Société

Caniveaux bouchés par des immondices jetées volontairement par des populations, séparateurs brisés par des automobilistes inconscients, trottoirs pour piétons violés délibérément par des conducteurs, etc. Telles sont les images récurrentes de la dégradation de la propriété publique qui dominent au quotidien l’univers kinois, sans émouvoir les témoins et observateurs immédiats. Quelles sont les causes et les remèdes aux détériorations anormales et tout à fait précoces de nos infrastructures ?

Des ressortissants de la RDC refoulés de Brazzaville il y a deux ans et qui ont construit des abris de fortune près du stade cardinal Malula à Kinshasa se plaignent de leurs conditions de vie. Un reporter de Radio Okapi qui s’y est rendu a vu un lac artificiel de près de 5 mètres de circonférence se former entre les habitations construites par les refoulés et la chaussée de l’avenue Kabambare. Quand il pleut, ces familles éprouvent des difficultés pour se protéger. « A la moindre petite pluie, toutes nos affaires sont détruites.

Dans une correspondance adressée samedi 2 avril à  la section Droits de l’homme de la Monusco/Kisangani, la société civile du territoire de Wamba (Socidewa) dans la province du Haut-Uele a dénoncé le pillage des biens de la population du village Bapoa par des braconniers. Tandis que des femmes ont été violées  dans les villages Opiko, Baza et Agoyo, à plus de cinq cents Kilomètres au Nord-Est de Kisangani. La Socidewa se plaint pour la Nième fois de voir les femmes et les enfants être victimes des exactions des braconniers.

La population de la localité de Mbobero dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu) dénonce l’existence de multiples barrières routières dans leur entourage. Ils l’ont signifié dans une lettre  adressée le 29 mars aux autorités étatiques afin de l’épargner de ces tracasseries des certains agents de l’ordre. Les autorités territoriales reconnaissent cette situation, promettant de s’y atteler.

Des habitants de Bunia en Ituri ont fustigé samedi 2 avril la mauvaise qualité de l’éclairage public implanté sur le Boulevard de libération par l’entreprise Société commerciale de transport et de commissionnaire au Congo (Socotransco). Le cout total de ce projet qui concerne aussi d’autres coins de l’Ituri est estimé à 1 875 000 de dollars américains. C’est depuis quelques jours que les poteaux lumineux implantés le long de l’artère principale de Bunia ne s’allument plus.

Près de 400.000 épargnants risquent de tout perdre suite à la faillite de la Biac. Nouvelle tension mais à qui profite le crime ? “Si rien n’est fait dans les quatre ou cinq prochains jours, la banque sera en faillite et près de 400.000 épargnants auront tout perdu, ce qui représente au moins 4 millions de foyers et 5.000 PME. Les dégâts vont être colossaux et la grogne, ajoutée au climat politique tendu, pourrait vite dégénérer.

Le Directeur général de la Société nationale d’électricité (Snel), Eric Mbala reconnait que la faible production de l’énergie électrique en RDC. Il l’a dit, jeudi 31 mars, au terme d’une visite d’inspection au barrage Inga (Kongo Central), en présence de la délégation de la compagnie chinoise «Trois Gorges ». «La production installée dans notre pays a un niveau limité pendant que la demande est très très élevée.

Les pluies torrentielles entravent l’avancement des travaux de réhabilitation des avenues Gambela et Victoire, dans la commune de Kasa-Vubu (Kinshasa). L’ingénieur de l’Office des voiries et drainage (OVD), Kenga l’a dit, vendredi 1er avril, à Radio Okapi : «Des intempéries nous empêchent parce qu’on est au mois d’avril. Il y a des avec des pluies à tout moment.

Les habitants de Kinshasa continuent de déplorer des délestages prolongés et coupures intempestives de l’électricité dans la plupart des communes, malgré la mise en service le dimanche 27 mars à 20h44 TU du groupe G26 sur le site d’Inga dans la province du Kongo-central, qui alimente spécialement la capitale congolaise, ont indiqué des sources locales vendredi 1 avril. Avec la mise en route de ce groupe, qui était tombé en panne depuis janvier dernier, la situation de la desserte électrique devrait pourtant s’améliorer. «Le G26 venait de rentrer le dimanche 27 mars à 20h44 TU.

Le slogan d’éveil « Femmes, allons-y », initié par les journalistes Rachel Kitsita et Elysée Bilonda, a fait l’objet de la marche de conscience des femmes des médias de Kinshasa.   En marge de la clôture du mois de mars dédié à la femme, les journalistes Rachel Kitsita et Elysée Bilonda lancent le slogan « Femmes, allons-y » pour affiner des actions et réflexions sur la promotion des femmes congolaises dans un cadre d’équité et de justice.   La présentation du slogan « Femmes, allons-y » a connue une marche de conscience qui a regroupé une centaine d’étudiantes et femmes des médias de Kins