Politique

D'après François Muamba Tshishimbi, proche du président Félix Tshisekedi, un programme commun de gouvernement a été trouvé à Bwela Lodge au Kongo Central entre les deux branches de la coalition gouvernementale : le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement du Congo (CACH).
Selon le chef spirituel et représentant légal de l'église de réveil Assemblée Chrétienne de Kinshasa, "ACK", l'évêque Pascal Mukuna, il y a des ministères qui relèvent du domaine privé du président de la République. Dans une de ses prédications dont un extrait a été publié mardi 11 juin dernier sur les réseaux sociaux, Pascal Mukuna affirme que le ministère de la Défense par exemple, ne peut pas échapper au chef de l'État.
Mardi 11 juin 2019, plusieurs personnes sont descendues dans la rue à Kindu au Maniema pour protester contre l'invalidation de Rachidi Bukanga Rubin par la Cour Constitutionnelle. A travers ce mouvement spontané qui s'est observé dans la ville de Kindu, ces personnes ont manifesté leur colère contre l'invalidation de leur élu : Rachidi Bukanga Rubin affectueusement appelé "Double Brassard" pour avoir gagné aux législatives nationale et provinciale. 
Le vice-président de la plateforme Ensemble pour le Changement membre de LAMUKA, a, dans une déclaration mardi 11 juin dernier, dénoncé les invalidations des élus de l'opposition par la Cour Constitutionnelle.  C'est dans ce cadre que la plateforme chère à Moïse Katumbi appelle à l'unité de l'opposition pour des actions fortes. "Nous lançons un appel à l'unité et la cohésion de toute l'opposition pour des actions de grande envergure dans les prochains jours ", a indiqué Pierre Lumbi depuis Bukavu.
L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social "UDPS", fédération de Mwene-ditu a, dans une déclaration faite à la presse dans la soirée du mardi 11 juin 2019, annoncé que la journée du jeudi 13 juin prochain sera une journée ville morte pour exiger soit le réajustement du gouvernement provincial, soit le départ de Sylvain Lubamba, gouverneur de Lomami qu'on accuse d'incompétent. Selon le président fédéral de l'UDPS Mwene-ditu, Gérard Tshubanda qui livre cette information, pendant cette journée il n'y aura ni marché moins encore les écoles.
Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu un tête-à-tête mardi 11 juin dernier avec son homologue gabonais Ali Bongo à Libreville.  Aussitôt arrivé sur le sol Gabonais, le président de la République Démocratique du Congo a rencontré Ali Bongo Odimba, président du Gabon. Les deux chefs d'État ont, durant cet entretien d'une heure, passé en revue la coopération bilatérale entre leurs pays respectifs. 
Dans une déclaration mardi 11 juin dernier, la plateforme katumbiste Ensemble pour le Changement a fustigé les invalidations de députés nationaux et sénateurs de l'opposition par la Cour Constitutionnelle.  Selon Pierre Lumbi, vice-président de cette plateforme, le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo doit des explications au peuple congolais quant à la limitation des droits fondamentaux parmi lesquels, les restrictions des mouvements. 
Le Mouvement de Libération du Congo est monté au créneau pour dénoncer l'invalidation de ses élus en violation de la Constitution.  D'après un communiqué rendu public mardi 11 juin 2019, signé par Ève Bazaiba, secrétaire générale du MLC, ces arrêts sont juridiquement entachés d'irrégularités. Le  parti de Jean Pierre Bemba relève deux irrégularités : l'absence de motivation et la forclusion. 
La Cour Constitutionnelle a, à travers ses arrêts rendus la nuit du lundi au mardi, invalidé un nombre important des députés nationaux de l'opposition au profit de ceux du Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila. Écoeuré de voir les élus de l'opposition perdre leurs sièges à la Chambre basse du parlement, Christian Mwando Simba, député national et membre de Ensemble pour le Changement désapprouve les décisions de la Haute Cour en les qualifiant "d'injustes et de "sadiques".
Dans un communiqué daté du 11 juin 2019 et parvenu à la Rédaction de 7SUR7.CD, le Mouvement de Libertion du Congo, "MLC", appelle à une marche pacifique pour protester contre l'invalidation de ses députés nationaux par la Cour Constitutionnelle.  Selon le parti de Jean-Pierre Bemba, les arrêts de la Cour Constitutionnelle sont juridiquement entachés d'irrégularités, car rendus sur le banc sans motivations et en dehors des délais de 60 jours prévus par la loi électorale en son article 74.