Société

"Balayons les médiocres", il s'agit du mot d'ordre de la société civile pour ce début de campagne. Le Comité Laïc de coordination et la Lucha passent de maison en maison pour inciter les congolais à voter massivement le 23 décembre 2018. Cette campagne a été lancée ce samedi 1er décembre 2018 à Kananga. Les membres de la Lucha vont garder un oeil sur les prochaines élections. Le mouvement exige la radiation pure et simple des candidatures qu'il qualifie "de chauves souris politiciens".

Le président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, a remis une jeep au nouvel archevêque métropolitain de Kinshasa, monseigneur Fridolin Ambongo, ce dimanche 25 novembre 2018, à l'occasion de la messe d'inauguration de son ministère pastoral. C'est le ministre de Transport et Voies de Communication qui a remis à titre symbolique le cadeau du chef de l'État à l'archevêque de Kinshasa. Compte tenu du temps, ledit cadeau sera réceptionné par le bénéficiaire après la clôture de ladite messe.

La cérémonie d'inauguration du ministère pastoral du nouvel archevêque métropolitain de la Ville de Kinshasa, monseigneur Fridolin Ambongo se déroule ce dimanche 25 novembre 2018 au stade des martyrs. Le 1er novembre dernier, l'actuel vice-président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, "CENCO", a été confirmé par le Vatican comme archevêque de Kinshasa. La coalition de l'opposition LAMUKA est fortement représentée à cette cérémonie. Martin Fayulu, Freddy Matungulu et Adolphe Muzito ont rehaussé de leur présence à cette activité.

Un conflit parcellaire oppose depuis quelques années le Sud-coréen Kim, promoteur des écoles et universités Révérend Kim, au général Célestin Kanyama Tshishiku en charge des écoles de formation de la Police Nationale Congolaise. La maison querellée est située sur l'avenue Uvira n°56 dans la Commune de la Gombe à Kinshasa, quartier le plus huppé de Kinshasa. L'avocat-conseil du pasteur Kim, Maître Jean Mupira dénonce une occupation illégale de la maison de son client par cet officier supérieur de la police .

À l'issue d'une cérémonie réunissant les partenaires, directeurs, agents et cadres de la société de transports du Congo « TRANSCO» ce samedi 17 Novembre dans l'enceinte de la concession de cette société, dans la Commune de Masina-Siforco, l'établissement public TRANSCO, a procédé à l'installation officielle de la délégation syndicale élue. Cette délégation a été élue lors des élections du 14 mai 2018 dernier, au cours d'une réunion tripartite entre le banc syndical représenté par l'intersyndicale TRANSCO, l' employeur et le ministère du travail.

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La capitale s'est pourtant bien réveillée avant de commencer à sombrer vers 6 heures dans la violence. Le ton a été donné par les jeunes de Ndjili et Masina qui, visiblement, ont répondu à l'appel du Rassemblement pour cette deuxième journée de paralysie. Ils ont placé des barricades sur la voie publique et chassé tous ceux qui étaient aux arrêts de bus. Le mouvement de panique s'est propagé rapidement dans les autres communes de la capitale. La route de poids lourds s'est vite vidée. Les véhicules couraient dans tous les sens pour se mettre à l'abri.

17 morts dont trois policiers et 14 civils, le bilan humain est lourd. La marche pacifique anti-Kabila a été violente dans la capitale. Le vice-premier ministre de l'intérieur, Évariste Boshab a annoncé le bilan provisoire à la presse en fin d'après midi à Kinshasa. Des édifices publics et privés ont été saccagés et brûlés. Des blessés sont aussi comptés. Évariste Boshab indique qu'il s'agit d'un mouvement insurrectionnel qui a échoué. Les manifestants ont posé des actes de destruction et de vandalisme. Des postes de police ont été incendiés.

Alors que le gouvernement parle de 17 morts, le Rassemblement a avancé un bilan de 25 morts. Joseph Olengha Nkoy, le leader des Fonus accuse le régime Kabila d'être à la base de cette situation. Le Rassemblement affirme que c'est la police qui a dégainé en premier. "Une marche pacifique a été réprimée dans le sang", dénonce le leader des Fonus. Devant le siège du parti, on est venu déposer des corps, explique Olengha Nkoy.