Politique

Lors de la cérémonie d'échanges de vœux organisée, samedi dernier, à Kinshasa, avec les cadres et agents de son administration, le ministre des affaires foncières a dressé le bilan de ses deux ans à la tête de cette institution. 

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 02 février 2021, le sénateur Valentin Gerengo, du Mouvement de Libération du Congo (MLC), accuse le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba, d'interpréter de manière biaisée, le règlement intérieur et la constitution en rapport avec la pétition déposée contre lui.

Lors de la plénière de ce mardi 02 février 2021 à l'ouverture de la session extraordinaire au Sénat, les élus des élus ont voté pour l'adoption du projet de loi portant ratification par la RDC de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAF).  Cette loi qui était la seule matière à traiter, a été validée en des termes différents avec l'Assemblée nationale. Dans le cas échéant, le chef de l'État va promulguer cette loi telle qu'elle a été votée à la chambre basse du Parlement, conformément à la Constitution.

Le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba a, à l'issue de la séance plénière de ce mardi 2 février 2021, réagi au réquisitoire du procureur général près la Cour de Cassation, qui demande au Bureau d'autoriser l'instruction contre lui sur le détournement des deniers publics. À en croire A. Thambwe, il n'y a pas eu détournement de sa part. Le successeur de Léon Kengo Wa Dondo à la tête de la chambre haute du Parlement affirme même disposer des pièces justificatives et que tout a été consigné.

Le président du Sénat de la République démocratique du Congo, Alexis Thambwe Mwamba, s'est brièvement exprimé ce mardi 2 février 2021 lors de la séance plénière, sur les pétitions de déchéance qui visent son bureau. Pour lui, en démocratie il n'existe pas de mandant à vie. Le président de la chambre haute du Parlement promet de quitter son fauteuil si les élus des élus en décident ainsi.

Les esprits sont surchauffés au Sénat ce mardi 2 février 2021. Certains sénateurs ont failli en venir aux mains. En toile de fond, la demande d'une motion posée comme préalable par certains sénateurs avant l'examen du projet de loi portant ratification de la RDC à la zone de libre échange continental Africain (ZLECAF). Pour rappel, plusieurs pétitions ont été déposées ce mardi au Sénat contre les membres du bureau. Celle initiée contre Alexis Thambwe Mwamba par exemple, a bénéficié du soutien de 61 sénateurs. Elysée Odia

La séance plénière de ce mardi 2 février 2021 à la chambre haute du Parlement se déroule sous une forte tension. Pour cause, les sénateurs sont divisés quant aux matières à traiter. Si cette séance plénière n'avait au départ qu'un seul point à l'ordre du jour à savoir : l'examen du projet de loi portant ratification de la RDC à la Zone de Libre Échange Continental Africain (ZLECAF), d'autres sénateurs exigent l'ajout de l'examen des motions contre les membres du bureau.

La pétition contre le président du bureau du Sénat Alexis Thambwe Mwamba a été déposée ce mardi 2 février 2021 à la chambre haute du Parlement de la République démocratique du Congo, comme annoncé tôt dans la journée par 7SUR7.CD. D'après le sénateur Auguy Ilunga Civuila qui a déposé cette pétition, 61 signatures ont été recueillies afin de faire tomber le successeur de Léon Kengo Wa Dondo à la tête du Sénat. Cependant, cet élu des élus déplore les intimidations dont il a été victime lors du dépôt de cette pétition au bureau du président du Sénat.

Le premier vice-président du Sénat, Samy Badibanga, est visé par une pétition en vue de sa déchéance. C'est ce que renseigne une correspondance adressée à l'ancien premier ministre, ce mardi 2 février 2021, par les sénateurs pétitionnaires. "Nous avons l'honneur de venir par la présente, sur pied des articles 27 de la constitution alinéa 5 et 28 alinéa 2 à 5 du Règlement intérieur du Sénat, déposer une pétition en vue de demander votre déchéance par l'assemblée plénière du Sénat de votre fonction de premier vice-président du Sénat", lit-on dans cette lettre.

Dans son discours tenu, ce lundi 1er février 2021, à l'occasion de la commémoration du 4è anniversaire de la mort d'Étienne Tshisekedi, le chef de la Maison civile du chef de l'État a affirmé que la carrière politique du "Sphinx de Limete" est une invitation à renoncer notamment à la corruption, l'incompétence, le culte de la personnalité et à la violation des droits de l'homme.