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Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, annonce à travers un communiqué officiel ce mercredi 31 mars 2021, la fermeture d'une bande de l'avenue du Tourisme à partir de ce 1er avril pour une durée de 30 jours. D'après le premier citoyen de la ville, cette décision est prise dans le cadre des travaux de construction du nouveaux complexe industriel de traitement d'eau potable à Kinshasa,  au quartier Binza-Ozone dans la commune de Ngaliema.  (Ci-dessous, le communiqué du gouverneur Ngobila)

Le dialogue intercommunautaire pour la paix et la sécurité dans les hauts et moyens plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga (Itombwe) au Sud-Kivu s'est clôturé ce mercredi 31 mars 2021 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. À l'issue de ce dialogue, les groupes armés se sont engagés, au terme du processus de cessez-le-feu, de déposer les armes. En outre, certains groupes armés disent être favorables au programme DDRCS et d'autres peuvent être éligibles à intégrer les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) conformément à la loi.

Au moins 23 personnes ont été tuées dans une nouvelle attaque sanglante des rebelles ADF dans l'agglomération de Manyama-Beu au groupement Batangi-Mbau la nuit du mardi au mercredi 31 mars 2021. La nouvelle est confirmée par l'administrateur du territoire de Beni à 7SUR7.CD. "C'est vrai, et c'est triste. Les ADF ont tué plusieurs civils dans les environ de Manyama-Beu. C'etait après être repoussés par les éléments FARDC à Manyama-Beu la mi-journée du mardi", a fait savoir Donat Kibwana.

Dans son rapport du 30 mars 2021 et rendu public ce mercredi, le secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte contre la Covid-19 renseigne que 66 nouveaux cas ont été confirmés au pays.  Sur ces nouvelles contaminations, 26 sont de la ville province de Kinshasa, 20 du Lualaba, 14 du Nord-Kivu, 5 du Sud-Kivu et 1 du Kongo Central.  Depuis le début du coronavirus en République Démocratique du Congo le 10 mars 2020, le cumul de cas est de 28.142 dont 28.141 cas confirmés et 1 cas probable.

Via un tweet ce mercredi 31 mars 2021, le docteur Denis Mukwege a salué le verdict pris par la chambre d'appel de la Cour Pénale Internationale (CPI) confirmant la peine de 30 ans de prison infligée à Bosco Ntanganda au premier degré.  Par la même occasion, le prix Nobel de la paix 2018 a appelé le bureau du procureur à initier des enquêtes sur les massacres perpétrés dans les Kivus. 

Devant le conseil de sécurité mardi 30 mars 2021, Bintou Keita, la nouvelle représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en RDC, a déclaré qu'à ce stade il n'est pas encore envisagé le retrait de la MONUSCO des provinces des Kivus et l’Ituri. D'après la cheffe de la MONUSCO, les défis extrêmement graves en matière de sécurité, de protection et humanitaire demeurent dans ces provinces. En outre, elle a indiqué que la dynamique du conflit est profondément enracinée et complexe dans les Kivus et l'Ituri.

Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies en République démocratique du Congo, a, lors de sa toute première intervention devant le Conseil de sécurité le mardi 30 mars 2021, démontré l'engagement du gouvernement congolais pour la réussite des élections en 2023. D'après la cheffe de la Monusco, le pays a déjà les yeux tournés vers les élections de 2023.

Pour le président sortant de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, il est possible d'organiser les élections générales en 2023 en République démocratique du Congo, avec ou sans réformes.  Pour y parvenir, Corneille Nangaa précise qu'il faut que toutes les parties prenantes prennent leurs responsabilités afin que les choses puissent avancer.

Au cours de la plénière du lundi 29 mars 2021 dans la salle des Congrès du Palais du peuple à Kinshasa, Jean-Marc Kabund-À-Kabund a prévenu les députés nationaux que le Bureau de l'Assemblée nationale ne protégera pas les tireurs de ficelles dans l'insécurité qui touche l'Est de la République démocratique du Congo au moment de leur interpellation. 

La réaction du camp Mboso n'a pas tardé à tomber suite à la polémique créée par les propos tenus lundi 29 mars 2021 par le président de l'assemblée nationale à l'endroit des élus de l'espace Grand Kivu, au sujet des groupes armés.  Pour le cabinet de Christophe Mboso N'kodia, les interprétations faites des  propos tenus par ce dernier sortent largement du contexte des échanges qu'il a eus avec les députés nationaux.