Ce vendredi 12 juin 2020, les élus du peuple sont interdits d'accéder au palais du peuple situé dans la commune de Lingwala à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, pour procéder à l'élection du 1er vice-président du bureau.
Une situation que déplorent certains députés nationaux à l'instar du FCC Lambert Mende Omalanga , qui affirme qu'il s'agit notamment d'une violation du principe de la séparation des pouvoirs.
Politique
Élection du remplaçant de Kabund : Les députés interdits d'accéder au Palais du peuple par la Police
Le dispositif sécuritaire est fortement renforcé ce vendredi 12 juin 2020 aux alentours du Palais du peuple situé dans la commune de Lingwala à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Sur place, les éléments de la Police nationale congolaise empêchent aux députés nationaux d'accorder aux Palais du peuple pour élire le remplaçant de Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de la chambre basse du parlement.
Lors de l'audience de ce jeudi 11 juin 2020 à la prison centrale de Makala située dans la ville de Kinshasa, Vital Kamerhe a dénoncé la politisation du procès 100 jours.
Selon le président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC), dans ce dossier, ce n'est pas lui qui est visé mais plutôt le président de la République et son programme phare de 100 jours.
Il a par ailleurs clamé son innocence quant aux chefs d'accusation mis à sa charge et appelé le Tribunal à son acquittement.
L’actualité donne à voir depuis mercredi 10 juin 2020 un spectacle désolant sur la désignation du nouveau président de la CENI.
Il est surprenant de voir que les confessions religieuses qui devaient être garantes de la justice, de l’équité et de la transparence se soient autant fourvoyées.
Le Conseil National de Suivi de l'Accord et du Processus Électoral (CNSA) a rejeté en bloc les allégations de l'Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) sur une prétendue malversation financière orchestrée par les responsables de cette institution d'appui à la démocratie.
Au cours d'un point de presse tenu mercredi 10 juin 2020 à son siège, le rapporteur du CNSA, Valentin Vangi, a affirmé que parler d'une malversation financière "paraît plus comme une affabulation".
Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a procédé mercredi 10 juin 2020 à la nomination de mandataires publics dans certaines entreprises et établissements publics de la République Démocratique du Congo.
Si certains ont été maintenus à leur poste, à l'instar du directeur général de la Régie de Voie Aérienne (RVA), d'autres par contre ont fait leur entrée tel que Lambert Mende Omalanga ancien porte-parole du gouvernement nommé président du conseil d'administration des Lignes Maritimes Congolaises.
Dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce mercredi 10 juin 2020, le Comité Laïc de Coordination (CLC) dénonce la désignation d'un membre de l'équipe de Corneille Nangaa à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Le Conseil d'État a donné raison à Jean-Marc Kabund dans sa requête introduite au sujet de sa destitution du bureau de l'Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo.
Par ailleurs, le Conseil d'État a demandé à la Chambre basse du parlement de surseoir à l'élection du remplaçant de Kabund au poste de 1er vice-président en attendant l'arrêt de la Cour Constitutionnelle.
Jephté Kitsita
Dans une déclaration mardi 9 juin 2020 au sujet de la nomination prochaine des mandataires publics, la Jeunesse des Forces Po- litiques Alliées de l’UDPS/Tshisekedi (JFPAU) dit s’appuyer sur le quota réservé à Cap pour le Changement (CACH) pour lancer un appel à la bonne gestion des ambitions et des compétences.
Par ailleurs, la JFPAU sollicite auprès du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour le compte des Alliés, la moitié du quota de l’UDPS.
Le vice-premier ministre, ministre de l'intérieur est attendu au Sénat ce mercredi 10 juin 2020, pour éclaircir les élus des élus sur la situation sécuritaire dans la province du Haut-Katanga.
En effet, Gilbert Kankonde est invité à la chambre haute du Parlement, suite à la question orale avec débat sur l'insécurité dans le Haut-Katanga lui adressée par la sénatrice Francine Muyumba.
Selon cette dernière, cette question sera débattue aux alentours de 13 heures lors de la plénière convoquée au Sénat.