La crainte est de voir cette démarche de la centrale électorale congolaise, bien qu’importante, poser problème avec les délais constitutionnels déjà très serrés de 12 mois!
Au cours d’un échange tenu dernièrement au siège de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le président cette institution d’appui à la démocratie, Corneille NangaaYobeluo, et les ambassadeurs ainsi que les envoyés spéciaux de la communauté internationale ont passé en revue le processus électoral congolais.
La centrale électorale congolaise a partagé, avec les diplomates de l’UE (
Politique
La « Lizadel « (Ligue de la zone d’Afrique pour la défense des droits des Enfants et élèves), annonce avoir déposé un mémorandum à la présidence de la République le mardi 15 décembre 2015, dans le cadre d’un plaidoyer sur la promotion des valeurs de la citoyenneté responsable en RDC.
« A douze mois du délai constitutionnel, il est toujours possible d’organiser des élections crédibles, justes et transparentes, qui prennent en compte le défi majeur de l’inclusion des jeunes de 18 à 22 ans non enrôlés. Ainsi, le consensus électoral en demeure une condition sine qua non ». C’est en ces termes que les animateurs de la plate-forme « Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées» (AETA), ont introduit la conférence de presse animée le samedi 19 décembre 2015 au Centre interdiocésain de Kinshasa, à Gombe.
Qui a dit que l’UDPS était prête à renier son engagement à se battre pour l’émergence d’une vraie démocratie en République démocratique du Congo ? Ce serait mal connaître son président Etienne Tshisekedi.
En prenant langue avec les délégués du chef de l’Etat, Joseph Kabila, dans le cadre du dialogue proposé par ce dernier, d’aucuns avaient tout de suite cru qu’Etienne Tshisekedi s’était engagé sur la voie de la trahison. Pas du tout.
Le parti cher à l’Honorable Clément Kanku est engagé dans un combat âpre pour la mise en place d’un véritable front commun des forces du changement pour une alternance démocratique au Congo-Kinshasa. C’est ainsi que des contacts sont pris avec des leaders politiques de l’opposition. Visiblement sollicité, le MR dit ne pas appartenir à une autre plateforme politique que l’Union pour la Nation Congolaise.
Il a osé et il a osé avec témérité. Il, c’est Me Willy Wenga Ilombe qui a publié un ouvrage intitulé «Compréhension du concept moyen en instance de cassation». Le baptême de ce livre a eu lieu le samedi, 19 décembre dernier, au Cépas, dans la commune de la Gombe.
Des dirigeants de l’opposition congolaise ainsi que des membres des organisations de la société civile et des mouvements citoyens, réunis au sein de la nouvelle coalition « Front citoyen 2016 », réclament la publication d’un calendrier électoral consensuel au plus tard le 31 janvier 2016.
La fédération de Mbuji-Mayi de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a organisé samedi 19 décembre un meeting pour soutenir le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat Joseph Kabila.
Intervenant par téléphone au cours du meeting, Bruno Mavungu, secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi, a confirmé la participation de l’UDPS à cette rencontre.
« Nous avons échangé et le secrétaire général [du parti] est intervenu pendant cette manifestation. C’était juste pour la tenue du dialogue et nous irons au dialogue.
Des acteurs politiques de premier rang et ceux de la société civile ont décidé de mettre sur pied un Front citoyen pour empêcher un troisième mandat de M. Kabila et surtout le tripatouillage de la constitution. Moise Katumbi, Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi, Martin Fayulu, Franck Diongo, Jean Lucien Bussa, Delly Sessanga, Jean Claude Vuemba et Olivier Kamitatu sont parmi les signataires.
Le territoire de Beni retient son souffle. Les cris de joie vont retentir au passage du cortège présidentiel. Joseph Kabila veut compatir avec cette population meurtrie par les rebelles ougandais des Adf. La rébellion ougandaise délogée de tous ses fiefs mène une sorte de guérilla en s’en prenant diaboliquement aux paisibles citoyens. Victime plusieurs fois des exactions, la population de la ville et du territoire de Beni attend du chef de l’état la solution à ce fléau. Dans cette partie du pays, des tueries et des enlèvements sont monnaie courante.