Justice

Il s’agit de 110 bénéficiaires de l’amnistie dont la libération est prévue pour ce vendredi Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et Droits humains, Me Alexis Thambwe Mwamba, a annoncé hier jeudi 8 septembre qu’il va signer ce vendredi, sauf changement de dernières minutes, un Arrêté accordant la liberté à près de 110 personnes bénéficiaires de l’amnistie. Cette décision entre dans le cadre de la décrispation du climat politique recommandé au Gouvernement de la RDC par les partenaires en vue de la bonne tenue de dialogue en cours, pourtant boycotté par une gra
eux imams et un Sheikh des mosquées de Butembo et Beni ont été entendus mercredi 7 septembre par la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu qui siège en audience foraine à Beni. Amza Baguma Kasereka, Muhindo Mukanda Djibril et Nuhu Sekundu sont accusés d’avoir donné des enseignements sur le djihad et le terrorisme à des jeunes musulmans dans leurs mosquées. Selon le ministère public, ces jeunes étaient conduits dans la brousse auprès des rebelles ougandais ADF après avoir reçu ces enseignements. Les accusés auraient reconnu avoir donné des enseignements, mais pas à des fins terroristes.
La justice ne serait pas la même en RDC, quand on libère à Kinshasa et on emprisonne au Katanga pour des opinions politiques.   Le mercredi 31 août 2016, le tribunal de Grande instance de Lubumbashi a condamné 12 membres du Rassemblement des forces acquises au changement, à des peines allant de 6 mois à 7 ans de prison. Cela, pour avoir participé à une manifestation politique, le lundi 29 août 2016.
On a connu la société MIMINCO de Jean Ilunga Mukendi, l’Américain d’origine congolaise, avec l’affaire de la saisie d’un aéronef appartenant à Congo Airways par la justice irlandaise. Cette fois-ci, MIMINCO est devant la justice congolaise dans l’affaire d’un immeuble situé au numéro 2047 du plan cadastral de la Commune de la Gombe, sur le Boulevard du 30 juin, au numéro 144/A. Jean Ilunga Mukendi accuse l’homme d’affaires Didi Kinuani de lui avoir arraché arbitrairement son immeuble. Le litige est pendant devant les Cours et Tribunaux de Kinshasa.
Les défenseurs des droits de l’homme évoluant en RDC ont validé mercredi 31 août à Kinshasa l’avant-projet de loi portant protection et  responsabilité des défenseurs des droits de l’homme en RDC.
En République Démocratique du Congo, la tension monte. Le climat se tend. On assiste à une recomposition de l’échiquier politique entre les tenants d’une ligne ferme sur le respect de la Constitution et ceux qui sont prêts à transiger en participant au Dialogue. Dans cette dramaturgie, le régime du Président Kabila a fait de Moïse Katumbi son ennemi public numéro 1.   Kinshasa ne ménage pas ses efforts pour tenter d’entraver le retour au pays du très populaire dernier Gouverneur de l’ex-Katanga.
L’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) invite le ministre de la Justice, Garde Sceaux et Droits Humains, Alexis Thambwe Mwamba, à mettre en place une commission spéciale afin d’enquêter sur les affrontements ethniques survenus dans le village de Lotelema, dans la Province de Sankuru. Dans un communiqué publié à ce sujet par cette ONGDH, celle-ci se dit préoccupée par les affrontements sanglants survenus, en date du 12 Aout 2016, à Lotelema entre les habitants des villages Okitodimba et Lotelama, territoire de Katako-Kombe, dans la nouvelle province de Sankuru. D’ap
Alors aphone depuis que l’affaire a éclaté au grand jour, mais agissant par le biais de ses Avocats, M. Emmanouil Stoupis, sujet grec, est sorti de ses  réserves. Il est monté  au devant de la scène, pour éclairer l’opinion tant nationale qu’internationale, sur les tenants et les  aboutissants de ce dossier qui l’oppose à Moïse Katumbi, ex-Gouverneur de l’ancienne province du Katanga, autour d’un immeuble dont il réclame la restitution ou, à la limite,  le paiement de la contrevaleur en espèces.
Huit Mulongo a été condamné mardi 30 août à trois ans de prison et au payement de 250 000 francs congolais (environ 250 dollars américains) des frais d’instance. Arrêté depuis le mois d’avril dernier, l’ancien directeur de cabinet de Moïse Katumbi était accusé de détention illégale d’armes à feu et de minutions. Sa condamnation a été prononcée par la cour militaire des provinces issues du démembrement du Katanga qui siégeait en audience publique. Les avocats de Huit Mulongo affirment être déçus par ce verdict et promettent de faire appel.  
C'est finalement le lundi 29 août vers 17 heures que Christopher Ngoy, Fred Bauma (Lucha) et Yves Makwambala (Filimbi) ont recouvré la liberté. Cette liberté a été obtenue à la Cour suprême de justice. Si aucune charge ne pèse désormais plus contre Christopher Ngoy par contre Yves Makwambala et Fred Bauma n'ont bénéficié que d'une liberté provisoire. A la sortie de l'audience, une foule en liesse a porté en triomphe les deux jeunes pro-démocratie. Mais personne n'est dupe leur libération n'est pas judiciaire mais politique.

1xBet 26 Septembre 2025