Politique

La séance plénière du Congrès de ce vendredi 13 décembre 2019 a été momentanément suspendue par Jeanine Mabunda, présidente du Congrès. Cette suspension se justifie du fait que les présidents de deux chambres du Parlement sont sortis pour accueillir le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi. Pendant ce temps, ce sont les militants et combattants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (UDPS), qui donnent le ton par des chants et cris à la gloire du président de la République.

Les présidents du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba et de l'Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda, ont fait leur entrée dans la salle des Congrès du Palais du Peuple. Une entrée qui marque donc le début du Congrès. La séance sera suspendue pour permettre aux présidents de deux chambres du Parlement d'accueillir le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son adresse à la Nation. 403 députés nationaux et 82 sénateurs sont présents pour le Congrès. Jephté Kitsita

Le nouveau Cardinal Fridolin Ambongo est également présent ce vendredi 13 décembre 2019 dans la salle des Congrès du Palais du Peuple pour écouter le discours du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sur l'état de la Nation. Pendant ce temps, les membres du bureau du Congrès ont déjà fait leur entrée dans la salle, en attendant l'arrivée des présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale.

Une vive tension s'est observée le jeudi 12 décembre 2019 à la Société Minière de Bakwanga, "MIBA",dans la ville de Mbujimayi en province du Kasaï Oriental. Les agents et cadres de cette entreprise publique ont suspendu toutes les activités afin d'exiger sans condition la signature d'un contrat entre la MIBA et la société canadienne Saint Louis BGM.

Les présidents de la Commission Électorale Nationale Indépendante, (CENI), et de l'Assemblée Provinciale de Kinshasa sont déjà présents dans la salle des Congrès du Palais du Peuple ce vendredi 13 décembre 2019. Corneille Nangaa et Godefroid Mpoyi vont, aux côtés des députés nationaux et sénateurs, écouter le premier discours du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sur l'état de la Nation depuis son accession à la magistrature suprême.

Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va prononcer ce vendredi 13 décembre 2019, son premier discours sur l'état de la Nation devant le Parlement réuni en Congrès. Selon programme rendu public par le protocole, l'ancien président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, prendra part à cette activité constitutionnelle.

Le gouverneur de la province du Lualaba a, dans son discours à l'occasion de l'ouverture du Forum National sur la Décentralisation le mercredi 11 novembre dernier à Kinshasa, plaidé pour la mise en place des mécanismes de financement viables entre l'État central et les provinces, et entre provinces et les Entités Territoriales Décentralisées, (ETD). "Cela fournira la garantie de la solidarité entre tous les échelons et l'efficacité dans l'utilisation des ressources pour favoriser le développement équilibré et équitable du territoire national", a-t-il soutenu.

Le président ad. intérim de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund-a-Kabund, est attendu le 20 décembre prochain à Kananga (Kasaï-Central).  Son arrivée dans la région s'inscrit dans le cadre d'une mission de la redynamisation du parti cher à feu Étienne Tshisekedi Wa Mulumba. Il se rendra par la suite, dans la ville Tshikapa au Kasaï en date du 25 décembre 2019.

Agréé mandataire en mines et carrières, Constant Mutamba, président de la Nouvelle Génération pour l'émergence du Congo, NOGEC, regroupement politique membre du Front Commun pour le Congo, FCC, a échangé avec la presse le jeudi 12 décembre 2019 sur les enjeux du nouveau code minier en RDC. Pour lui, contrairement a ce que disent certaines langues, "le code minier offre une garantie de stabilité aux opérateurs miniers".

Le député provincial élu du territoire de Beni au Nord-Kivu, Saidi Balikwisha recommande au chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de reconnaitre la région de Beni, comme "un espace sinistré", en raison des violences armées qui gangrènent cette partie du territoire national depuis des années. Cette revendication a été faite dans une lettre adressée au président de la République, dont une copie est parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD ce jeudi 12 décembre 2019.