Le rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), Jean Pierre Kalamba Mulumba a, animé, jeudi 17 mars 2016, un point de presse au siège de cette institution d’appui à la démocratie sur les questions d’actualité par rapport à l’élection de gouverneur et vice-gouverneur des 21 nouvelles provinces de la République Démocratique du Congo. La dite élection est maintenue le 26 mars 2016 et l’annonce des résultats provisoires interviendra le même jour, conformément à l’article 71 de la loi électorale en vigueur.
Politique
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a fixé les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des 21 nouvelles provinces au 26 mars 2016. Ce scrutin au second degré a été précédé par l’élection des Bureaux définitifs des Assemblées provinciales desdites provinces, le 12 mars dernier.
A quelque deux semaines de cette échéance électorale, les agitations sont observées dans la Province de la Tshopo.
C’est la veillée d’armes au niveau de l’Etat-major du Mouvement de Libération du Congo (MLC) à trois jours du verdict du sénateur Jean-Pierre Bemba.
L’ancien Vice-président de la République Démocratique du Congo (RDC) est incarcéré à La Haye depuis septembre 2008.
A Kinshasa, la Secrétaire générale du MLC, la députée Eve Bazaïba et les autres cadres du parti organisent trois jours de prière.
La session parlementaire de mars sera extrêmement politique. Sénateurs et députés devront s’attendre à des débats sérieusement agités. Le dialogue et le processus électoral domineront les échanges. En embuscade, il y a ces arbitrages qui s’imposent par le fait de l’effritement des recettes publiques, consécutives à la chute continue de principales matières premières. Dans tous les cas, rien ne pourra occulter les débats autour du dialogue et du processus électoral.
Les progrès réalisés par la RDC en matière de lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants ont été expliqués à Londres.
Réunis les 10 et 11 mars, près de 200 leaders politiques, économiques, actrices de la Société civile et autres femmes d’influence originaires de l’ensemble du continent africain, ont signé un nouveau pacte « changing the game ».
A l’ouverture de la session parlementaire, mardi dernier, le président du Sénat, Kengo wa Dondo (indépendant), a plaidé pour le respect de la Constitution (adoptée par 84 % des électeurs), vieille de dix ans seulement et déjà plusieurs fois modifiée afin d’accroître les pouvoirs du président Joseph Kabila.
Jacquy Ndala, chroniqueur musical à la RTNC2, risque d'y être viré. Son tort c'est de s'être prononcé sur les ondes de la RTVS1 contre le Dialogue politique convoqué par le chef de l'État. Jacquy Ndala s'est aussi clairement prononcé au cours de cette émission contre un probable 3éme mandat du président de la République. Ces propos auront suffit à convaincre sa hiérarchie à dire qu'il n'a pas observé le droit de réserve et l'apolitisme, exigés de tout fonctionnaire de l'État.
Le Premier ministre, Augustin Matata, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, le président de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku, ainsi que plusieurs dignitaires de la République ont pris part, le mercredi 16 mars 2016 au cabinet de travail secondaire du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, situé au Palais du Peuple, à une réunion interinstitutionnelle présidée par ce dernier.
Dans un communiqué daté du mercredi 16 mars 2016 et signé Rombault Kasongo chargé de communication de «Congo Na Biso », le parti de l’Opposition dont le président national est Freddy Matungulu, il est fait état d’une filature suspecte dont le précité a été l’objet le même mercredi à la mi-journée. Selon le document remis au Phare, cet acteur politique a été pris en chasse par une jeep de couleur noire, dès qu’il est sorti d’une réunion de travail au centre-ville, dans la commune de la Gombe.
Le rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Jean Pierre Kalamba Mulumba N’Galula a tenu, hier jeudi 17 mars une conférence de presse. Sa communication était essentiellement centrée sur l’élection des Gouverneurs et vice-gouverneurs, l’accréditation des témoins, des observateurs et l’appel d’offre pour l’achat des kits électoraux.