Politique

Des échauffourées ont éclaté mardi entre supporteurs du Tout-Puissant Mazembe, club de football de Lubumbashi, et la police qui les empêchait d’assister à un match. Les autorités ont jugé que le rassemblement, convoqué par Moïse Katumbi, le président du club mais aussi un candidat potentiel à la prochaine présidentielle congolaise, avait un caractère politique. L’incident couvait depuis plusieurs jours à Lubumbashi.
En République démocratie du Congo, à chaque quinquennat correspond son mode de scrutin présidentiel. En 2011, la présidentielle a été réduite au suffrage universel direct à un seul tour, En 2016, on veut la ramener au suffrage indirect. Atypique, cette démocratie congolais à reculons!   En 25 ans d’exercice démocratique, la RDC est passée par toutes les épreuves. Les années 1990 ont été celles de l’apprentissage de la démocratie, avec toutes ces contraintes et exigences.
Les dernières déclarations de Félix Tshisekedi, enterrent les espoirs de voir l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) participer aux discussions politiques convoquées par le chef de l’Etat. Il faudra donc à Kabila ou à Tshisekedi de faire des concessions sur leurs préalables pour espérer revoir la première force politique de l’opposition dans le navire.   « Là où on l’attendait, il [Kabila] n’a rien dit sur son sort. Nous savons qu’en 2016, il y a une alternance qui doit se faire conformément à la Constitution.
Moins dune semaine après l’allocution fortement controversée de Joseph Kabila annonçant la convocation du dialogue politique inclusif, celui-ci est passé à la vitesse supérieure en signant une ordonnance y afférente !   Non seulement cette ordonnance convoque explicitement ce forum, mais en détermine aussi l’objet : l’organisation d’un processus électoral apaisé, complet, inclusif, crédible et conforme (sic) aux standards internationaux et sur toutes les questions’ connexes au processus électoral.
L’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ne participera pas au dialogue politique” made in Kabila “, a affirmé hier mardi 1er décembre, le secrétaire national n charge des Relations extérieures, Félix Tshisekedi. Il accuse le chef de l’Etat, Joseph Kabila, de vouloir organiser un dialogue à sa manière et de tenter de modifier le système électoral. Nous ne participerons pas à un dialogue made in Kabila.
Alors que le torchon brûle entre comités de gestion et étudiants de divers sites universitaires de la ville de Kinshasa au sujet des frais académiques, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et universitaire préfère, lui, aller forcer un bain de foule dans la nouvelle province du Kwango à travers un geste qui frise la propagande.
On est encore loin d’en finir avec la chronique des nominations des commissaires spéciaux du Gouvernement et leurs adjoints.
Dans son souci d’épargner la nation du redoutable danger qui le guette à l’horizon, le Chef de l’Etat vient de lancer le processus d’un dialogue politique inclusif. Ce dernier a l’urgente obligation d’apporter les corrections qui s’imposent au processus électoral en cours dans le pays. Ce processus va donc constituer le menu exclusif du dialogue.   Joseph Kabila l’a fait savoir de manière on ne peut plus claire lors de son adresse à la nation le Samedi 28 novembre.
Les chefs des confessions religieuses ont invité Lundi 30 novembre la population et les hommes de bonne volonté à participer au dialogue politique national convoqué par le président Joseph Kabila.
La succession des événements ne laisse plus l’ombre d’un doute. La majorité au pouvoir veut en découdre coûte que coûte avec celui qui passe aujourd’hui pour l’homme à abattre, ci-devant Moise Katumbi Chapwe. Le dernier fait en date qui démontre l’installation d’un climat de terreur dans l’ex-Katanga assorti d’un régime répressif est cette dispersion, dans une violence inouïe, des fans du TP Mazembe.

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