Politique

RÉUNION DE LA BANLIEUE DE LUBUMBASHI Le Katanga bouillonne et les tensions sont loin d’être dissipées. En séjour prolongé dans la province, c’est dans sa ferme de Kashamata sur la route de Kasumbalesa que le chef de l’Etat s’est entretenu hier lundi avec les notabilités du Katanga. Devant députés et sénateurs, originaires du Katanga, Joseph Kabila a fait part de ses préoccupations pour un retour au calme dans la province.

Le développement des 6.674 Entités territoriales décentralisées (ETD) de la République démocratique du Congo (RDC) nécessite un budget annuel de 20 à 30 milliards USD, alors que le Premier ministre Augustin Matata Ponyo entame l’exercice 2015 du gouvernement de cohésion national avec quelque 9 milliards USD dont 5 milliards USD en ressources internes pour résoudre les problèmes de l’ensemble du pays.

* Moïse katumbi et Gabriel Kyungu, deux grands absents.* Bon nombre d’observateurs accordent une mention spéciale au patriarche Charles Mwando Nsimlba qui a pris la parole au nom de la communauté.

Les militants du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) ont manifesté samedi dernier contre la suspension du maire de la ville de Kisangani par le Gouverneur de la province Orientale. Une action qui a poussé l’inter fédération du Pprd à jouer au sapeur pompier en invitant, dans un communiqué rendu public le dimanche 4 janvier dernier, ses militants et ses cadres au calme, rapporte radiookapi.

DANS UNE LETTRE ADRESSEE A KENGO ET MINAKU, AVEC COPIE A JOSEPH KABILA « Nous nous désengageons totalement des principes et résolutions des Concertations Nationales, car comme nous l’avions toujours dit, on peut être déçu, très déçu même, l’essentiel et le plus important est de ne pas décevoir son peuple ». C’est par cette phrase que le responsable de la plateforme « Debout congolais » et leader des Fonus introduit son divorce avec les Concertations nationales, dont les recommandations devraient guider la marche du Gouvernement de cohésion nationale.

Les chefs d’Etat ou de gouvernement des pays de l’Afrique Australe se réunissent à la mi-janvier en sommet à Luanda pour décider des suites à donner au non-respect de l’ultimatum fixé pour la reddition des Fdlr, rebelles rwandais dans l’Est de la République démocratique du Congo. L’annonce a été faite par le président sud-africain Jacob Zuma, en charge des problématiques de sécurité et de défense au sein de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe).

Ce lundi 05 janvier 2015, il s’est tenu à la Cité de l’Union Africaine la Deuxième Réunion Extraordinaire du Conseil des Ministres sous la présidence de Monsieur le Premier Ministre Chef du Gouvernement, S.E.

(KINSHASA)- Le leader du Mouvement Lumumbiste Progressiste, Franck Diongo a découvert la nouvelle trouvaille du président Kabila pour contourner la révision constitutionnelle. Le stratège opposant a analysé dans son labo les faits et gestes du pouvoir Kabila avant d’alerter l’opinion. La nouvelle démarche, affirme Diongo, serait de réussir à amener toutes les institutions hors mandat, hors délai constitutionnel. En ce moment là, les députés, les sénateurs et lui-même seront dans l’illégitimité.

(KINSHASA)- Après son bref séjour au Katanga, le vice-premier ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab a couru vite pour venir déposer à l’assemblée nationale un nouveau projet de loi électorale modifiant la loi du 19 mars 2006. Les modifications que nous avons apportées dans ce projet de loi, tendent à corriger les lacunes décriées par le passé, a indique Evariste Boshab. La nouvelle loi combine tous les scrutins. Elle porte sur l’organisation des élections présidentielles, législatives nationales, sénatoriales, provinciales, municipales, urbaines et locales.

(LUBUMBASHI)- Le président Kabila qui a réuni lundi les notables katangais à Lubumbashi, a dans une métaphore, répliqué à la parabole de trois faux penalties de Moise Katumbi en indiquant que si Jésus Christ revenait aujourd’hui, que deviendrait le monde. Le chef de l’état a ajouté qu’il croyait au fils de l’homme. Un Kabila très religieux qui a minimisé l’effet 2016. Pour lui, il faut vivre le présent. 2016 n’est pas aujourd’hui. Le président est resté dans la logique de son discours sur l’état de la nation. Ses acolytes relaient depuis deux ans le même discours.