Politique

La rencontre du dimanche 22 mars 2015 à Kingakati, entre «Faucons » et « têtes brûlées » (regroupées au sein du G.7: MSR, ARC, PDC, MSDD, Unafec, Unadef, Arco) de la Majorité Présidentielle, n’a toujours pas fini d’agiter l’environnement politique national.
Après Kinshasa qui a organisé le 17ème sommet du COMESA, c’est Addis-Abeba qui a pris la relève. En sa qualité de président en exercice du CMESA, Joseph Kabila, président de la Rd Congo préside aujourd’hui le 18ème sommet.
Comme prévu, la 6ème réunion ordinaire du Comité de liaison réunissant les mandataires des partis politiques reconnus en Rd Congo et la CENI a eu lieu le vendredi 27 mars 2015.
Le gynécologue congolais Denis Mukwege dénonce sans relâche depuis 20 ans les viols et les mutilations dont sont victimes les femmes à l'Est du Congo. Pourtant, malgré la dénonciation des atrocités subies, rien ne change dans l'Est de la RDC. Le discours du médecin devient de plus en plus engagé au point que certains prêtent au docteur des ambitions politiques. Quand il arrive au « Flagey » à Bruxelles pour assister à la projection du film qui lui est consacré, Denis Mukwege a presque l'air effacé, d'une humilité touchante.
Denis Sassou Nguesso est enfermé à l’avant de l’avion “Congolesewings” qu’il dirige seul avec son esprit étroit de dictateur depuis plus de 30 ans. Plus que jamais, malgré l’usure évidente de son pouvoir et son échec patent à améliorer la vie de la grande majorité des Congolais, le vieux tyran se refuse à une alternance démocratique.
Alors qu’il continue à se déclarer le « président élu » en 2011 et que l’UDPS, son parti, dénie toute légitimité à Kabila et au parlement qu’il considère issus d’une fraude électorale, Etienne Tshisekedi a surpris son monde en appelant au dialogue avec… Joseph Kabila. Hasard malheureux du calendrier, cet appel a été fait alors que la rue était en train de faire plier le pouvoir sur une révision de la loi électorale qui allait permettre indubitablement à Joseph Kabila de s’octroyer une rallonge de son mandat.
Président de l’Assemblée nationale, mais surtout Secrétaire Exécutif de la Majorité Présidentielle, Aubin Minaku est compté parmi les personnes qui font partie du premier cercle du chef de l’Etat, Joseph Kabila. En cette période où la République Démocratique du Congo se prépare pour des échéances électorales, avec à la clé la présidentielle (le novembre 2016, quand ce juriste de 49 ans parle, tout le inonde le suit avec attention. Les Congolais et ceux qui suivent de près l‘actualité politique qui prévalut actuellement en RDC, se sont livrés à cet exercice.
Après la réunion tant attendue de Kingakati, le dimanche 22 mars, la Majorité présidentielle ne semble pas encore trouver le modus vivendi sur les sujets qui fâchent. Aucune résolution n’a été prise à l’issue de cette rencontre. A l’initiative de son autorité morale, la Majorité présidentielle s’est enfin réunie le 22 mars, mais sans débattre de la question fondamentale l’alternance politique en 2016. A Kingakati Bwene cette ferme de Joseph Kabila située dans, la périphérie de Kinshasa - les violons n’ont pas semblé s’accorder autour de certains sujets délicats.
Fort de son expérience à la tête du gouvernement, Adolphe Muzito, ancien Premier ministre, a signé une Tribune cette semaine à propos du passage de la République Démocratique du Congo de 11 à 26 provinces. Chiffre à l’appui, démontrant un « demi-échec » du programme de mise en place du régionalisme constitutionnel et de la décentralisation en faveur de 11 provinces actuelles et de leurs Entités territoriales décentralisées, le prédécesseur de Matata indique qu’il existe des « préalables de fonds » pour réussir l’installation de nouvelles provinces.
La RDC seule contre tous les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies qui a adopté hier à l’unanimité la résolution sur le renouvellement pour une nouvelle année du mandat de la Monusco. Le gouvernement qui avait fait du retrait immédiat des 6 000 Casques bleus, son cheval de bataille auprès de ses alliés du Conseil de sécurité, n’aura pas eu gain de cause. A la place, il a été décidé de revoir à la baisse les effectifs militaires de 10%. Ainsi, la Monusco va réduire seulement 2.000 hommes sur près de 20.000 soldats.

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