Politique

Dans une déclaration samedi 27 juin 2020 au sujet de l'arrestation du vice-premier ministre de la Justice, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a demandé au président de la République de garantir le bon fonctionnement des institutions, d'assurer le respect de l'Etat de droit, de veiller au respect de toutes les procedures constitutionnelles, légales et réglementaires. À cet effet, le chef du gouvernement a fait allusion aux immunités dont sont couverts les membres du gouvernement, ainsi qu'à leur sécurité physique et juridique.
Le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a, dans une déclaration samedi 27 juin 2020 à l'issue d'une réunion avec les vice-premiers ministres et ministres d'État, dénoncé l'arrestation "brutale et arbitraire" de Célestin Tunda Ya Kasende.  Par ailleurs, Sylvestre Ilunga Ilunkamba a prévenu que cette arrestation peut même provoquer la démission du gouvernement qu'il dirige.
Dans une déclaration samedi 27 juin 2020, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a demandé au chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de saisir le Conseil Supérieur de la Magistrature pour qu'une action disciplinaire soit ouverte contre les magistrats qui ont arrêté le vice-premier ministre de la Justice Célestin Tunda.
Lorsque la police est venue exécuter un mandat d’arrêt contre lui ce samedi 27 juin 2020 à Kinshasa, le vice-premier ministre de la justice et garde des sceaux, Célestin Tunda, s’est confié à une personne dont il n'a pas cité clairement le nom. Question de se rassurer face à l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé pour exécuter le mandat judiciaire.
Après la libération du vice-premier ministre de la Justice Célestin Tunda ce samedi 27 juillet 2020 dans la soirée, ce dernier ainsi que les cadres du PPRD se sont directement retrouvés au siège du parti. Prenant la parole, le secrétaire permanent du parti cher à l'ex-président Joseph Kabila, a dénoncé une forme de dictature qui commence à s'installer petit à petit au Congo-Kinshasa.
Le secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) a déclaré qu'une série d'actions sera annoncé ce dimanche pour barrer la route à la dictature qui, dit-il, veut s'installer en République Démocratique du Congo. Déclaration faite par Emmanuel Ramazani Shadary ce samedi 27 juin 2020 au siège du parti cher à Joseph Kabila juste après la libération du vice-premier ministre de la Justice Célestin Tunda.
L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), fédération du Nord-Kivu, appelle tous ses combattants, ainsi que la population congolaise en général, à se mobiliser pour exiger le retrait des propositions de loi initiées par les députés nationaux Aubin Minaku et Garry Sakata sur la reforme judiciaire.
Le vice-premier ministre de la Justice Célestin Tunda Ya Kasende a été enfin arrêté par les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) ce samedi 27 juin 2020. Ces derniers étaient porteurs d'un mandant d'amener selon certaines sources, et d'arrêt selon d'autres. Célestin Tunda est en ce moment conduit au parquet Général près la cour de cassation. Selon une autre source, le mandat d'amener a été signé ce matin par le procureur Général près la cour de cassation pour une procédure de flagrance. 
La résidence du vice-premier ministre de la Justice Célestin Tunda Ya Kasende située dans la commune de Ngaliema au quartier Binza-méteo est assiégée par des éléments de la police nationale congolaise ce samedi 27 juin 2020. Selon certaines sources qui ont requis l'anonymat, les éléments de force de l'ordre sont porteurs d'un mandat d'arrêt. Cette situation intervient au lendemain d'un conseil des ministres agité notamment à cause des propositions de loi initiées par les députés nationaux Aubin Minaku et Garry Sakata.
Les magistrats de la province du Kwilu sont descendus dans la rue ce samedi 27 juin 2020, à Bandundu, chef-lieu de la province, pour protester contre les propositions de loi des députés nationaux, Aubin Minaku et Garry Sakata sur la réforme judiciaire. Tous les manifestants vêtus en toge, brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « non à la politisation de la magistrature ».