Pouvoir et UDPS ont rapproché leurs vues presque sur tout ce qui les opposait sauf sur le nom de la personnalité devant assurer la facilitation. Le président de l’UDPS a rejeté le Mozambicain Joaquim Chisano, l’Angolais Dos Santos... et l’Algérien Saïd Djinnit.
Politique
Le dialogue avec la médiation internationale et qu’exposé dans la feuille de route de l’UDPS et ses alliés ne peut servir de prétexte pour retarder les élections.
Le dialogue politique est in contournable, car c’est le seul élément catalyseur pour conduire le peuple congolais aux élections dans un climat apaisé.
Ce rapport onusien souligne la nécessité pour les autorités Congolaises de protéger les droits civils et politiques en amont d’élections clés.
Dans un rapport, las Nations Unies dénoncent les violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales commises entre le 1er Janvier et le 30 septembre dans le contexte du processus pré-électoral.
Pris au départ pour le médiateur tant attendu désigné par le Secrétaire général des Nations Unies en vue de piloter le Dialogue national en République Démocratique du Congo, Saïd Djinnit, son Envoyé Spécial dans les Grands Lacs, s’est révélé finalement comme un fonctionnaire chargé de déblayer simplement le terrain. Arrivé à Kinshasa le mercredi 2 décembre 2015, il est reparti en fin de semaine, avec une moisson que nombre d’observateurs estiment insuffisante.
L’Opposition contre un Dialogue « version Kabila »
Dans un communiqué lu à la télévision publique congolaise mardi 8 décembre dans la soirée, la présidence de la République annonce que le comité préparatoire du dialogue politique est en train d’être constitué sur base de l’article 2 de l’ordonnance convoquant ce forum.
Le communiqué ajoute que les consultations menées par l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Saïd Djinnit, participent à la démarche constitutive dudit comité.
A (re)Lire: Saïd Dj
Après cinq jours de consultations des forces politiques et sociales à Kinshasa, Saïd Djinnit, Envoyé Spécial du Secrétaire général des Nations Unies dans les Grands Lacs, a fait escale hier lundi 07 décembre 2015 à Bruxelles, certainement en route pour New York, où il est attendu pour faire rapport à sa hiérarchie.
De nombreuses personnalités du monde politico-diplomatique ont rehaussé de leur présence la session d’évaluation à mi-parcours du programme « Tomikotisa » financé par l’ONG américaine National Democratic Institute (NDI), le 7 décembre 2015 au Centre d’événements Roméo Golf de Kinshasa/Gombe. Occasion pour la directrice résidente de NDI/RDC, Eve Thompson, de saluer, dans son allocution, la dernière réussite pour la démocratie en Afrique : les élections au Burkina Faso.
Invité d’honneur du Forum pour le Développement du Haut-Uélé à Kinshasa, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI), Corneille Nangaa Yobeluo, a confirmé, le dimanche 6 décembre 2015 à l’hôtel Invest de Presse à la cité de la RTNC dans la commune de Lingwala, la publication ce mardi 8 décembre 2015 des conclusions de l’évaluation du processus électoral, faite par les membres du bureau et de l’assemblée plénière.
La Majorité présidentielle et l’UDPS d’Etienne Tshisekedi ne semblent pas s’accorder sur les points majeurs qui constituent le soubassement même du Dialogue.
Dans une déclaration rendue publique hier dans la soirée, le Conseil de l’Apostolat Catholique du Congo estime que les réactions suscitées dans l’opinion sur la position de l’Eglise catholique sur la tenue du dialogue ne reflètent pas exactement l’esprit de la lettre des Evêques. Le Conseil est surpris de constater que les gens pensent que l’église veut envoyer les fidèles dans la rue.
Le cri d’alarmé lancé par l’église est pour éviter que le sang des congolais ne coule plus. L’Eglise catholique n’est absolument pas opposée au dialogue.