Politique

L'idée de voir le sénateur Jean-Pierre Bemba derrière les barreaux pour une dizaine d'années supplémentaires ne passe pas du tout au Mouvement de Libération du Congo (MLC). Son parti a réagi vigoureusement le jeudi 23 juin à la condamnation à 18 ans par la Chambre III de première degré de la Cour Pénale Internationale (CPI). Le message du Mouvement de Libération du Congo a été porté par le tandem William Canon et Désiré Mbonzi Wa Bonzi, respectivement porte-parole du MLC et Secrétaire national à l'emploi et à la fonction publique.
  La secrétaire générale du Mlc, Eve Bazaiba Masudi n’attend que la convocation de la police de parquet pour se présenter. Son dossier a été transféré par le procureur général de république, Flory Kabange Numbi au commissaire général adjoint de la police judiciaire pour des investigations préliminaires. Le document du PGR fuité arrose les réseaux sociaux. La députée Mlc est accusée par les jeunes du parti présidentiel d’imputations dommageables, incitation à la haine et outrage au chef de l’état.
C’est un leader politique vierge politiquement, la tête pleine d’initiatives, l’esprit orienté vers la transformation de nos immenses potentialités en richesses palpables pouvant contribuer à l’amélioration du vécu quotidien de notre peuple.
Le président des Forces Novatrices de l’Union et de la Solidarité (FONUS) Joseph Olenghankoy, a tenu un point de presse le mardi 21 juin au siège de son parti, sur l’avenue de l’Enseignement, dans la commune de Kasa-Vubu. Il a à cette occasion fait la restitution après sa participation au conclave l’Opposition à Bruxelles. Selon Joseph Olenghankoy, ce conclave a permis de cimenter l’unité de l’opposition politique congolaise. Il reconnait aussi que ce genre de rassemblement de l’opposition n’a plus eu lieu depuis plus de 17 ans en RDC.
Les conclusions du conclave de l’opposition tenu à Bruxelles réjouissent davantage l’Opposition démocratique interne, ODI en sigle, qui a fait dans ce sens une déclaration politique hier mercredi 22 juin. Docteur Mputu Dibwe qui a pris position au nom de l’ODI a salué les résolutions prises au cours de la rencontre organisée en terre belge par les forces politiques et sociales acquises au changement sous l’initiative du Président de l’UDPS, du fait de l’espoir qu’elles suscitent en faveur de la tenue d’un véritable dialogue politique inclusif conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba de fév
Les images du « Conclave de Bruxelles » ont montré dernièrement au monde entier une opposition congolaise apparemment soudée dans tous ses compartiments. « Pro » comme « anti-dialogue » se sont réunis autour d’Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS, qui s’est positionné en « Autorité morale » de cette famille politique.
Elu du grand Equateur, province d’origine de Jean-Pierre Bemba, le député Henri-Thomas Lokondo se dit troublé et découragé par la condamnation du président du Mouvement de libération du Congo (MLC).   Henri-Thomas Lokondo estime que la condamnation est excessive. «…La CPI a, pendant huit ans de procédure, eu des difficultés pour confirmer le principe de la responsabilité du commandant pour avoir refusé, comme je ne cesse de le dire, d’entendre l’ancien président Patassé, responsable institutionnel centrafricain de l’époque qui était prêt à disculper Bemba.
Déposé à quarante huit heures de la clôture de la session de mars 2016, le rapport annuel de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) couvrant la période juin 2015-mai 2016, n’a pas été débattu à l’Assemblée nationale.   Devant la presse, au siège de son parti le Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), mardi 21 juin, le député national Franck Diongo a révélé des anomalies dans ce rapport. «En page 56 de ce rapport, la Céni avance qu’avant le nettoyage du fichier électoral, en ce qui concerne les doublons, un total de 18 millions d’électeurs ont été répertoriés.
Les signaux ne sont vraiment pas rassurants. La déclaration de Michaëlle Jean, Secrétaire Général de la Francophonie, autour du processus politique en Rdc, vient d’attiser le feu sur la scène politique congolaise. S’exprimant sur le dossier congolais hier, la haute fonctionnaire de l’OIF a rappelé l’importance du respect des délais constitutionnels dans le processus politique en cours au pays, sur fond du Dialogue national.
Il vient de produire une profonde réflexion  sous forme d’un plan de relance de l’initiative du dialogue. Frédéric Boyenga Bofala entend  ainsi susciter au sein de la communauté  nationale,  un débat de fond sur les objectifs et les moyens d’une action pour sortir de l’impasse, relancer et achever le processus électoral et démocratique en RDC.

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