Politique

Le Rassemblement ayant réservé une fin de non-recevoir au dialogue convoqué par le président Kabila avec la facilitation d’Edem Kodjo, le forum de la Cité de l’Union africaine passe pour un conclave de la Majorité présidentielle élargie à ses alliés. Les comploteurs sont pré venus leur messe, pis leur conspiration sera rejetée parle peuple le moment venu. Cela en vertu de l’article 64 de la Constitution.  

Alors que le président de la centrale électorale estime à 16 mois la durée d’enrôlement des électeurs en partant de février 2016, Henry Agnero, expert de l’ONU en matière électorale, table, lui, sur 10 mois à dater du 30 juillet 2016 !

Tout en insistant sur la participation de  » grandes familles politiques de l’Opposition  » à ces assises, afin de résoudre la crise actuelle de manière consensuelle et durable, les évêques menacent de se retirer du Dialogue au cas où ce forum prendrait une voie autre que celle du respect de la Loi fondamentale. Particulièrement en ce qui concerne le mandat présidentiel et l’alternance démocratique au pouvoir en RDC.

Le Mouvement de la Libération du Congo (MLC), parti cher au sénateur emprisonné à la CPI, Jean-Pierre Bemba Gombo, vient de radier six députés membres de cette formation politique. Le MLC reproche à ces députés de prendre part au dialogue piège convoqué par M. Kabila sans l’autorisation ni l’aval du parti. Selon le communiqué publié le lundi 05 septembre 2016 par le secrétaire général adjoint Alexis Wenga, le MLC reproche aux six députés  » d’avoir enfreint les statuts du Mouvement de la Libération du Congo (MLC) « .

Dans une lettre ouverte adressée au facilitateur Edem Kodjo, les Forces centristes indépendants de la République(FCIR) invitent le facilitateur togolais à organiser un dialogue inclusif et fustigent la parodie qui se déroule à la cité de l’Union Africaine(UA). Pour la réussite de ce forum selon l’esprit de la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations unies, ce dialogue est voulu inclusif par tous, pour résoudre la crise politique qui secoue la RDC.

Dans un communiqué publié hier mardi 6 septembre 2016 et signé par son président en exercice, le député national Charles Mwando Nsimba, le G7 dément  » catégoriquement  » la rumeur selon laquelle cette plateforme aurait décidé de participer aux travaux du dialogue qui se tiennent à la cité de l’Union africaine (UA) pour  » bloquer  » la Majorité de l’intérieur. » Une telle information procède de l’intoxication et de la volonté du pouvoir de semer la division au sein du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement « , peut-on lire dans ce communiqué.

La nouvelle parait un canular mais c’est une réalité vivante. Il suffit tout simplement de fréquenter régulièrement le marché transfrontalier de Lufu les jours de vendredi et samedi de chaque semaine pour se rendre sans nul doute à l’évidence. Pour de nombreuses personnes, le marché transfrontalier de Lufu est un vrai cadre d’échanges économiques entre les deux peuples congolais et angolais.

Les résolutions qui sortiront d’un tel forum seront contestées par une majeure partie des Congolais

Le dialogue politique est entré dans le vif du sujet le mardi 6 septembre. Corneille Naanga, le patron de la Ceni, a exposé sur le processus électoral. 7SUR7.CD a jugé bon de donner l'information la plus complète sur le casse-tête électoral. Ci-dessous la communication du président de la Commission électorale nationale indépendante. TELECHARGER L'INTEGRALITE DE LA COMMUNICATION (PDF, 1.65 Mb)

Soucieuse de mieux orienter les travaux du dialogue politique national et inclusif en RD-Congo, la Commission africaine pour la supervision des élections -CASE-, dans sa déclaration d’observation du lundi 5 septembre 2016, signée par son président Simaro Ngongo Mbayo, souligne qu’elle salue les conclusions du rapport d’évaluation électorale et annonce l’ouverture de son bureau de suivi des travaux dudit dialogue.