le président Kabila. A l’occasion de la rentrée parlementaire, l’opposition a appelé le président Kabila à mettre fin au débat en se prononçant clairement sur la fin de son mandat comme l’a fait son homologue angolais, Eduardo Santos. Il doit lancer un signal fort en faisant une déclaration officielle qu’il ne va plus se représenter au-delà 2016, a conseillé Lumeya Dhu Maleghi, le rapporteur du groupe parlementaire des chrétiens démocrates socialistes.

  A l’ouverture de la session politique de mars, deux discours presque diamétralement opposés, ont été entendus dans les deux chambres du parlement. L’un au sénat insistant totalement sur le respect de la constitution. L’autre à l’assemblée nationale mettant en avant le dialogue qui doit impérativement se tenir quelle qu'en soit sa forme. Dialogue contre Constitution, le nerf de la guerre. Le ton de Kengo a tout dit. Donneur de leçon et sauveur du régime lors des événements de janvier 2015, le président du sénat a rappelé que la constitution est intangible. Donc, on n’y touche pas.

Les leçons à tirer de la mise en place des bureaux des assemblées provinciales est double: la Majorité présidentielle a gagné haut la main la quasi- totalité des postes, mais quatre provinces échappent au contrôle de la famille politique du chef de l’Etat. Un signal que la démocratie en République démocratique du Congo est une réalité.   Sur 21 provinces, la MP a raflé la mise dans 17, lors de l’élection des bureaux des assemblées provinciales. Toutes les batteries étaient mises en marche. La MP n’a pas négligé ce rendez-vous.

La cérémonie d’ouverture de la session parlementaire ordinaire de mars 2016 sera organisée aujourd’hui mardi 15 mars, en la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du parlement de la République. La nouvelle a été confirmée par un communiqué officiel publié hier lundi par le bureau de l’Assemblée nationale. Selon ce communiqué, la cérémonie prévue à 13HOO de Kinshasa, sera marquée par un seul point inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit du discours d’ouverture de la session, qui sera prononcé par Aubin Minaku, Président de l’Assemblée nationale. La cérémonie sera également marquée par la