Sécurité

Les Forces négatives de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), ont repris  les attaques récurrentes, menées au Nord-Kivu à Béni. C’est ce qui ressort de la partie réservée à la situation sécuritaire de la RDC, lors de la conférence hebdomadaire de la Monusco de ce  mercredi  2 décembre. Parlant de l’actualité politique, un accent a été mis sur l’organisation du dialogue prochain en RDC. Comme chaque mercredi, le rendez-vous de la presse et les agents des Nations Unies dans différents sièges de la Monusco, a été respecté en RDC.
Le ministre d'Etat en charge de la Décentralisation et des Affaires coutumières est descendu sur Eringeti 48 heures après l'attaque de cette localit du Nord-Kivu (Est de RD Congo), à la tête d'une délégation du gouvernement central accompagné du vice-gouverneur de cette province, du patron de la police et des autorités militaires commises aux opérations SOKOLA 1. Sur place,  Salomon Banamuhere a exprimé ses sentiments de désolation suite aux carnages vécus dans cette partie du territoire de Beni.
Le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, met en garde tous ceux qui incitent la population à la violence, en se servant du dialogue politique comme prétexte.
Le Général Jean Baillot, commandant intérimaire des forces de la Monusco, a indiqué, mercredi 02 décembre au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies que  le groupe ADF a un caractère terroriste et compte certainement en son sein des éléments venus d’ailleurs dont le mode opératoire n’est pas celui en cours habituellement en RDC. «Moi je pense que quand on tue comme ça comme c’était le cas dimanche dernier, un enfant de 2 ans, quand on achève des blessés dans un hôpital, quand on brûle un hôpital, c’est quoi ?
La Monusco a rendu un dernier hommage au casque bleu malawite, le sous-sergent Dyson Mayao. La cérémonie a eu lieu mercredi 2 décembre au quartier général de la Mission onusienne à Beni.
La société civile d’Oicha dans le territoire de Beni a décrété mardi 1er  décembre trois journées « ville-morte » et de deuil pour dénoncer les atrocités perpétrées par des présumés ADF et leurs alliés, dans cette partie du Nord-Kivu. Cette action a été lancée deux jours après l’attaque de la localité d’Erengeti par des présumés rebelles ougandais.
Depuis son arrivée à la tête de la vice-primature en charge de l’Intérieur et Sécurité, l’ancien président de l’Assemblée nationale et secrétaire général du parti présidentiel (PPRD) s’est beaucoup plus illustré par une certaine incapacité à gérer son secteur. Il est aussi pointé du doigt pour son immixtion aux prérogatives d’autres institutions dont la CENI.   Au niveau sécuritaire, le bilan d’Evariste Boshab est loin d’être reluisant.
Dans un communiqué de presse publié lundi 30 novembre, le chef de la Monusco, Maman Sidikou Sambo a condamné les attaques d’Eringeti.
Le bilan provisoire des affrontements entre les FARDC et les rebelles ougandais est de vingt-quatre morts, a révélé lundi 30 novembre le porte-parole de la Mission onusienne en RDC, Félix-Prosper Basse. La veille, l’armée et les rebelles se sont affrontés à Eringeti, une localité située à environ 60 kilomètres de Beni au Nord-Kivu. Dans une interview accordée à Radio Okapi, Félix Prosper Basse a indiqué qu’un casque bleu, quatre militaires et sept civils ont été tués à la machette.
Plus de deux mille habitants d’Erengeti dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) ont fui, depuis deux jours, les combats entre l'armée congolaise et les rebelles ougandais des ADF pour se réfugier à Luna, Ido et Komanda-centre, trois localités de la province voisine de l'Ituri. Ces accrochages ont déjà fait une vingtaine de morts dont onze rebelles ougandais, selon le général Marcel Mbangu, commandant des opérations Sokola 1. Selon la société civile de Komanda, certains déplacés vivent dans des familles d’accueil alors que d’autres passent la nuit à la belle étoile. Son président, Daniel Sezab