Au terme de la réunion de crise qu’il a présidée le mercredi 09 décembre 2015 avec la participation du Premier ministre Matata ainsi que de plusieurs membres des exécutifs national et provincial, le Chef de l’Etat a envoyé un message fort aux Kinoises et Kinois : prise en charge efficace des sinistrés et chasse sans merci à l’anarchie foncière.
Politique
Un mandataire du parti présidentiel aurait, à en croire plusieurs sources, casqué une bagatelle somme de USD 250.000 pour soudoyer les députés dans leur croisade contre le vice-Premier ministre en charge de l’intérieur à qui il voudrait régler des comptes. A Kinshasa, toute la presse en parle.
Ce vendredi 11 décembre au Palais du peuple, les députés examinent la motion de défiance initiée contre le vice-Premier ministre et ministre en charge de l’Intérieur et de la sécurité.
Il n’y a presque pas de suspense quant à la motion de défiance du député élu de Luiza Delly Sessanga, siégeant sur les bancs de l’Opposition contre le vice-premier ministre en charge de l’intérieur Evariste Boshab, attaqué à cause de la nomination des Commissaires spéciaux du gouvernement dans les provinces démembrées. L’affaire a valu à Boshab une question orale avec débat d’un autre député de l’Opposition, le MR Clément Kanku.
La Majorité présidentielle a tenu à rappeler à Said Djinnit que le dialogue n’a pas été convoqué pour se substituer à la commission électorale nationale indépendante, moins encore aux institutions de la république. La mise en garde vaut tout son sens pour éviter que le diplomate algérien n’aille au-delà de ses prérogatives. Dans un communiqué-choc, les décideurs de la famille politique du chef de l’état ont tenu à placer déjà en amont des garde-fous.
Les députés Samy Badibanga, Fabien Mutond et Muhindo Nzangi, initiateurs de la pétition contre le bureau de l’assemblée nationale, sont dans le viseur du procureur général de la république. L’organe de la loi a transmis un réquisitoire à l’assemblée nationale pour demander la levée de leur immunité. La communication a été annoncée jeudi par Aubin Minaku lui-même. Lors de l’examen de la dite pétition, le député Yala Tutu, suppléant de Diomi Ndongala, avait nié avoir signé le document. Les élus de la majorité avaient crié aux faux et usage de faux.
Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab sera à la barre vendredi à l’assemblée nationale. Il est visé par une motion de défiance signée par 52 députés. Il lui est reproché d’avoir violé la loi sur la libre administration des provinces et la constitution suite à la nomination des commissaires spéciaux. L’épreuve sera rude pour Boshab qui est le plus grand défenseur du régime. Dans les deux camps- Majorité et Opposition, c’est la veillée d’armes. L’opposition secondée par le G7 affiche tout l’optimisme du monde.
Les ténors de l’opposition politique congolaise se sont rendus jeudi à Dakar au Sénégal. Ils participent à une réunion des opposants congolais sur le processus électoral à l’Initiative de l’Ong allemande Konrad Adenauer. Les travaux commencent vendredi pour se terminer lundi soit du 11 au 14 décembre. Parmi eux, on cite le leader de l’Unc, Vital Kamerhe, le président de l’Ecidé, Martin Fayulu, la secrétaire générale du Mlc, Eve Bazaiba, le président du Mpcr, Jean Claude Vuemba et le président du Front anti-dialogue et du Mlp, Franck Diongo.
Moise Katumbi et Félix Tshisekedi se sont convenus après un entretien de deux heures dans un hôtel parisien situé au huitième arrondissement de renvoyer le dialogue au placard. L’ancien gouverneur de l’ex-Katanga en route pour le Japon où se joue la coupe du monde des clubs a semblé convaincre le fils Tshisekedi sur le risque de participer à un dialogue qui favoriserait le glissement. Pour Katumbi, le dialogue est une perte de temps ou mieux une supercherie pour une prolongation du mandat présidentiel. Les intentions entre les deux hommes sont claires.
Le collectif des Associations pour le bien-être de l’Enfant et de la Famille, CABEF, a organisé une réunion extraordinaire, le mercredi 9 décembre 2015. Ces assises ont eu lieu en la salle Yvonne, de l’hôtel Sultani, situé dans la commune de la Gombe. Cette organisation de la société civile œuvre, depuis des lustres déjà, pour le bien-être de l’enfant et de la famille congolaise. Le sujet principal de ce forum a été le dialogue politique inclusif convoqué par le président Kabila.
‘La volonté d’organiser le dialogue, l’idée de faire appel à un médiateur issu de la Communauté internationale, ainsi que la reconnaissance du mauvais déroulement des élections de 2006 et 2011, sont là les points positifs relevés dans le dernier discours du Président de la République sur la confirmation de l’organisation du dialogue’’, a indiqué le Secrétaire Général adjoint de l’UDPS, Joseph KapiKa. Transformés, ses propos lui ont valu des critiques exécrables.