Sécurité

Un militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a tué par balle son compagnon, le lundi 14 juillet 2025, à Mwenda, un village du territoire de Beni.L'incident, qui a provoqué la panique dans la population de Kyavikere, serait le résultat d'un conflit conjugal, selon des sources locales.Le soldat, qui aurait fait le déplacement depuis Mutwanga (à environ 9 kilomètres de là) pour commettre cet acte, est désormais sous les feux des projecteurs. Le corps de la victime a été transporté à la morgue de l'hôpital général de Mutwanga.

Le vice-premier ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, a invité l’Inspection générale des Forces armées de la République démocratique du Congo au contrôle « strict » des différentes unités de l’armée, conformément à son plan d’action. Il l’a exhortée aussi à ne pas céder aux intimidations.

Dans la nuit du samedi au dimanche 13 juillet 2025, des hommes armés inconnus ont signé une incursion au site de déplacés de Tchee dans la chefferie de Bahema-Nord, en territoire de Djugu, dans la province de l'Ituri, tuant ainsi quatre civils et deux autres ont été grièvement blessés.La coordination de la société civile en chefferie de Bahema-Nord, qui pointe d'un doigt accusateur les miliciens CODECO, souligne que ces derniers ont ciblé à trois reprises les sites de déplacés de guerre en chefferie de Bahema-Nord, après leur dernier acte d'engagement de cessation des hostilités.

La Police Nationale Congolaise renforce sa riposte face à la montée de l’insécurité dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

Neuf (9) rebelles ADF ont été tués dans un accrochage entre un groupe Wazalendo du mouvement FAR-W qui travaille en intelligence avec la défense nationale du pays, dans le territoire d'Irumu en province d'ituri.La nouvelle a été rapportée par ce mouvement, la journée du dimanche 13 juillet dans une dépêche relayée à la presse dans la région.Cette nouvelle a été confirmée par certaines sources sécuritaires contactées à Manyama Beu, précisément à Mabalako-Samboko, village qui se trouve à la limite entre Beni et Irumu.

Quatre (4) personnes ont été tuées et 4 autres grièvement blessées dans une nouvelle attaque meurtrière attribuée aux rebelles d'Allied democratic forces (ADF) dand la nuit du samedi au dimanche 13 juillet 2025.Les faits se sont déroulés à la hauteur de Bwanasura sur la RN 4, tronçon Komanda - Luna en chefferie des Walese-Vonkutu dans la province de l'Ituri.Selon le bureau de la Convention pour le respect des droits humains (CRDH) dans la région, outre les dégâts humains, une maison et une moto ont été réduites en cendre par l'ennemi.

Financé par l'Union européenne (UE) à hauteur de 29,6 millions d'euros, le programme Unis pour la paix et la sécurité a été lancé en 2023 en République démocratique du Congo, dans le but d'accompagner la mise en œuvre de la réforme de l'armée congolaise et de renforcer ses capacités à soutenir, mais aussi protéger les populations civiles dans les zones de conflits.

Le nouveau commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC) au Maniema, Leon Basa, a officiellement pris ses fonctions ce samedi 12 juillet 2025 à Kindu, à l’issue d’une parade mixte civile et militaire.La cérémonie solennelle a été marquée par la remise du drapeau national par le gouverneur de province, Mussa Kabwankubi Moïse, au nouveau commandant de la police provinciale, symbole de transfert de commandement et d’autorité.

Le 9 juillet 2025, le général de l'armée de la RCA, Zéphirin Mamadou, a reçu à Bangui le Major Terpin Andrea M. attaché militaire à l'ambassade des États-Unis en RCA, qui est arrivée en mission depuis sa résidence à Yaoundé, au Cameroun. Cela semble assez inhabituel compte tenu des nombreuses tentatives de déstabilisation des États-Unis en Centrafrique.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) justifient les interpellations de certains officiers par des faits qu'ils ont posés « en âme et conscience », contraires à « la loi et la discipline », et non à cause de leur appartenance à une communauté.À la Télévision nationale, vendredi, le porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge, a affirmé que ces officiers sont arrêtés pour « manquements graves » à la discipline militaire.Selon lui, personne n’est au-dessus des règles.