En dehors de quelques partis politiques pratiquement sur le pied de guerre, on ne sent pas globalement la classe politique congolaise mobilisée pour affronter les élections. En témoigne le faible taux enregistré dans le processus de dépôt de candidatures pour les provinciales. Les statistiques indiquent un pourcentage loin en dessous de 50 pour cent. Pas donc étonnant que le calendrier électoral ait connu une légère modification.
A l’Opposition, on assiste au boycott du processus électoral.
Politique
Fallait-il que deux casques bleus succombent pour que la mission onusienne amorce "une action très forte" contre les rebelles des ADF ?
Enfin, la Monusco décide de passer à l’offensive à Beni. Si la mission onusienne s’est résolue d’agir, ce n’est pas de, prime abord, pour protéger plus des civils, mais, parce que deux de ses éléments ont été tués. En fait, il s’agit d’une réaction aux attaques de ceux qui ont mis fin à la vie de deux casques bleus tanzaniens.
Jean de Dieu Nguz a Karl-i-Bond. Voilà un nom que les Congolais n’oublieront pas de sitôt. Car, l’ancien président national de l’UFERI aura vécu une vie politique pleine de la deuxième République à la transition dirigée par le maréchal Mobutu. Nguz a été, durant sa longue carrière, plusieurs fois ambassadeur de la RDC à l’étranger, ministre des Affaires étrangères et de la Défense, vice-Premier ministre et Premier ministre. De plus, durant la transition mobutienne, il fut le seul acteur politique à avoir dirigé la grande Opposition et la famille politique du Maréchal Mobutu.
Ministre des Finances tout court ? Sans doute pas. Henry Yav Mulang a ses marques. Une expertise qui le met à l’aise à se défendre dans son secteur. Et, il l’a prouvé hier mercredi 6 mai au Sénat. Serein, l’ancien financier du cabinet du Président Joseph Kabila a fait l’économie du projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance-loi n°011/2012 du 21 septembre 2012 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’importation en RD Congo.
Imperturbable, Henry Yav Mulang n’a pas tari d’arguments.
Le découpage territorial aura des incidences « négatives et chaotiques » sur l’organisation des élections provinciales, locales, municipales et urbaines en République démocratique du Congo. Le président de la plate-forme Agir pour des élections libres et transparentes (AETA), Jérôme Bonso, l’a affirmé mercredi 6 mai au cours d’un atelier organisé à Kinshasa.
Jérôme Bonso reste pessimiste et pense qu’il est impossible d’organiser concomitamment les élections et le découpage territorial.
Après Kalev Mutond, ci-devant administrateur général de l’Agence Nationale des Renseignements, c’est au tour du Coordonnateur National du Mécanisme de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, M.
Au cours du point de presse qu’il a tenu le jeudi 30 avril 2015, le Porte-parole du Gouvernement congolais, Lambert Mende, a conseillé aux autres Etats de ne pas s’ingérer dans les affaires burundaises, comme le fait la RDC. Point n’est besoin de rappeler ici la crise politique que connait le Burundi, pays frontalier de la RDC, où la paix et la sécurité sont gravement menacées suite à la volonté manifeste du Président sortant de briguer un 3ème mandat. Ce, en violation de la Constitution de ce pays fragile dont l’histoire politique reste marquée par l’instabilité institutionnelle.
Lors de la présentation du plan d’action 2015 -2017 de son unité aux partenaires techniques et financiers qui soutiennent la réforme de la Police nationale congolaise, lundi à l’Hôtel Béatrice, l’inspecteur général, le commissaire divisionnaire Jean de Dieu Oleko, a souligné le rôle de contrôle, d’audit, d’enquête et d’évaluation des services de la PNC que doit jouer l’inspection générale. C’est dans ce cadre que son unité doit déployer ses antennes dans toutes les provinces, afin d’intervenir partout où sont implantés les postes et services de Police.
L’actualité politique reste dominée en République Démocratique du Congo par les contacts établis entre un émissaire du chef de l’Etat, Joseph Kabila et certains dirigeants de quelques partis de l’opposition.