Politique

Les inconditionnels de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) étaient tout surpris de voir débarquer matinalement, la samedi 02 mais 2015, à la résidence d’Etienne Tshisekedi, sur la rue Pétunias, dans la commune de Limete, un fidèle de Joseph Kabila généralement considéré comme un homme de l’ombre. Il S’agissait de l’Administrateur Général de l’ANR (Agence National de Renseignements), Kalev Mutond.
Après un silence assourdissant, le président de la République, Joseph Kabila, a finalement reçu certains caciques de la Majorité présidentielle hier, dimanche 22 mars, dans sa ferme de Kingakati pour discuter des questions liées aux enjeux politiques de l’heure.
Sous le coup d’une motion de défiance initiée contre lui par quelques députés nationaux de l’Opposition, le Vice- Premier Ministre en charge de l’intérieur et Sécurité, Evariste Boshab est sur une chaise éjectable.
« Il est indécent de parler de la maladie de quelqu’un sur la place publique », a soutenu le porte-parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga lors de son point de presse tenu jeudi 30 avril dernier à Kinshasa, répondant à une question des journalistes. Au même moment, une autre question, dans le même ordre, lui a été adressée pour le contredire, car, « s’il est indécent de parler de la santé de Malumalu sur la place publique, pourquoi a-t-on fortement médiatisé celle de Tshisekedi ?
Depuis la déclaration politique faite à Kinshasa le lundi 19 avril courant par Jean Baudouin Idambituo Bakaato et Me Gérard Kamanda wa Kamanda, au nom de l’opposition républicaine (OR), exigeant de la vérité sur la fosse commune de Maluku, cette plate forme politique est secouée par une guerre de leadership entre Léon Kengo, Me Kamanda et Jean Baudouin Idambituo. Dans une déclaration faite au nom de l’OR, Michel Bongongo fustige la position prise par Kamanda wa Kamanda et Idambituo sur le charnier de Maluku.
L’exclusion de plus de dix millions de Congolais qui avaient moins de 18 ans en 2011 des prochaines élections et la question des délais irréalistes contenus dans le calendrier électoral. Telles sont quelques-unes des questions présentées par une délégation des présidents de partis politiques et de groupes parlementaires de l’opposition à Martin Kôbler, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission de stabilisation de l’ONU en République Démocratique du Congo (MONUSCO), le mardi 28 avril dernier. C’était lors d’une rencontre avec le patron de la mission on
Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la sécurité va se présenter devant les députés nationaux aujourd’hui lundi 4 mai pour répondre à une motion de défiance signée par 55 élus du peuple. C’est ce qu’indique un communiqué officiel du Bureau de l’Assemblée nationale, publié le week-end dernier par le rapporteur de cette chambre législative, Norbert Ezadri Eguma. Le communiqué précise que les auteurs de la motion voudraient avoir d’Evariste Boshab des explications claires sur l’enterrement massif, le 19 mars dernier, de 421 cadavres des Congolais dans des conditions qu’ils
Durant trois jours, Lions clubs International District 409 regroupant la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi, a tenu à Kinshasa sa 55ème convention. C’était à l’hôtel Memling, en présence des délégations venues de Bujumbura et d’autres provinces de la RDC. Le Rwanda était absent à cette rencontre. Et la délégation burundaise a été conduite par Gérard Muringa. Tout a commencé par une marche à pied de la Gare centrale jusqu’à la Place de la Poste, sous escorte de la Police.
A en croire certains observateurs avertis, il s’agirait de la réponse de la Majorité kabiliste à la proposition d’un dialogue en vue de connaître l’orientation que l’Opposition voudrait donner à ces assises Grand visionnaire, Etienne Tshisekedi l’est et le restera.
Ainsi que tout le monde le sait, 55 Députés de l’Opposition ont signé une motion de défiance pour avoir la tête de Boshab, un homme qui dérange à cause de sa loyauté envers le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange. Ladite motion sera examinée aujourd’hui par la Chambre basse du Parlement. Que des Députés exercent les prérogatives leur reconnues par la Constitution, est la chose la plus normale qui soit. Mais, ici, le prétexte tant ressassé ne tient nullement la route. Il s’agit de l’affaire de la fosse commune de Maluku.