Société

Le CICR qualifie de "critique" la situation humanitaire suite aux opérations militaires  dans le territoire de Kalehe. Parmi les femmes, les enfants et des blessés cantonnés au camps de Nyamunyunyi, ont compte déjà des morts. Dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce mercredi 18 décembre, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) parle d'une situation humanitaire critique.

Les habitants de Kamango, chef-lieu de Watalinga, ont tué un présumé rebelle d'Allied Democratic Force (ADF), le matin de ce jeudi 19 décembre 2019 à Kahondo. La victime a été appréhendée par les cultivateurs dans un champ de cacaoyer. « Il a été attrapé. Nous l'avons interrogé. Il a dit qu'il est venu de l'Ouganda précisément à Kirindi en possession de plusieurs cartes d'identités. Il a connu l'interférence linguistique », a déclaré à 7SUR7.CD sous anonymat, un habitant de Kahondo. Il indique par ailleurs que le corps du présumé ADF git encore au sol.

Le CICR qualifie de "critique" la situation humanitaire suite aux opérations militaires  dans le territoire de Kalehe. Parmi les femmes, les enfants et des blessés cantonnés au camps de Nyamunyunyi, ont compte déjà des morts. Dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce mercredi 18 décembre, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) parle d'une situation humanitaire critique.

Les mouvements citoyens réunis au sein du collectif AMKA CONGO exigent le rapatriement dans « l’extrême urgence » de plus de 1600 dépendants des rebelles du Conseil National pour la Renaissance et la Démocratie (CNRD) dissidents des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, FDLR, qui sont cantonnés à Nyamunyunyi, dans la province du Sud-Kivu). Ils l’ont dit ce mercredi 18 décembre 2019 à l’issue de leur visite effectuée au camp militaire de Nyamunyunyi situé dans le territoire de Kabare.

De retour dans sa province, après un séjour à Kinshasa, le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, a tenu mardi 17 décembre 2019 à Lubumbashi, un conseil de sécurité élargi aux bourgmestres et commandants de sous-commissariats de la police.  Au cours de cette réunion, des mesures urgentes contre la recrudescence de la criminalité dans le Haut-Katanga ont été arrêtées par le chef de l'exécutif provincial, fait savoir son cabinet. 

Mardi 17 décembre 2019, soit une semaine après les faits, le Général Luyoyo a été suspendu de ses charges au sein de la Police consistant entre autres à l'affection et le suivi des policiers commis à la garde par le Conseil de discipline, confirment des sources policières.  Prêt d'une semaine avant cette décision, il avait été auteur d'une agression physique au Pullman Hôtel Karavia, à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, sur la personne de Me Detou lui causant une blessure sur l'os frontal au niveau de l'œil.  

Le Centre d’Étude pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l'Homme, (CEPADHO), une ONG-DH oeuvrant dans l'est de la RDC (Beni) alerte sur une probable infiltration de la ville par les rebelles d'Allied Demicratic Force (ADF) et/ou MTM. Ce, dans l'optique d'intensifier des attaques contre les civils dans certains quartiers et points stratégiques de Beni en représaille aux pertes leurs infligées par les FARDC. 

De nombreux déplacés de guerre qui ont fui les atrocités des rebelles ADF, dans plusieurs localités de la chefferie de Watalinga, en territoire de Beni, vivent sans assistance humanitaire à Nobili et d'autres zones jugées sécurisées, toujours dans la même chefferie.

Photo d'illustration Un groupe d'hommes lourdement armés non encore identifiés vêtus en tenue similaire à celle de l'armée ougandaise a traversé frauduleusement la nuit du 16 lundi au mardi 17 décembre 2019, la frontière entre la RDC et l'Ouganda, en provenance du pays de Museveni. D'après la société civile de la chefferie de Watalinga qui donne l'alerte, ces hommes auraient traversé vers 22heures, à travers le  groupement Bahumu, en chefferie de Watalinga à Beni. Ces hommes dont l'objectif reste opaque se retrouveraient déjà sur le sol congolais.

Les élèves de la 5ème promotion de l'École Nationale de l'Administration, (ENA), venus de différentes provinces de la République Démocratique du Congo (RDC) revendiquent auprès du ministère des finances, le paiement de 4 mois d'arriérés de ''la bourse de vie''.  Ces fonctionnaires stagiaires ont fait un sit-in ce mardi 17 décembre, devant le siège dudit ministère à Kinshasa.