Sécurité

Le député provincial Alain Siwako alerte les autorités militaires du Nord-Kivu et de l'Ituri sur l'intensification des mouvements des rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) autour de plusieurs localités depuis le week-end dernier. Dans une note qu'il a publiée le matin de ce lundi 20 décembre 2021, l'élu de Beni cite nommément Tokotoko, petite agglomération proche de Lukaya, en territoire de Mambasa (Ituri) où les terroristes ont érigé un campement depuis samedi 18 décembre. Alain Siwako parle aussi de la localité de Makabo où un autre groupe d'ADF s'est installé.

Au total, 211 combattants rebelles congolais et étrangers ont été désarmés dans la province du Sud-Kivu par la Mission de l'Orgnasation des Nations-Unies pour la Stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO) en 2021. Les forces onusiennes ont également réussi à récupérer 60 armes fonctionnelles. Le chef de Bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu, Karna Soro, l'a précisé le samedi 18 décembre dernier lors d'une adresse à la presse. Il renchérit que parmi ces rebelles désarmés, il y a plus de 40 étrangers qui ont été rapatriés dans leurs pays d'origine.

L'élément de la Police nationale du Congo (PNC), auteur des tirs sur le cortège du ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro, le dimanche 19 décembre 2021 à Mbudi, un des coins de la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa, a été arrêté par les forces de l'ordre.  D'après le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, qui l'a annoncé via Twitter, cet élément de la police répondra de ses actes devant la justice.

4 combattants de la coalition Makanika-Twigwaneho se sont rendus à la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUSCO) en territoire de Fizi au Sud-Kivu, le samedi 18 décembre 2021. Selon le major Dieudonné Kaseraka, porte-parole de l'armée dans cette zone, ces combattants ont remis 2 armes et une centaine des munitions.

Deux civils ont été tués dans une embuscade tendue par les rebelles ADF dans la journée du vendredi 18 décembre 2021 entre Kabrique et Katabeyi en territoire d'Irumu dans la province de l'Ituri. A en croire la Convention pour le respect des droits humains (CRDH), antenne d'Irumu qui rapporte la nouvelle à 7SUR7.CD ce dimanche 19 décembre, les victimes qui sont toutes du Nord-Kivu étaient en provenance de leurs champs avant de tomber dans le filet de ces assaillants.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir arrêté le deuxième vice-président de la société civile du secteur Beni-Mbau en territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, la journée du samedi 18 décembre 2021.  La nouvelle a été relayée à la presse de Beni ce dimanche par le porte-parole militaire du secteur opérationnel Sokola 1, Grand-nord.

Dans un communiqué daté du 18 décembre 2021, les FARDC et l'UPDF annoncent qu'elles sont passées à l'offensive après avoir achevé les travaux de construction et de réhabilitation des routes pour sécuriser le trafic, faciliter les mouvements des troupes, le déploiement de la logistique et le flux du trafic dans la zone MBAU-KAMANGO, principalement entre BUKAKATI et la rivière SEMULIKI. 

Dans une déclaration conjointe faite ce samedi 18 décembre 2021 à Goma, une dizaine de mouvements citoyens dont Filimbi, Lutte pour le Changement (LUCHA) ou encore le Comité Laïc de Coordination (CLC) dénoncent la recrudescence de l'insécurité ces dernières semaines dans la ville volcanique.

Au cours d'une conférence de presse organisée ce samedi 18 décembre 2021 à Kinshasa, le Commissaire général de la Police Nationale Congolaise (PNC) a réagi au sujet d'une éventuelle entrée des policiers Rwandais en République démocratique du Congo via la ville de Goma. À en croire le numéro un de la Police, il n'y a aucun policier Rwandais sur le sol congolais. 

L'Alliance nationale des chefs traditionnels du Congo (ANATC)/Nord-Kivu alerte les autorités congolaises sur les activités suspectes menées par le chef coutumier, sa majesté mwami Kibonge Shima, coordonnateur national d'une structure dénommée FICEL. Dans leur déclaration publiée le vendredi 17 décembre en ville de Goma, les Bami du Nord-Kivu rapportent que le prénommé entretient des réunions illégales avec des chefs des groupements auprès de qui il perçoit de l'argent au nom du président de la République.