Politique

Il est des signes qui ne trompent pas. Ils ne trompent surtout pas ceux qui voient, dans les moindres faits et gestes du secrétaire général de la Majorité présidentielle, l’attitude d’un homme prêt à tout pour ses ambitions politiques.   La cohésion n’est plus au rendez-vous à la Majorité présidentielle (MP). C’est le constat fait par plusieurs personnes, au sein de la famille politique du chef de l’Etat ou en dehors. C’est un secret de polichinelle : un climat de division sévit depuis un certain moment à la MP.
Mise sur pied en 2011 et dénommée «Initiative pour un Congo Nouveau « ICN », elle a été élargie plus tard à d’autres forces politiques et sociales  pour devenir «Nouvelle Initiative pour le Congo» (NIC).  Plusieurs célébrités politiques congolaises   et scientifiques font partie de la nouvelle plate forme  qui a  été présentée officiellement au public  le vendredi 9 avril 2016 dans la salle «Planète Force» à Kasa-Vubu.   Au premier rang  il y avait Mokonda Bonza (président de ladite plateforme et de la Convention des Démocrates Chrétien
Arrêté puis mis à la disposition de la justice au lendemain des manifestations populaires contre une tentative de révision de la loi électorale en janvier 2015, Jean-Claude Muyambo  continue de croupir dans sa cellule de la Prison Centrale de Makala.
« L’extrême misère de la population visitée tranche avec les discours d’autosatisfaction du pouvoir en place», a lâché le député national, Jean-Lucien Bussa, à l’issue de sa tournée à travers Kinshasa, le samedi 09 avril 2016, et plus précisement les différents sites érosifs.
  Le diplomate togolais, Edem Kodjo a échoué dans son piège qu’il a tendu à l’opposition radicale. Il a tenté d’organiser malignement une rencontre avec les ténors de la Dynamique de l’opposition par l’entremise de l’ambassadeur de l’Union Africaine en poste à Kinshasa. Rendez-vous pourtant était pris vendredi à la représentation diplomatique de l’Union Africaine en face du cimetière de la Gombe. De 13h00 comme fixée préalablement,  la rencontre a été repoussée finalement à 16h00 à l’immeuble Serkas où l’ancien premier ministre togolais a installé ses bureaux.
Le chef de Bundu Dia Mayala, Ne Mwanda Nsemi a décidé de redynamiser son parti au Kongo central pour lui donner un nouveau souffle. Il a nommé un nouveau président provincial. Il s’agit de Me Philémon Mavinga Mabanga. L’objectif de Ne Mwanda Nsemi est clair. Travailler durement pour reconquérir son fief du Kongo Central, explique un vieux routier politique de la province. A l’approche des élections, Ne Mwanda Nsmei veut faire le carton plein dans son bastion. Le nouveau patron du BDM Kongo Central a été appelé à mouiller le maillot pour faire rayonner davantage le parti.
L’opposant pro-dialogue, Steve Mbikayi croit qu’il serait honteux et irresponsable pour l’opposition aujourd’hui ou demain, de désigner un dissident de la Majorité présidentielle comme son candidat à l’élection présidentielle. Sa plateforme- la Nouvelle classe politique et sociale estime que la fonction du chef de l’état est tellement importante que la désignation d’un candidat valable devra être précédée par l’élaboration d’un critérium non complaisant intégrant notamment la traçabilité du cursus scolaire et académique claire de tout candidat à la candidature.
Tokwaulu:« Kabila doit partir», il s'est métamorphosé de «Moïse» en «Pharaon» Ancienne proche du président Kabila, dont elle a battu campagne en 2006 et 2011, Bernadette Tokwaulu ne rate pas une seule occasion pour égratigner son ex champion. Dimanche 10 avril, elle s'est fendue d'un tweet assassin contre le chef de l'État en le qualifiant de «Pharaon», entendez par là, bourreau, lui qui était « Moïse» c'est-à-dire libérateur. Conclusion logique de Aena Tokwaulu: Kabika doit partir. L'ancien Adga de la Snel se répand donc de son Kabilisme.
Entre le G7 et le gouvernement c'est la nuit et le jour. Les deux camps n'ont pas la même lecture politique et n'ont pas la même interprétation de la Résolution 2277. Après donc la conférence de presse conjointe du ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, et du ministre des médias, Lambert Mende, le G7 a réagi aussi par une conférence de presse tenue le dimanche 10 avril à son siège situé en face de l Cour d'ordre militaire. Pour le G7, la résolution 2277 est une excellente chose car elle prévoit la tenue des élections présidentielles dans le délai constitutionnel.
Reconnu coupable en 1è instance par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, le sénateur Jean-Pierre Bemba vient interjeter appel. Confirmation en a été donnée par le docteur Jean Jacques Mbungani, l'un des responsables MLC en Europe. La décision prise par Bemba est lourde des conséquences. Elle donnera lieu à un autre procès. Ce qui veut dire qu'il faudra compter au moins une année pour que l'ancien vice-président de la République soit fixé sur son sort.