Politique

Antoine Gabriel Kyungu est monté au créneau pour fustiger les propos tenus par Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, (PPRD), parti cher à Joseph Kabila. Pour mémoire, ce dernier a menacé de paralyser la République Démocratique du Congo si un malheur arrivait à Albert Yuma, président du conseil d'administration de la Gécamines, cité dans une affaire de 200 millions d'euros.

Le gouverneur de la province du Kongo Central Atou Matubuana appelle la population de sa province à faire confiance au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi "qui travaille pour redorer l'image ternie de la RDC". Il a lancé cet appel, vendredi 24 janvier 2020  lors d'un culte d'action de grâce organisé au temple de l'Eglise protestante CEC Kyanvu à Matadi pour commémorer l'an 1 de l'alternance au sommet de l'Etat. Il a par la même occasion annoncé un dialogue de réconciliation et de paix des fils et filles du Kongo Central.

Le secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, (PPRD), a été empêché de se rendre au Burundi le vendredi 24 janvier dernier à l'aéroport International de N'djili. Selon certaines sources proches de l'aéroport qui se sont confiées à 7SUR7.CD ce samedi, Ramazani Shadary ainsi que Marcelin Cishambo voulaient effectuer ce déplacement à l'aide de leurs anciens passeports diplomatiques.

La polémique créée autour de la sortie médiatique de Madame Jeanine MABUNDA, lors de la cérémonie traditionnelle d’échanges de vœux organisée par le Bureau de l’Assemblée Nationale avec la presse, au sujet de la prétendue dissolution de la Chambre basse par le Président de la République, dénote simplement d’une volonté de nuire à sa personne, surtout que cette dernière est en train de marquer positivement son début de mandat à la tête de cette institution.

Lors de la 18ème réunion du conseil des ministres présidée par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo le vendredi 24 janvier 2020 à la Cité de l'Union Africaine, le cas de l'ancien député national Ne Muanda Nsemi a été aussi évoqué. Et à ce sujet, le porte-parole du gouvernement, Jolino Makelele, a fait savoir qu'il s'observe un afflux de Luozi (Kongo-Central) vers Kinshasa, des adeptes de la secte Bundu Dia Kongo pour venir assister aux prétendues cérémonies de prestation de serment de Ne Muanda Nsemi.

Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, lors de la 18ème réunion du conseil des ministres qu'il a présidée le vendredi 24 janvier 2020 à la Cité de l'Union Africaine, réitéré sa menace à l'endroit des membres du gouvernement qui feront entrave à son action. "Le président de la République a réitéré sa position selon laquelle il ne laissera personne entraver, par diverses manœuvres, la concrétisation de l’aspiration du peuple congolais au changement", a indiqué le porte-parole du gouvernement Jolino Makelele dans le compte rendu dudit conseil.

Contrairement à ce qui se raconte dans les réseaux sociaux, la députée nationale Henriette Wamu, élue de l'UDPS à Kinshasa, n'a jamais donné son point de vue soutenant les propos de Jeanine Mabunda contre la déclaration du président de la République sur la menace de dissolution de l'Assemblée nationale.

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a, lors de la 5ème réunion du conseil des ministres tenue dans la maison communale de Masina le 23 janvier 2020, demandé à chaque membre du gouvernement provincial de lui transmettre endéans 6 jours, un rapport d'auto-évaluation de ses activités. Le successeur d'André Kimbuta a insisté sur le fait que 2020 doit être une année d’action à impact visible autour de l’opération Kinshasa Bopeto (Ville propre ndlr).

La coalition FCC-CACH totalise une année d'existence ce vendredi 24 janvier 2020. Au cours d'une interview accordée à 7SUR7.CD,  ce vendredi 24 janvier, le professeur en Sciences politiques à l'Université de Kinshasa, Michel Bisa Kibul dresse un bilan positif de cette coalition. Le professeur pense que sur le plan politique, la coalition CACH-FCC a évité au pays un bain de sang  qui résulterait du maintien au pouvoir de Joseph Kabila  ou  de l'imposition par lui de son dauphin Emmanuel Ramazani Shadary. 

L’Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ) a, dans son rapport de la coalition FCC-CACH publié ce vendredi 24 janvier 2020, recommandé au chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de consulter toutes les forces vives de la Nation après la dissolution de l’Assemblée Nationale. À en croire son président Georges Kapiamba, cette consultation permettra de dégager un consensus national devant guider la gestion consensuelle du pays jusqu’à l’organisation de nouvelles élections législatives nationales.