Sécurité

Pourtant signataires de l'acte d'engagement de cessation des hostilités avec le gouvernement congolais, la milice de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) ne cesse d'endeuiller et orchestrer d'énormes dégâts contre la population civile du territoire de Djugu, au nord de la ville de Bunia, chef- lieu de la province de l'Ituri.  Dans la journée du mercredi 6 mars, une femme a été exécutée par les éléments de ladite milice lors de leur attaque qui a ciblé l'Hôpital général de référence (HGR) de Drodro.

Au total, onze personnes ont été tuées par des rebelles ADF à Vemba, agglomération se trouvant à Mavivi, en territoire de Beni, sur route nationale numéro 4, au Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo. Le drame a eu lieu dans la nuit du lundi au mardi dernier, rapportent plusieurs sources à Mavivi contactées ce mercredi 06 mars par 7SUR7.CD.

Au total sept civils ont péri dans des combats opposant les rebelles de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) face à la milice à l'autodéfense Zaïre ce mardi 5 mars 2024 au village Mbogi, près du lac Albert dans le territoire de Djugu en Ituri. L'information est livrée à 7SUR7.CD par l'armée loyaliste par le biais de son porte-parole en province de l'Ituri, le lieutenant Jules Ngongo Tshikudi. Il affirme que les forces de l'ordre vont traquer tous les détenteurs illégaux d'armes.

Au total, 43 présumés bandits ont été arrêtés et présentés aux autorités par les services de sécurité de la province du Lualaba, le vendredi 1er mars 2024.  La nouvelle est confirmée par Déodat Kapenda, ministre provincial de l'Intérieur et sécurité dans une interview à 7SUR7.CD ce lundi.

Trois (3) personnes ont péri à la suite de l'explosion des bombes larguées par les rebelles du M23/RDF dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), ce vendredi 1er mars 2024.  Des sources sur place indiquent que ces explosifs en provenance des positions des rebelles, sont tombés à Mubambiro en plein jour, causant une panique populaire. 

La base de la MONUSCO à Kamanyola en territoire de Walungu (Sud-Kivu) a été fermée, ce mercredi 28 février 2024, et remise officiellement à la Police nationale Congolaise (PNC). Cette fermeture intervient dans le cadre de la mise en œuvre du processus de désengagement et du retrait de la MONUSCO. Lors d'une cérémonie organisée pour la circonstance, le gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, Marc Malago, a salué les efforts fournis par la MONUSCO et la mémoire des casques bleus tombés pour la paix et la stabilité en République démocratique du Congo.

Les rebelles d'Allied democratic forces (ADF) ont tendu une nouvelle embuscade, ce mercredi 28 février 2024, aux usagers de la Route nationale numéro 4 (RN4) sur l'axe routier Komanda-Luna, à hauteur du village Sesa au sud du territoire d'Irumu (Ituri). Christophe Munyanderu, activiste des droits humains qui confirme la nouvelle à 7SUR7.CD, laisse entendre que ces assaillants tendu cette ambuscade, plongeant la population dans une psychose.

Trois personnes dont un militaire des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont perdu la vie et quatre autres blessées samedi dernier à Moba, territoire situé dans la province du Tanganyika. L'information a été rapportée lundi 26 février 2024 par Léon Taabu Pesa, coordonnateur de la société civile locale, qui explique que la population est descendue dans la rue pour manifester contre l'insécurité, tuant au passage deux présumés voleurs.

Cinq (5) personnes ont été tuées dans la chefferie de Walese Vukontu, en territoire d'Irumu dans la province de l'Ituri, ce samedi 24 février 2024. Les victimes sont tombées dans une embuscade tendue par les rebelles ADF dans la mi-journée, indiquent des sources sur place.  D'après Christophe Munyanderu, acteur politique et membre de l'Union Sacrée de la Nation sur place, il y a eu aussi un blessé grave. 

Trois (3) personnes sont décédées lors de nouveaux bombardements attribués aux rebelles du M23/RDF à Sake dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), la nuit du jeudi à ce vendredi 23 février 2024. Des sources de la société civile renseignent que les rebelles ont lancé des offensives contre les éléments de la coalition FARDC-Wazalendo dans le but de conquérir la cité de Sake mais sans succès. Par conséquent, les bombes larguées par ces derniers ont causé de dégâts humains et matériels.