Sécurité

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) annoncent la reddition de plusieurs militaires rwandais ce mercredi 27 mars 2024 au Nord-Kivu.  La nouvelle a été révélée par le porte-parole militaire au Nord-kivu via son compte X.  Le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko précise que cette reddition fait suite à la pression exercée contre les rebelles du M23/RDF par l'armée congolaise sur les différentes lignes de front. 

Au total, 37 personnes ont été tuées dans la province du Sud-Kivu au mois de février 2024. Ce bilan est contenu dans un bulletin de la Synergie des associations des jeunes pour l'éducation civique, électorale et la promotion des droits de l'homme au Sud-Kivu (SAJECEK). Il a été rendu public le samedi 23 mars 2024. 

En ville de Beni, dans l'Est congolais, plus de 20 personnes ont été tuées en l'espace de 13 jours. Deux quartiers riverains du territoire : Sayo et Matembo ont été visé. Depuis, l'ombre plane encore sur la vraie identité des auteurs de ce récent massacre (Reportage). 

Plus de 1.000 enfants des écoles des villages de Kintya et Tambo dans le groupement Mwema, en chefferie Kyona Ngoie situés à plus à 78 kilomètres du territoire de Mitwaba centre et de Kidimudilo ont manqué à l'appel en cette année scolaire 2023 - 2024 suite aux rançonnements et tracasseries de certains éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo dans cette partie du nord-ouest de la province du Haut-Katanga.

Au moins huit peronnes ont été tuées par des hommes armés dans deux quartiers de la commune de Mulekera, en ville de Beni dans la province du Nord-Kivu le samedi 23 mars 2024. Les assaillants seraient les rebelles ADF selon les chefs de base dans la contrée. Ils ont ciblé les quartiers Sayo et Matembo en pleine journée du samedi. Ils ont aussi pris en otage plusieurs civils en majorité des cultivateurs avant d'incendier des motos.

Certains éléments casques bleus de la MINUSCA sont depuis longtemps accusés d'aider et de soutenir les rebelles Centrafricains. De nombreux témoignages d'habitants et d'anciens rebelles font état de liens entre certains contingents de la mission de l'ONU et les bandits.  Selon ces rapports, les casques bleus fourniraient des armes, des munitions, des provisions et des médicaments aux rebelles, et ont cédé des positions des Forces armées centrafricaines et leurs alliés russes en échange de ressources naturelles.

De faux policiers ont été interpellés dans la commune de Masina le vendredi 22 mars dernier. Ils ont été trouvés en plein service lors d’une tournée d’itinérance du commissaire provincial de la police Blaise Kilimbalimba. Le patron de la police dans la capitale a fait indiqué que ces arrestations sont les fruits des mesures prises pour juguler l’insécurité.

Plus de 30 civils ont été enlevés par des rebelles d'Allied democratic forces (ADF) en territoire de Mambasa (Ituri), la nuit du vendredi à ce samedi 23 mars 2024.  La société civile locale qui s'appuie sur les propos du fils du chef enlevé, indique que le fait a eu lieu au village Matolo près de la rivière Ituri non loin de Beu Manyama (Nord-Kivu), riverain de l'Ituri.

Les services de sécurité de Fungurume, une commune urbano-rurale située en territoire de Lubudi dans la province du Lualaba, ont mis la main sur 16 présumés bandits armés. Selon une dépêche de la cellule de communication de ladite commune parvenue à 7SUR7.CD ce jeudi 21 mars 2024, ces malfrats sont reprochés notamment de vols et viols.  La même source indique que ces criminels ont été présentés mercredi dernier à la presse locale de Fungurume. 

Les pays membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) se réuniront le samedi 23 mars prochain à Lusaka, en Zambie, pour aborder la question sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo et au nord du Mozambique. Les 2 Etats secoués par des groupes armés et d'actions terroristes ont recouru aux troupes de l'organisation pour imposer la sécurité sur leurs territoires respectifs. Au cours de ce sommet de la Troïka, la SADC envisage ainsi de faire une évaluation mi-parcours de ces opérations militaires.