Société

Un militant du mouvement Lutte pour le changement, Lucha, du nom d'Obadi, tué, 5 manifestants blessés puis dépêchés à l'hôpital, c'est le bilan provisoire des échauffourées entre manifestants et éléments de l'ordre ce samedi à Beni. Selon Ezaie Liko membre de la Lucha interrogé à l'hôpital Général de référence de Beni par le reporter de 7SUR7.CD, leur militant a été tué dans la marche par un élément de l'ordre qui a tiré sur lui.

La situation reste aussi tendue à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni,(Nord Kivu) depuis le matin de ce samedi, 23 novembre 2019, après l'assassinat d'un chauffeur par un militaire incontrôlé des FARDC, la nuit du vendredi à ce samedi. D'après Antoine Bienvenu, l'un des journalistes de la place contacté par 7SUR7.CD, le début d'après midi de ce samedi 23 nobembre, les jeunes en colère sont descendus dans la rue pour barricader la Route Nationale numéro 4, tronçon Oicha-Beni, et Oicha-Eringeti.

La situation est tendue ce samedi 23 novembre, à Beni-ville (Nord-Kivu). Une personne vient de trouver la mort dans une marche contre la MONUSCO et les tueries des civils par les ADF. De nombreux blessés sont également signalés. D'après les témoignages sur place, la victime est conducteur de moto-taxi. Ce forfait est attribué aux éléments de la police qui tentent de contenir la situation. Des blessés par balle poursuivent les soins dans des structures sanitaires dans la zone.

Deux factions des miliciens Maï-Maï dont le NDC-R de Guidon se sont violemment affrontés, vendredi 22 novembre dernier, à Mubirubiru, une localité située dans le territoire de Rutshuru près de Masisi (Nord-Kivu). Les sources de la société civiles locales affirment à 7SUR7.CD que, la plupart des habitants ont vidé la contrée, craignant pour leur sécurité. Les uns ont trouvé asile à Nyanzale et d’autres à Kasiru-centre. 

La tension est vive ce samedi dans la ville de Beni. La police fait face aux jeunes manifestants en colère dans plusieurs artères. Trois manifestants ont été blessés grièvement à l'entrée de la société ENERA sur le boulevard Nyamwisi et ont été conduits à l'hôpital pour les soins. Dans la ville, la tension est vive depuis le matin. Des coups de feu se font entendre. Les manifestants qui veulent se diriger à Boikene, base de la Monusco, sont bloqués par les éléments de l'ordre à l'entrée de l'ENRA où ils se regardent en chien de faïence.

Le bilan de la pluie diluvienne qui s'est abattue le vendredi 22 novembre dernier à Ndjoko Punda en territoire de Luebo (Kasaï) est revu à la  hausse. Selon François Bonga, le coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise à Ndjoko-Punda, le bilan établit ce samedi 23 novembre 2019 fait état de 14 morts, 38 personnes grièvement blessées et environ 1.000 maisons détruites parmi lesquels des écoles, des églises, des structures sanitaires, des bâtiments administratifs et les toitures des couvents des soeurs catholiques emportées.

À Beni-ville, des habitants se sont encore soulevés ce samedi 23 novembre 2019, pour exiger le départ de la MONUSCO. Les manifestants décrient les tueries des civils par les ADF « sous l'œil impuissant » des casques bleus de l'ONU. Les forces de l'ordre usent des bombes à gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Ces derniers ont barricadé les artères principales de la ville, bloquant ainsi la circulation aux usagers.

Deux mille tonnes de sucre produites par la Sucrerie de Kivu seront injectées dans les marchés congolais dès janvier 2020.  C'est-ce qu'a fait savoir Sanjeev Misnra, directeur des finances de cette entreprise, à l'issue de la rencontre avec le premier ministre Sylvestre Ilunga ce vendredi 22 novembre  2019 à la Primature. Selon lui, 1250 hectares des cannes à sucre sont déjà cultivés pour atteindre cet objectif.

La tension est vive cette nuit (vendredi 22 novembre), à Beni-ville. Les habitants intensifient les actions de rue pour exiger le départ des casques bleus de la MONUSCO, dans la région. Des jeunes se sont concentrés dans plusieurs points chauds de la ville notamment au rond-point du 30 juin sur le boulevard Nyamwisi. D'autres dans le quartier Matonge ainsi qu'à la mairie.

Dans une lettre datée du 21 novembre 2019 adressée au gouverneur de la province du Kasaï, dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, la Coordination Provinciale des Rapatriés Congolais d'Angola (CPRCA), demande au gouvernement provincial de donner à ces congolais rapatriés d'Angola, des parcelles où ils vont habiter, des kits de construction et de l'argent.