Politique

La session extraordinaire démarre ce samedi 27 décembre 2014. L’Assemblée nationale et le Sénat ont l’obligation d’épuiser les matières sensibles qui menacent de bloquer la Nation. Il s’agit principalement de la loi électorale ou disons de toutes les dispositions ayant une incidence sur le processus électoral, dont les projets de révision soumis par l’Exécutif à la représentation nationale. Il y a aussi l’épineuse question de la décentralisation.

Le compte à rebours a commencé pour les FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda), sommes par la SADC (Communauté de Développement de l’Afrique Australe) et la CIRGL (Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs), depuis juillet 2014, de quitter le territoire congolais au plus tard le 02 janvier 2015.

Nouvellement nommé à la tête du ministère d’Etat à la Décentralisation et Affaires coutumières, Salomon Banamuhere, a été présenté auprès des partenaires techniques et financiers (PTF) du processus de décentralisation, le 22 décembre 2014 à l’hôtel Sulutani à Kinshasa.

Entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi ça n’a jamais été le grand amour, désormais la rupture politique est consommée. En politique, il n’y a pas de hasard, surtout dans le calendrier où tout déplacement du chef de l’Etat est calculé. En décidant de se rendre à Lubumbashi avant-hier lundi 22 décembre, Joseph Kabila voulait dissuader Moïse Katumbi de faire un comeback triomphal dans sa ville, prévue de longue date pour hier mardi 23 décembre 14. Les services de sécurité ont même demandé au gouverneur d’ajourner son retour au motif que le chef de l’Etat était dans la capitale cuprifère.

C’est connu, deux crocodiles ne peuvent pas vivre dans un même marigot. Joseph Kabila a quitté Lubumbashi hier mardi 23 décembre 2014 autour de 12 heures 30, soit une heure à peu près après l’atterrissage de Katumbi, pour sa ferme de Kundelungu achetée aux Litho. Il y rejoint sa femme, olive Lembe, qui l’y avait déjà précédé.

En séjour à Paris, Vital Kamerhe, le président de l’UNC, est inconsolable après la mort inopinée de son directeur de cabinet, le très respecté professeur Akele Adau. Le professeur Akele a été foudroyé avant-hier lundi 22 décembre 2014 par une crise cardiaque alors qu’il dispensait ses cours à la prestigieuse université parisienne La Sorbonne. Sa mort est une immense perte pour la nation congolaise car c’était une personnalité scientifique d’une grande valeur. Vital Kamerhe a demandé aux militants de l’UNC et aux rd-congolais de garder une pensée pieuse pour ce grand professeur de droit pénal.

Ministre de l’Industrie et Petites et moyennes entreprises, Germain Kambinga a les idées plein la tête. A peine nommé, il s’est activement mis au travail avec des innovations hors du commun, celles de renforcement de capacité des membres de son cabinet afin de s’imprégner des tâches auxquelles, ils sont appelés. Ce ministre, l’un des plus jeunes dans le gouvernement Matata II a réuni tous ses collaborations pour une séance, qu’il qualifie de renforcement de capacité.

C’est juste après la fête de noël que les deux bureaux du parlement ont décidé de convoquer la session extraordinaire, soit du samedi 27 décembre 2014 au lundi 26 janvier 2015. Après des divergences des vues entre ces deux bureaux sur la date exacte de la convocation de cette session extraordinaire, un compromis a finalement été trouvé. Mais bien avant cela, Léon Kengo Wa Dondo qui était le premier à annoncer qu’il y aurait session extraordinaire sans fixer de la convocation.

Après le rendez-vous manqué du dimanche 21 décembre au terrain Kamina, des voix s’élèvent au sein de l’union pour la démocratie et le progrès pour dénoncer le comportement du gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta qu’elles jugent anticonstitutionnel. En effet, l’autorité urbaine avait interdit ce meeting du parti cher à Etienne Tshisekedi en donnant comme raison que la lettre qui lui a été transmise pour information, a été signée par des personnes non qualifiées.

La marche pacifique que comptait organiser l’union des républicains -UR de Norbert Luyeye hier mardi 23 décembre, n’a pas eu lieu. Les militants et sympathisants de cette formation politique se sont heurtés à un important dispositif d’agents de l’ordre vers Masina. Alors que les membres de l’UR entendaient revendiquer la tenue d’un dialogue inclusif exigé, d’après eux par l’Accord-cadre, ces manifestants ont été dispersés sans état d’âme par les éléments de la PNC déployés sur terrain.