Le dialogue national inclusif voulu par le président Kabila aura lieu. Il vient d’être convoqué par un acte juridique, l’ordonnance présidentielle du lundi 30 novembre 2015. Quant à la médiation, le chef de l’Etat l’a réduite à une simple facilitation «en cas de difficulté majeure». Tshisekedi est en colère. De Bruxelles où il séjourne, lia annoncé les couleurs. C’est peu probable que le sphinx de Limete fasse le déplacement de Kinshasa pour assister au « dialogue de Kabila », rapportent ses proches.
Politique
Après la sortie médiatique de son fils, Félix Tshisekedi, Secrétaire national aux Relations extérieures de l’UDPS qui a, aussitôt après sa descente d’avion lundi à l’aéroport international de Ndjili, en provenance de Luanda, dénié au Président Joseph Kabila le droit de convoquer le Dialogue national, c’est Etienne Tshisekedi lui-même, président national, qui enfonce le clou.
Le mystère demeure entier sur l’accord portant sur l’éradication des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) et qui aurait été signé entre la République Démocratique du Congo, par son ex-ministre de la Défense, Ngoy Mukema, et le Rwanda, par James Kabarebe, ministre de la Défense, le 24 septembre 2015.
Pour tenter de lever un pan de voile sur ce présumé nouveau deal entre les deux pays voisins de la région des Grands Lacs, le député national Martin Fayulu Madidi avait déposé au Bureau de l’Assemblée Nationale, en date du
Sa proposition de Loi contre le tribalisme en RDC n’a pas encore abouti à l’Assemblée nationale. Malgré les points de blocage, Steve Mbikayi, profondément attaché aux valeurs morales et sociales, n’a pas dit son dernier mot. Presqu’incompris de ses collègues, il a essayé de faire évoluer l’ordonnance-loi N°25/131 du 25 mars 1960, le décret du 13 juin 1960 et l’ordonnance-loi N°66-342 du 7 juin 1966 relatifs aux discriminations, racisme et tribalisme.
Que veut finalement Etienne Tshisekedi ? On ne sait plus exactement par quel bout de bras tenir le sphinx de Limete. Il vient, une fois de plus, de confirmer sa réputation d’homme politique imprévisible. Alors que sa participation au dialogue politique national était presque acquise, Etienne Tshisekedi, d’après une déclaration lui attribuée et qui circule en boucle sur la toile, dit finalement non au dialogue tel que proposé par le Président Kabila. Depuis Bruxelles, il a signé une déclaration en neuf points.
En plénière du lundi, 30 novembre dernier, les Sénateurs ont examiné et soumis différentes suggestions au Ministre du Budget, Michel Bongongo, présent à ladite séance. La dernière phase était consacrée à l’adoption dudit projet. Les Sénateurs ont eu à travailler durement sur le budget 2016 et ont fini par l’adopter, après avoir été convaincus par les réponses du Ministre du Budget.
« Aucune provision sur les crédits des élections n’a été constituée par le gouvernement » de la RD Congo, a affirmé lundi 30 novembre 2015 le ministre d’Etat en charge du Budget, Michel Bongongo, en réplique aux pertinentes préoccupations des sénateurs en rapport avec le budget de l’Etat 2016 présenté par le gouvernement Matata.
Devant les sénateurs réunis en séance plénière présidée par le speaker de la Chambre haute, Kengo wa Dondo, il révélé que « les économies sur les crédits des élections n’ont jamais été mobilisées pour constituer des rés
Le « Collectif Sauvons le Congo-Kinshasa », (CSC_Kin) - une Organisation citoyenne basée en Ituri et travaillant pour la promotion et la défense des Droits humains, de la démocratie et la bonne gouvernance – « met en garde les Nations Unies de vouloir légitimer un dialogue national pour la violation de la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC).
« Pour nous, certes le dialogue fait partie du processus de l’avancement de la Démocratie dans le monde.
Plusieurs réactions fusent dans les états-majors politiques congolais, après l’annonce de la convocation du Dialogue, samedi 28 novembre 2015, par le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila.
Le président de la République a finalement annoncé la tenue du dialogue national, dont il n’a pas précisé la date ni le lieu.
Pour l’autorité morale du CNC, ces assises nationales sont nécessaires pour régler de commun accord des questions épineuses comme le fichier électoral, la révision du calendrier électoral, le financement et la sécurisation des élections.Le Dialogue national inclusif convoqué par le chef de l’Etat est une initiative salutaire pour les Congolais. L’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala en est convaincu. Raison pour laquelle son parti, le Congrès national Congolais (CNC) soutient ce forum qu’il réclame de tous ses vœux.