Sécurité

Le gouvernement congolais, à travers le vice-premier ministre chargé de la Défense nationale, Guy Kabombo, a inauguré ce lundi 10 mars 2025, un navire militaire P142, pour mener des patrouilles sur le fleuve Congo. À l'en croire, ce navire aura pour mission de défendre les côtes territoriales afin d'empêcher l'accès aux forces ennemies.

Six (6) personnes ont été tuées par des rebelles ADF dans deux entités à Beni, groupement Batangi-Mbau, territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Dans le quartier sous village Kavingazi localité Ngite-mavivi, les rebelles ont signé l'incursion sur place dans la nuit du vendredi au samedi 08 mars 2025. Là-bas, ils ont exécuté plusieurs civils et incendié des maisons, voire des motos.

Poursuivant son périple dans la province du Kongo Central, la première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a rendu ce jeudi 6 mars 2025 une visite aux 1 000 jeunes recrues, dont 26 filles, réunies au centre d'entraînement militaire de Tombagadio, situé dans le territoire de Songololo. Dans son message, elle a réaffirmé l'engagement du gouvernement à améliorer les conditions de vie des militaires.

Dans le cadre des réformes engagées par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, une mission de sélection de nouvelles recrues de l'armée, séjourne au Maniema. Le colonel Usseni Mbambi, responsable de cette mission, a confirmé ce mardi 4 mars que ce processus vise à doter la Garde Républicaine d'un effectif renforcé et qualifié pour répondre aux défis sécuritaires actuels.

Dans un point de presse organisé le lundi 03 février 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo ont présenté le bilan partiel des opérations de traque contre la milice Mobondo dans l'espace Grand-Bandundu et une partie de Kinshasa pendant 3 ans, faisant état de 1000 personnes tuées. Ces actes « ignobles » se sont déroulés dans le Maï-Ndombe, le  Kwilu et le  Kwango, ainsi que dans la commune rurale de Maluku, à Kinshasa, et le territoire de Kimvula au Kongo-Central, depuis juin 2022.

Trois personnes ont été tuées par des inconnus en pleine ville de Beni, chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu. Les corps des victimes, dont deux soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été retrouvés en commune Bungulu plus précisément dans les quartiers Mambango et Kanzulinzuli, a constaté le reporter de 7SUR7.CD le matin de ce mardi 04 mars 2025. D'après le chef du quartier Mambango, qui a été abordé, deux armes ont été emportées par les inconnus qui ont commis ces dégâts humains.

Les villages Vulubu et Ndengesa du groupement Boyo dans la chefferie de Banyali-Tchabi au sud du territoire d'Irumu (Ituri) ont été la cible d'une nouvelle attaque attribuée aux rebelles d'Allied democratic forces (ADF). L'incident tragique s'est produit la nuit du lundi au mardi 04 mars 2024. Joint au téléphone par 7SUR7.CD, Faustin Mboma Babanilau, président de la communauté Kundana, touchée par cette énième attaque rebelle, dresse un bilan provisoire de 3 civils tués parmi lesquels deux femmes et plusieurs maisons incendiées.

La matinée à Bukavu a été brusquement interrompue par l'incursion de combattants issus des groupes d'autodéfense Wazalendo. Ces éléments, en provenance de Walungu suite à des opérations de reprise de contrôle territorial face aux forces du M23/AFC, ont procédé à des tirs sporadiques dans les quartiers de Camp TV et Karhale, générant un climat de psychose au sein de la population civile.

Un accrochage a opposé, tôt le matin de ce lundi 03 mars 2025, les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) à des miliciens Maï-Maï se réclamant être des Wazalendo à Makumo, une bourgade de la chefferie des Babila-Babombi en territoire de Mambasa (Ituri). Des sources concordantes de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) dans la région dressent un bilan provisoire de trois miliciens neutralisés et leur camp incendié.

Dans un communiqué de presse publié le samedi 1ᵉʳ mars 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé le matraquage médiatique des autorités et les terroristes du M23 sur l’arrestation des présumés combattants FDLR arrêtés à Goma, au Nord-Kivu. Sans ambages, les FARDC qualifient cet acte d'une stratégie rwandaise destinée à justifier l'invasion d'un  territoire de la RDC.