Politique

C’est dans un ton purement diplomatique que les ambassadeurs de quatre pays occidentaux ont tenu à manifester leur attachement au respect de la Constitution en vigueur en République démocratique du Congo.
La perspective d’un mandat d’à peine 8 mois ne suscite pas de vocations.
André Mbata Betukumesu Mangu, directeur exécutif de l’Institut pour la démocratie, la gouvernance, la paix et le développement (IDGPA), lors de la présentation de son ouvrage le 11/10/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph.
(De gauche à droite, ci-devant) Le chef de la Monusco, Maman Sambo Sidikou et le Nonce apostolique, Mgr Luis Mariano Montemayor, à leur arrivée à Goma le 17 février à Goma.
Le procès en flagrance des six militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha), arrêtés la nuit du 15 au 16 février, a débuté 18 février devant le tribunal de grande de Goma. Cette instance a fait droit à la requête du collectif de la défense, exigeant la comparution des policiers ayant exécuté l’arrestation des prévenus sans mandat de perquisition.
Le Mouvement réveil des indigné (MRI) réclame la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
La réussite de la journée ville morte du 16 février 2016, selon le Front du peuple, est une victoire du peuple à capitaliser pour le combat du respect de la Constitution. La coordination du Front du peuple s’est réunie, hier mercredi 17 février à Kinshasa, sous la direction de son coordonnateur et porte-parole Jean-Pierre Lisanga Bonganga.
A Joseph Kabila de tirer toutes les conséquences de la mobilisation et d’opter pour la voie de la sagesse. Le G7 a tiré une grande leçon de la forte mobilisation de la population en répondant favorablement à l’appel lancé pour rejeter toutes tentatives de restauration d’un régime dictatorial en RDC. Le tenant majeur du pouvoir en place doit, d’après l‘esprit du communiqué reproduit ci-après, tirer toutes les conséquences de cette réussite des villes mortes intervenues le 16 février et opter pour la voie de la sagesse en repoussant toute manœuvre de passage en force, de glissement du processu
La pression s’accentue sur les autorités de Kinshasa. A quelques mois de l’expiration du mandat légal du président de la République, l’Union africaine (UA), l’Organisation des Nations unies (ONU), l’Union européenne (UE) et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont joint leur voix pour la sauvegarde de la démocratie congolaise.
Lorsque l’on a appris mardi l’entrée en scène combinée de l’ONU (Organisation des Nations Unies), l’UE (Union Européenne), l’UA (Union Africaine) et l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) dans le dossier du « Dialogue » à organiser entre Congolais, l’on a cru que l’heure de son déblocage avait sonné. Mais, après lecture du communiqué ficelé par ces organisations, force est de constater qu’au lieu d’évacuer les zones d’ombres, on continue plutôt de les entretenir. Cela se ressent notamment à travers des termes tels que « élections à bonne date ».

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