Sécurité

(BENI)- Alors que la population manifestait encore sa colère après le carnage de samedi- 7 personnes tuées au quartier Matembo, en désapprouvant le silence des autorités du gouvernement central, les terroristes des Adf ont encore récidivé. Les islamistes ont tué trois personnes et blessant cinq autres dans la nuit de lundi à mardi au quartier Kalunga, non loin de l’aéroport de Mavivi toujours à Beni. Un message qui sonne comme un avertissement renouvelé du leadership de l’Adf à l’endroit de l’armée congolaise et à la Monusco sur la

Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a jeté un vrai pavé dans la mare de la Majorité Présidentielle, en exigeant la transformation de la « Troïka économique » en « Troïka sécuritaire ». Selon lui, les réunions hebdomadaires restreintes entre le Premier ministre et quelques ministres en charge des secteurs à caractère économique, financier et social, devraient céder le pas à celles en prise directe avec les questions militaires et sécuritaires.

L’ancien milicien Mathieu Ngudjolo Chui rentré à Kinshasa après son acquittement à la Cour pénale internationale (CPI) a été conduit vers une destination inconnue lundi 11 mai à sa descente d’avion à l’aéroport de N’djili, a déclaré Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la Justice (Acaj) et avocat du concerné. « Nous n’avons aucune information sur le lieu où il se trouverait. Tout ce que nous savons ce qu’il est descendu [de l'avion] et on l’a fait monter dans un véhicule et il est parti », a affirmé Georges Kapiamba.

KINSHASA - Le massacre qui s'est déroulé vendredi près de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo, souligne la nécessité de la coopération entre l'armée congolaise et les Casques bleus pour assurer la sécurité de la population, a déclaré la Mission de l'ONU (Monusco). La collaboration entre la Monusco et l'armée est freinée depuis que Kinshasa a nommé - pour combattre les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), actifs dans l'est - deux officiers que l'ONU soupçonne de graves violations des droits de l'homme.

La ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, se transforme en mouroir. Depuis le mois d’octobre dernier, cette ville a connu une situation sans pareille au monde, avec une série de massacres qui a fait plus de 300 morts selon une source officielle.

(BENI)- La population du quartier Matembo dans la ville de Beni s’est attaquée violemment aux casques bleus de l’Onu pour protester contre leur ‘‘inertie’’, au lendemain de la tuerie à la machette de sept personnes. Des terroristes Adf ont fait incursion dans ce quartier périphérique dans la nuit de vendredi à samedi tuant avec les armes blanches des paisibles citoyens. Arrivés sur le lieu pour s’imprégner de la situation, les onusiens ont dû rebrousser chemin suite à l’hostilité des habitants.

L'ONU préférerait mener une offensive conjointe avec l'armée congolaise contre les rebelles rwandais dans l'est de la République démocratique du Congo et continue d'en discuter avec Kinshasa, a souligné vendredi le porte-parole de l'ONU. "La Monusco (mission de l'ONU en RDC), a déclaré Stéphane Dujarric, poursuit ses discussions avec les autorités congolaises sur la possibilité d'opérations conjointes avec les FARDC (forces gouvernementales) contre les FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) et les ADF (Forces démocratiques alliées, rebelles ougandais).

Une frontière mixte partirait de l’extrême Nord de la province du Haut-Uélé à l’extrême Sud du Haut Katanga pour sécuriser l’Est Il y a un problème réel en République démocratique du Congo qui engage la responsabilité des générations présentes et à venir. Il s’agit de l’éternel problème de délimitation des frontières avec des pays qui l’entourent et que certains d’entre eux n’ont pas hésité de violer délibérément dans un passé encore récent !

Fallait-il que deux casques bleus succombent pour que la mission onusienne amorce "une action très forte" contre les rebelles des ADF ?

Environ mille Bakata Katanga ont exprimé leur volonté de quitter la brousse et de se rendre à l’armée régulière (FARDC) dans le territoire de Pweto (Katanga). Ces miliciens ont exprimé cette volonté, mercredi 6 mai, au lendemain de la mort de leur chef Mandrakwa. Les Bakata Katanga se sont confiés aux membres de l’ONG Libertas, qui les ont rencontrés dans cette contrée du Katanga. Parmi ces miliciens il y a des adultes et des mineurs.