(KINSHASA)- Quelques jours après la démission de Modeste Mutinga au poste de rapporteur du sénat, la plénière de la chambre haute du parlement a pris lundi acte de sa décision. A cette occasion, le président du sénat, Léon Kengo wa Dondo a indiqué que ce poste sera
rapidement pourvu. Le bureau devra organiser rapidement l’élection pour combler le vide laissé par le rapporteur sortant. Il a loué les qualités de Modeste Mutinga qu’il a félicité pour ses brillantes prestations.
Politique
(KINSHASA)- Les 80 députés des partis frondeurs de la majorité présidentielle ont promis de se battre au sein de l’assemblée nationale pour faire respecter la constitution. Ils se sont réunis au palais du peuple pour déterminer leur mode opératoire. ‘‘Nous sommes
les 80 députés du G7. Nous avons essayé de définir ce que nous allons mener comme actions parlementaires pour faire respecter la constitution’’, a déclaré le député Muhindo Nzangi, le porte-parole du groupe. Les élus ont assuré que le combat que le G7 mène, va se
poursuivre au parlement.
(KINSHASA)- Il a fait un choix et il s’assume. Le ministre de l’Agriculture, pêche et élevage, Isidore Kabwe Mwehu Longo a préféré rester au gouvernement. Dans un communiqué laconique, il réaffirme son appartenance à la majorité présidentielle. ‘‘Je reste membre de la majorité présidentielle conformément à l’aspiration de ma base politique’’, dit-il. En conséquence, Isidore Kabwe indique avoir claqué la porte de l’Union des démocrates fédéralistes-Unadef. Le ministre de l’Agriculture assure qu’il n’a jamais démissionné
contrairement à ce qui a été annoncé par les radios périphériques.
Ils avaient déjà écrit deux lettres dans lesquelles ils avouaient leur opposition à la modification de l’Article 220.
Hypothèse qui donnerait à Joseph Kabila la possibilité de briguer un troisième mandat. Personne n’attendait cette troisième lettre-missile qui allait faire vaciller l’édifice MP.
Dans une correspondance adressée au vice-premier ministre chargé de l’Intérieur et Sécurité, Evariste Boshab, le 17 septembre, le secrétaire général et président ai du Rassemblement des congolais démocrates et nationalistes (RCDN), Moïse Moni Della, fait part de son indignation face à ce qu’il considère comme « un acharnement contre sa personne ». Il déplore la « manipulation des services de sécurité » par certaines autorités du pays pour étouffer sa liberté d’expression ou de manifester.
La rentrée de septembre promettait d’être chaude. Elle est en train de tenir toutes ses promesses. Pour l’anecdote, c’est un député national, Ne Muanda Nsemi, gourou de la secte politico-religieuse Bundu dia Kongo, qui avait, le premier, annonce les hostilités. En séjour au Kongo Central après un entretien avec le Chef de l’Etat dans le cadre du pré-dialogue, il prônait l’institution d’une Transition politique de trois ans.
Le gouvernement de la république e initié depuis le mois de mai dernier, un mission de contrôle du détournement de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat ainsi que des frais de fonctionnements des secteurs de l’EPS-INC (Enseignement primaire, secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté), de l’EPT (Enseignement technique et professionnel), de l’ESURS (Enseignement supérieur, universitaire et recherche scientifique), de la Santé publique et de la Fonction publique, vient de clôturer son enquête, sous la supervision du ministre d’Etat en charge du Budget, prof Michel Bongongo.
Pou
Le gouvernement qui doit présenter la proposition de loi des finances au cours de cette session budgétaire, doit également parer au plus pressé au regard des Arrêts de la Cour constitutionnelle. II a été annoncé, à ce propos, la nomination par le gouvernement des commissaires spéciaux et des commissaires spéciaux adjoints de nouvelles provinces récemment crées en République démocratique du Congo.
La basilique de Lubumbashi a été encerclée par des hommes armés en uniforme alors que le président de l’assemblée provinciale Kyungu wa Kumwanza assistait à la messe avant un point de presse annoncé.
Des nombreux fidèles étaient également bloqués dans cette paroisse de l’église catholique désormais interdite d’accès par les soldats en faction.
Le feuilleton G7-Majorité présidentielle continue de défrayer la chronique. A cet effet, au sein des partis politiques membres du G7, on ne cesse d’enregistrer des décisions excluant des personnalités qui auraient marché à l’encontre de la ligne de conduite tracée par le parti. C’est le cas du vice-président du Sénat, Mario Losembe, membre de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC).
Vice-président du Sénat, Mario Losembe ne fait plus partie de l’ARC. C’est ce que nous apprenons des milieux proches de ce parti.