Un article 8 auquel on a fait dire qu’il contenait une disposition assujettissant exclusivement l’élection présidentielle au recensement général de la population alors que cela n’est pas le cas ; des députés de l’Opposition radicale qui en ont appelé au soulèvement populaire dans une déclaration du 15 janvier 2015 ni dénoncée, ni condamnée par la Société civile congolaise et par la communauté internationale ; des sénateurs de l’Opposition républicaine qui ont exigé le rejet pur et simple du projet de loi mais qui ont fini par l’adopter à l’unanimité sans fournir à qui que ce soit la moindre ex
Politique
L’Union européenne a salué l’adoption d’une nouvelle loi électorale en République démocratique du Congo et considère la "voie ouverte pour la tenue des élections dans les délais prévus".
"La voie est désormais ouverte pour que les élections se tiennent dans les délais prévus par la Constitution", a déclaré la représentante de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, dans un communiqué.
"Nous attendons également que la Commission Electorale Nationale Indépendante publie un calendrier électoral global", a-t-elle ajouté.
Dans une ordonnance présidentielle lue dimanche 25 janvier à télévision nationale, le chef de l’Etat Joseph Kabila a opéré des changements au niveau des régions militaires et des secteurs opérationnels de l’armée de la RDC. Le Général Emmanuel Lombe quitte la 34e région militaire au Nord-Kivu qu’il dirigeait depuis septembre 2014.
Le vice-Premier Ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, se félicite du consensus trouvé au Parlement congolais qui a adopté dimanche 25 janvier à Kinshasa le projet de loi modifiant la loi électorale.
Y-a-t-il un premier ministre en RD-Congo ? C’est la question qui taraude les rd-congolais car après 3 jours d’émeutes sanglantes la semaine passée à Kinshasa, dont le bilan provisoire établi par la FIDH (fédération internationale des droits de l’homme) fait état d’une quarantaine de morts, aucun mot de compassion du premier ministre Augustin Matata Ponyo à l’endroit des familles éplorées. C’est tout simplement scandaleux ! S’indigne une mère éprouvée. Matata Ponyo est quand même le chef du gouvernement !
L’approche de 2016 fait se lever le voile sur les ambitions et les rêves jusqu’alors larvés pour le fauteuil présidentiel.
Après les journées folles de lundi 19, mardi 20, mercredi 21 et jeudi 22 tant à Kinshasa qu’en provinces et la paralysie quasi générale du pays, des millions de Congolais et d’étrangers étaient tout yeux et tout oreilles pour la séance plénière d’hier dimanche 25 janvier 2015 à l’Assemblée nationale.
Comme annoncé dans nos colonnes au dernier trimestre de l’année écoulée, le Chef de l’Etat vient de procéder à de nouvelles nominations au sein des Fardc, pour plus d’efficacité et en vue de combler les lacunes qui s’étaient déclarés au sein de la grande muette.
Ainsi nous retenons les affectations ci-après à travers les régions militaires :
21 Région Militaire : est nommé commandant région : le Général de Brigade Lombe Bangwangu Emmanuel ;
31è Région Militaire : est nommé commandant adjoint chargé de l’administration et logistique : le général de Brigade Mabonda
Emboitant le pas au Sénat, l’Assemblée nationale a aussi décidé de retirer l’alinéa 3 de l’article 8 de ladite loi.
Loi électorale modifiée
Les amendements apportés à l’article 8 de ce texte de loi ont apaisé les esprits des manifestants qui ont paralysé la ville de Kinshasa pendant une semaine
Des scènes de liesse ont été observées vendredi 23 janvier 2015 dans plusieurs campus universitaires de la République démocratique du Congo (RDC) où des étudiants ont manifesté une grande joie suite aux amendements apportés par le Sénat à l’article 8 de la loi électorale modifiée.
Au niveau de l’Assemblée nationale, faut-il le rappeler, les députés nationaux avaient voté cette loi avec un article 8 qui a énervé les