Le Secrétaire général de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) vient de réagir avec vigueur à la tentative de déstabilisation de ce parti, initiée à partir de Bruxelles par une vingtaine de membres de sa diaspora, avec à leur tête un certain André Kalonzo Ilunga.
Politique
Le président du Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER), Jean –Lucien Bussa, vient de dresser un tableau sombre de la situation socio-économique de la République Démocratique du Congo.
Dans son analyse critique, ce détenteur d’un « diplôme approfondi » en Economie de l’Université de Kinshasa, qui ne manque pas de faire mouche dans ses interventions lors des débats sur les budgets nationaux à l’Assemblée Nationale, constate que la majorité au pouvoir depuis 2007 a lamentablement échoué.
Pour s’être désolidarisés de la discipline de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC), Mme Munembwe Tamukumwe et M. Kisanga Kabongelo ne peuvent plus engager leur partir.
Sur décision n° 031 et 032/ ARC-CD/09/2015 portant respectivement suspension d’un membre du comité directeur et autre de l’ARC, Mme Munembwe Tamukume, questeur de l’Assemblée nationale et M. Kisanga Kabongelo sont suspendus.
Le gouverneur sortant de la province démembrée du Katanga promet de faire une déclaration importante dans un proche avenir. Quel en sera le contenu ? La question reste ouverte, laissant aux spéculations d’aller bon train.
Le Potentiel
Loin de Kinshasa présentement noyée dans des déclarations et autres motions de soutien ou de dénonciation de la « lettre » du G7 au président de la République, une voix singulière résonne depuis Lubumbashi.
Lors de l’enrôlement des électeurs de 2011, la CENI a détecté plus de 2.000.000 de doublons. Il sied de signaler que ce nombre de doublons a connu une croissance exponentielle lorsqu’on le compare à celui enregistré lors de l’enrôlement de 2006 qui était de quelques dizaines des milliers.
L’impunité dont ont jouit les électeurs qui se sont fait enrôlés plus d’une fois en 2006 est à la base de l’explosion du nombre des doublons en 2011.
Le récent séjour en Chine du président Joseph Kabila continuera à faire date dans les relations entre la République démocratique du Congo et la République populaire de Chine.
Le dossier G7 est toujours sur la sellette. Comme l’a fait savoir le bureau politique de la majorité présidentielle, les partis frondeurs continuent à tirer les conséquences de leur « auto-exclusion ». Tant sur les plans national que provincial des démissions sont enregistrées. Entre-temps, ce sont les structures de l’Etat qui en pâtissent, à tous les niveaux.
Le ministre provincial des Finances de l’ex-Katanga, Christian Mwando, a déposé sa démission lundi au gouverneur Moïse Katumbi.
A la MP, on se bouscule au portillon pour des nominations imminentes dans tous les secteurs de la vie nationale. Tandis qu’à l’Opposition, on est plus que jamais divisé sur tout. Dans les deux camps, personne ne prépare les échéances qui pointent à l’horizon.
Novembre 2016 est le mois retenu pour les législatives et la présidentielle au calendrier électoral global de la CENI. 20 décembre 2016, date de la passation des pouvoirs entre le Président sortant et l’entrant. C’est trop beau pour être vrai. C’est facile sur le papier que sur le terrain pratique.
* Nommés sous le label de leurs partis respectifs, ministres, membres des bureaux du Parlement refusent de démissionner au nom de
la « fidélité à l’Autorité morale de la MP ».
L’exclusion du G7 de la Majorité présidentielle met à nu l’opportunisme des politiciens congolais. Apparemment, les convictions politiques sont renvoyées au vestiaire au profit de la soif de conserver les postes sans aucun respect de la légalité en la matière. C’est donc à cela qu’on assiste en RD Congo depuis que le G7 ne fait plus partie de la famille politique du chef de l’Etat.