Politique

(KINSHASA)- Les présidents des quatre groupes parlementaires de l’opposition ont signifié au président de l’assemblée nationale la suspension de leur participation aux travaux parlementaires jusqu’à ce qu’une option claire sera levée sur la question d’examen de motions de défiance. Ils ont dénoncé le blocage par la majorité de toute initiative du contrôle parlementaire. Ils considèrent que la mise à l’écart de la motion de défiance visant Evariste Boshab, constitue un précédent fâcheux.
(KINSHASA)- Les partis de l’opposition consultés par Kalev Mutond, le patron des renseignements, sont évasifs dans leur communication. Ils veulent le partage du pouvoir avec Kabila mais ils n’ont pas le courage de s’assumer. Depuis deux jours, ils dévoilent les termes de référence qu’ils prétendent avoir communiqué à l’émissaire du président Kabila. ‘‘Nous avons dit à M.Kabila que le respect de la constitution reste de stricte application’’, a indiqué Bruno Mavungu, le secrétaire général de l’Udps.
(KINSHASA)- Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende a affirmé que le dialogue que souhaite l’opposition, n’est pas un lieu pour violer la constitution. Le défenseur du régime Kabila reste ferme. Il ne s’agit pas non plus un cadre pour remettre en cause le choix de la population exprimé à travers les élections. Le président de la Convention des congolais unis s’étonne que l’Udps, l’Unc et les autres qui ont demandé le dialogue, commencent à poser des conditions.
La République démocratique du Congo a déclaré vendredi qu'elle n'était pas opposée à une offensive séparée des Casques bleus contre les rebelles hutu rwandais actifs dans l'est du pays, faute d'accord entre Kinshasa et l'ONU pour combattre ensemble ces assaillants. "Nous n'avons pas interdit à la Monusco (Mission de l'ONU en RDC) d'accomplir son mandat, et une partie de son mandat permet cela", a déclaré à l'AFP Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais. Jeudi, le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, a annoncé que la Monusco se préparait à agir sé
Le Vice-premier ministre et ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Evariste Boshab s’est présenté, hier jeudi 7avril, à la chambre haute du parlement pour éclairer les Sénateurs sur la situation d’insécurité qui avait prévalu il y a deux semaines dans la cité de Moanda, dans la province u Bas-Congo. Il répondait ainsi à la question d’actualité du Sénateur Siluvangi Lumba Raphaël, lui adressée au sujet des tueries et l’insécurité subséquente.
Depuis la désignation contestée par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku des neuf membres composant la Commission Nationale aux Droits de l’Homme(CNDH), leur investiture est bloquée à cause de la plainte déposée par Me Richard Bondo devant la Cour constitutionnelle contre la résolution de la chambre basse du Parlement congolais sur ce dossier. D’après les informations proches du dossier, il serait difficile en ce moment pour l’Assemblée Nationale d’organiser la cérémonie d’investiture des membres pendant que leur désignation est attaquée en justice. Dans une requête en inconst
Pendant que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) prolonge la date du dépôt des candidatures pour les élections provinciales, le pouvoir de Kinshasa vient de lancer des contacts avec certains leaders politiques de l’opposition dans la perspective de la convocation d’un dialogue politique. Ainsi, les partis tels que l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe et le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba ont été approchés.
Dans les différents états-majors politiques, l’heure est déjà aux préparatifs de prochaines échéances électorales, en commençant par les provinciales dont la Commission électorale nationale indépendante (CENI) vient d’annoncer l’ouverture de dépôt de candidatures. C’est le cas à l’Union pour le Développement du Congo, parti dont l’Autorité morale, M.
Malgré ces observations pertinentes, la Ceni campe sur sa position et se dit encore optimiste, insistant sur l’absorption des contraintes. De plus en plus, des voix s’élèvent pour tirer la sonnette d’alarme sur le découpage territorial qui risque d’avoir des incidences très négatives, susceptibles de conduire à des élections chaotiques, en commençant par les provinciales, locales, municipales et urbaines en République démocratique du Congo. En effet, après l’ancien premier ministre Adolph Muzito qui a fait un plaidoyer dans le même sens, le président de la plate-forme Agir pour des élections
Dans certains cercles de la communauté internationale, l’on continue de soutenir depuis plus de deux décennies, l’idée du démembrement du territoire de la République Démocratique du Congo. Certains « experts » pensent que cet Etat serait trop « grand » et trop « riche » pour laisser sa gestion aux gouvernants qui ne se montreraient pas à la hauteur de leurs responsabilités. La pauvreté ambiante depuis le départ du colonisateur belge en 1960 serait imputable à l’incapacité des congolais de créer des richesses dans un espace géographique gâté par la Providence en ressources naturelles.